Doublée au passage d'un radar automatique ...
Publié : sam. oct. 06, 2012 4:55 pm
Bonjour,
Voilà, il y a plus d'un an, alors que je circulais sur la voie de droite, à la vitesse autorisée soit 90km/h pour 90 km/h, je me suis vue doublée normalement par la gauche par un véhicule aux plaques étrangères, juste au passage du radar automatique qui se trouvait sur la droite de la chaussée. Ce véhicule, qui par chance, ne roulait pas excessivement vite -104 au lieu de 90- a déclenché le flash. J'ai reçu l'avis de contravention dans ma boîte aux lettres les jours qui ont suivis.
Sur le moment, trouvant la situation litigieuse, mon passager et moi avons juste pris le temps de remarquer la marque, le genre, la couleur du véhicule, et ses plaques étrangères, sans noter les caractères de sa plaque d'immatriculation, ayant encore un peu confiance en la justice, et la fiabilité des radars automatiques. Aujourd'hui, je regrette.
J'ai entamé une procédure afin de contester l'infraction. Non pas pour éviter la perte d'un simple point sur mon permis de conduire puisque j'n'ai jamais perdu un seul point sur mon permis de conduire et n'ai que 2 contraventions pour mauvais stationnement à mon actif en 8 ans et demi de permis. -Au passage, merci Delanoë et ses confrères banlieusards pour leur sens du partage des routes et des trottoirs franciliens, il en devient impossible de se stationner!- Je me suis donc acquittée de la somme de 68€ pour consignation, dans l'attente d'une convocation au tribunal de police afin de me défendre.
C'était hier.
J'ai vu défiler devant moi des tas de menteurs, qui justifiaient bien difficilement de "ne savoir qui conduisait leur voiture ce jour-là", ou bien de "refuser de dénoncer le conducteur pour des questions de moralité". D'autres encore apitoyaient le tribunal en parlant de leur enfant un peu trop remuant à l'arrière, d'un voyage en voiture pour rendre visite à un enfant autiste, et de leur difficulté financière. Un autre tentait vainement d'éviter à avoir à répondre du chèque d'un montant de 69€ qu'il avait établi espérant perdre le Trésor Public dans ses calculs comme on pouvait le lire quelque fois sur des forums.
Mon tour venu, toute impressionnée, j'n'avais rien d'autre à raconter ou à justifier que la réalité. Mon argumentaire était vide, mais mon honnêteté flagrante. J'ai été condamnée à payer 68€ -soit le montant de la consignation déjà réglée- + 22€ de frais de justice, 90€ donc au total pour une innocente. Presque épargnée grâce à mon dossier totalement vide, mais tout de même déclarée coupable pour ne pas avoir reconnu la totalité des faits. Evidemment, j'n'ai reconnu que la réalité, à savoir que j'étais bien au volant du véhicule, mais que j'n'étais pas l'auteur de l'infraction.
Vous savez quoi ? J'ai eu peur de me défendre. Parce que j'ai appris au tribunal que le montant de l'amende pouvait aller jusqu'à 450€ lorsqu'on fait un recours comme celui-ci. Et vu la sévérité du tribunal de ce jour-là, je ne parle qu'en matière financière, j'n'ai pas osé entrer dans un débat qui aurait pu me desservir.
Les autres, coutumiers des faits, ont été condamnés à payer des amendes de 250, 300, ou 350€. L'un, convoqué pour 2 infractions différentes, a pris 700€ d'amende, pour deux excès de vitesse de moins de 10km/h. Même si c'est un habitué, je trouve ça excessif. Mais le pire, c'est que c'est totalement hypocrite. J'm'explique. Tous, sans exception, ont été relaxés sur le plan pénal. C'est-à-dire que leur point ne leur a pas été retiré sur leur permis de conduire. Alors aussi sévère qu'il soit, sous des prétextes de dangerosité des auteurs de ces infractions d'après son discours, le juge n'a pas appliqué strictement la loi. Finalement, il les autorise à continuer leurs excès de vitesse, tant que les auteurs ont l'argent pour payer. Voilà ma triste conclusion.
Et moi dans tout ça ? J'étais certainement plus rentable que le vrai auteur de l'excès de vitesse, aux plaques étrangères, qui n'aurait pas pu être identifié, ou pas tout de suite. A moins que ce ne soit "qu'un dysfonctionnement du radar automatique", mais dans ce cas, j'ai peur que ça m'arrive de nouveau demain.
Il ne s'agit là que d'une erreur en matière de contravention. Cela me laisse songeuse pour le reste.
Première question : j'avais fait rédiger par mon passager une attestation sur l'honneur comme preuve du contraire, que le tribunal n'a pas cherché à relever. Un témoignage en matière contraventionnelle est-il recevable autant qu'il l'est en matière délictuelle ou criminelle ?
Seconde question : Est-ce déjà arrivé à quelqu'un d'autre ?
