Bonjour,
yoann77 a écrit :
car la loi c'est la loi
Parfaitement exact !
Et très content (je ne serai sûrement pas le seul) de voir enfin quelqu'un décidé à appliquer la loi, toute la loi, rien que la loi et qui ne cherche pas à trouver des prétextes bidons pour la contourner.
Donc appliquons la loi dans toute sa rigueur !
Sauf que...
dans le cas qui nous occupe, la loi s'appelle du nom barbare de "Code de la Route".
Il se trouve qu'en plus, à moins que vous n'ayez eu votre permis dans une pochette surprise, c'est un des rares cas civils et non professionnels où ceux qui sont concernés sont tenus de suivre une
formation précise sur ledit code en question.
Il se trouve qu'en plus, c'est un des rares cas civils et non professionnels où ceux qui sont concernés sont tenus de passer un
examen sur ledit code en question, censé vérifier qu'ils connaissent ce code suffisamment bien. (là, faut admettre que je commence à avoir quelques doutes...)
Il se trouve qu'en plus, c'est un des rares cas civils et non professionnels où ceux qui sont concernés sont tenus d'être en possession d'un
document, qu'on appelle vulgairement "permis de conduire", qui prouve qu'ils ont bien pris connaissance des règles dudit code en question et qu'ils sont censés avoir accepté de s'y conformer. (là, je ne suis pas sûr que tout le monde ait bien compris ce détail)
Remarque : dans "permis de conduire", le mot "permis" signifie "autorisation" et non pas "permis de faire n'importe quoi"... (un permis de chasse, qui pourtant n'exige, lui, ni formation ni examen, ne vous autorise pas à "défourailler" partout et n'importe comment).
Vous n'aurez donc pas manqué de noter que dans ce code, dont vous avez sûrement suivi assiduement les cours, les vitesses sont exprimées en kilomètres par heure (km/h pour les intimes), ce que les panneaux ne font que rappeler, panneaux dont vous avez sûrement aussi dû apprendre la signification exacte, à savoir, non seulement le gros chiffre marqué en noir, mais aussi son unité, puisque le code de la route est sans ambiguïté sur ce point.
Ceci répond-il à votre question existentielle ?
