Bonjour,
Je ne vois qu'Aléa pour pouvoir vous répondre, à mon humble avis le seul en France à être capable de s'y retrouver dans le dédales de tous ces textes sur les dates de début et les dates de fins !
Seulement, en ce moment, il est en train de terminer ses conserves de champignons à la Bénédictine et ça ne peut pas attendre... Faudra attendre qu'il remonte de sa cave (s'il y arrive, parce que, vous comprenez, faut bien goûter la Bénédictine à chaque pot pour bien vérifier qu'elle n'est pas piquée...)
En attendant, ce que je peux déjà dire (à vérifier par le Grand Maître), c'est que les deux procédures sont complètement indépendantes. La première est une procédure pénale. La suspension de 5 mois est une condamnation pénale pour l'infraction proprement dite. Elle ne démarre que quand la condamnation devient définitive (soit par le paiement de l'amende à laquelle vous avez été condamné, soit quand le délai de recours de 30 jours - ou 1 mois - est épuisé sans réaction de votre part). Mais, on en retranche la durée déjà subie par suite de la suspension préfectorale.
La deuxième procédure "n'est que" une mesure administrative liée au fait que 6 - 6 = 0. Cette procédure ne peut être lancée qu'une fois la condamnation devenue définitive (pour simplifier). Donc, au moment où commence la suspension pénale, en gros. Et, en principe, l'annulation elle-même ne démarre que quand l'administration a la preuve que vous avez été informé de la perte totale de vos points, c'est-à -dire la date de remise du courrier en LAR.
Là où je sèche, c'est si on peut quand même faire un recours pour "fusionner" les deux suspensions. j'ai peur que non.
Si recours il y avait, ce serait de toute façon au SNPC, au ministère de l'intérieur, place Beauvau.