Troisième question : Ai-je un autre recours ?
Voilà, il y a plus d'un an, alors que je circulais sur la voie de droite, à la vitesse autorisée soit 90km/h pour 90 km/h, je me suis vue doublée normalement par la gauche par un véhicule aux plaques étrangères, juste au passage du radar automatique qui se trouvait sur la droite de la chaussée. Ce véhicule, qui par chance, ne roulait pas excessivement vite -104 au lieu de 90- a déclenché le flash. J'ai reçu l'avis de contravention dans ma boîte aux lettres les jours qui ont suivis.
Sur le moment, trouvant la situation litigieuse, mon passager et moi avons juste pris le temps de remarquer la marque, le genre, la couleur du véhicule, et ses plaques étrangères, sans noter les caractères de sa plaque d'immatriculation, ayant encore un peu confiance en la justice, et la fiabilité des radars automatiques. Aujourd'hui, je regrette.
J'ai entamé une procédure afin de contester l'infraction. Non pas pour éviter la perte d'un simple point sur mon permis de conduire puisque j'n'ai jamais perdu un seul point sur mon permis de conduire et n'ai que 2 contraventions pour mauvais stationnement à mon actif en 8 ans et demi de permis. -Au passage, merci Delanoë et ses confrères banlieusards pour leur sens du partage des routes et des trottoirs franciliens, il en devient impossible de se stationner!- Je me suis donc acquittée de la somme de 68€ pour consignation, dans l'attente d'une convocation au tribunal de police afin de me défendre.
C'était hier.
J'ai vu défiler devant moi des tas de menteurs, qui justifiaient bien difficilement de "ne savoir qui conduisait leur voiture ce jour-là", ou bien de "refuser de dénoncer le conducteur pour des questions de moralité". D'autres encore apitoyaient le tribunal en parlant de leur enfant un peu trop remuant à l'arrière, d'un voyage en voiture pour rendre visite à un enfant autiste, et de leur difficulté financière. Un autre tentait vainement d'éviter à avoir à répondre du chèque d'un montant de 69€ qu'il avait établi espérant perdre le Trésor Public dans ses calculs comme on pouvait le lire quelque fois sur des forums.
Mon tour venu, toute impressionnée, j'n'avais rien d'autre à raconter ou à justifier que la réalité. Mon argumentaire était vide, mais mon honnêteté flagrante. J'ai été condamnée à payer 68€ -soit le montant de la consignation déjà réglée- + 22€ de frais de justice, 90€ donc au total pour une innocente. Presque épargnée grâce à mon dossier totalement vide, mais tout de même déclarée coupable pour ne pas avoir reconnu la totalité des faits. Evidemment, j'n'ai reconnu que la réalité, à savoir que j'étais bien au volant du véhicule, mais que j'n'étais pas l'auteur de l'infraction.
Vous savez quoi ? J'ai eu peur de me défendre. Parce que j'ai appris au tribunal que le montant de l'amende pouvait aller jusqu'à 450€ lorsqu'on fait un recours comme celui-ci. Et vu la sévérité du tribunal de ce jour-là, je ne parle qu'en matière financière, j'n'ai pas osé entrer dans un débat qui aurait pu me desservir.
Les autres, coutumiers des faits, ont été condamnés à payer des amendes de 250, 300, ou 350€. L'un, convoqué pour 2 infractions différentes, a pris 700€ d'amende, pour deux excès de vitesse de moins de 10km/h. Même si c'est un habitué, je trouve ça excessif. Mais le pire, c'est que c'est totalement hypocrite. J'm'explique. Tous, sans exception, ont été relaxés sur le plan pénal. C'est-à-dire que leur point ne leur a pas été retiré sur leur permis de conduire. Alors aussi sévère qu'il soit, sous des prétextes de dangerosité des auteurs de ces infractions d'après son discours, le juge n'a pas appliqué strictement la loi. Finalement, il les autorise à continuer leurs excès de vitesse, tant que les auteurs ont l'argent pour payer. Voilà ma triste conclusion.
Et moi dans tout ça ? J'étais certainement plus rentable que le vrai auteur de l'excès de vitesse, aux plaques étrangères, qui n'aurait pas pu être identifié, ou pas tout de suite. A moins que ce ne soit "qu'un dysfonctionnement du radar automatique", mais dans ce cas, j'ai peur que ça m'arrive de nouveau demain.
Il ne s'agit là que d'une erreur en matière de contravention. Cela me laisse songeuse pour le reste.
Première question : j'avais fait rédiger par mon passager une attestation sur l'honneur comme preuve du contraire, que le tribunal n'a pas cherché à relever. Un témoignage en matière contraventionnelle est-il recevable autant qu'il l'est en matière délictuelle ou criminelle ?
Seconde question : Est-ce déjà arrivé à quelqu'un d'autre ?
Troisième question : Ai-je un autre recours ?