Bonjour,
Je crois pouvoir dire que j'interviens rarement pour faire des réflexions inutiles. Je crois pouvoir aussi dire que je m'implique beaucoup plus que vous dans ce forum et depuis beaucoup plus longtemps. Je n'ai donc pas, me semble-t-il, à recevoir de leçons de votre part.
(par ailleurs, pour vous éviter un argumentaire inutile, il est fort probable que mon permis soit bien plus ancien que le vôtre, que j'ai probablement parcouru beaucoup plus de kilomètres que vous et que, sauf imprévu, j'ai toujours mes 12 points)(ce qui ne prouve d'ailleurs rien, je peux être impliqué dans un accident grave dès demain matin ou perdre mes 12 points dans l'année qui vient)(je suppose que ça veut simplement dire que j'ai un peu moins de risques que certains autres).
D'autant plus que c'est vous qui avez commencé :
chris94 a écrit :Voilà pourquoi maintenant plus de 5 000 000 de personnes roulent sans permis de conduire en FRANCE ; qu'ils soient annulés, suspendus ou même non obtenus ... La répression routière a fait que nous sommes obligés d'avoir recours à des manières frauduleuses et de plus en plus frauduleuses pour pouvoir rouler et travailler comme dans le cas de Monsieur.
Croyez-vous que votre réflexion va aider beaucoup dove dans son problème ? A moins que vous ne lui suggériez de se considérer comme une victime d'un système répressif, ce qui lui donnerait légitimement le droit de conduire sans permis ?
Au passage, vous m'indiquerez vos sources sur le nombre de personnes roulant sans permis, ça pourrait m'intéresser...
Désolé de vous faire remarquer que, s'il est normal d'aider ceux qui ont commis une infraction à en minimiser certaines conséquences, ce n'est pas une raison pour minimiser l'infraction elle-même, encore moins la glorifier ou faire passer le contrevenant pour une victime innocente.
Et je peux vous dire que certains avocats ne se privent pas de "passer un savon" à leur client avant d'accepter de les défendre.
Je ne parle évidemment pas de ceux qui perdent leur permis par petites infractions successives ("téléphone au volant" alors qu'on est en plein embouteillage, "56km/h relevés, 51 retenus", "ceinture de sécurité" alors qu'on est à l'arrêt mais moteur tournant, etc)
D'ailleurs, ça tombe bien, il semblerait que le gouvernement fasse un peu machine arrière.
Mais il ne semble pas que dove soit dans l'un des cas que je viens de citer. 5 ans de suspension de permis pour un accident que dove qualifie lui-même de "grave", et sur lequel on comprend qu'il ne tienne pas trop à s'étendre, n'est pas, à l'évidence, d'une nature à en conclure qu'il est une victime de plus de la "répression routière".
Alors, quand quelqu'un sur ce forum (ou sur d'autres) écrit des âneries, je me sens forcément obligé de réagir. Point barre.
Et, sans vouloir être désobligeant, je trouve tristement comique que ce soit vous spécialement qui me donniez comme conseil d'aller consulter un médecin...
Pour en revenir à dove, s'il a vraiment épuisé toutes les voies de recours officielles ("annulation judiciaire" signifie, je suppose, "après passage au tribunal" et pas seulement "suspension provisoire préfectorale"), il n'a plus beaucoup d'autres solutions que de :
- puisqu'il est chef d'entreprise, "mobiliser" quelqu'un de son entreprise (ou quelqu'un de sa famille) pour lui servir de chauffeur,
et, chaque fois que c'est possible,
- ressortir son vélo du garage
- acheter une mobylette (s'il a le droit de la piloter)
- louer une voiturette sans permis (même vérification)
- utiliser les taxis
- utiliser les transports en commun
Il peut, en plus, essayer de
- prendre contact avec son député pour voir s'il ne peut pas faire aménager la peine, du fait qu'il est chef d'entreprise et que si, à cause de cette suspension, il était obligé de "mettre la clé sous le paillasson"...
- faire intervenir, par son intermédiaire, le médiateur de la république,
- surveiller les nouvelles (futures) décisions gouvernementales pour voir s'il ne peut pas en bénéficier.
Cela dit, c'est comme on dit "SGDG".
Actuellement, même les chauffeurs de taxi ne sont plus "protégés" et la suspension est confirmée par les juges même quand on démontre qu'on les prive de leur "gagne-pain"...