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Bonjour,
J'ai été accroché il y a trois mois par un camion Italien, assuré en Italie bien sur et comme il se doit nous avons fait un constat à l'amiable à ses torts (le chauffeur a reconnu sa faute, j'étais en stationnement).
J'ai présenté mon constat à l'assurance mais cette dernière me dit qu'elle ne peut pas intervenir sans la prise en charge de son homologue Italien.
Je ne vois pas en quoi cela me concerne, il est vrai que je ne suis assuré qu'au tiers mais j'ai vraiment besoin de mon véhicule pour me rendre au travail (60KMS par jour) et le fait d'être accroché par un camion Italien ne dois pas à mes yeux remettre en cause la garantie de mon assureur.
J'ai un constat rempli convenablement enfin dans les normes, j'ai déclaré mon sinistre le jour même, je toujours payé mes échéances en temps et en heure et cerise sur le gateau je suis client depuis 15 ans.
Que dois-je faire pour être entendu et pour enfin résoudre le problème?
Si vous aviez des renseignements sur la démarche a adopter je vous en remercie par avance.
Courage à tous.
Bonjour,
Ben oui, je vous comprends bien, mais il y a un hic..
La procédure simplifiée dont vous parlez n'est possible que lorsqu'il y a un accord inter-assurances, lequel est un accord franco-français (ou, en tout cas, assez limité entre compagnies étrangères et françaises). Et ce n'est que grâce à cet accord que votre assureur peut se substituer à celui de la partie adverse et accélérer le règlement. Sinon, on retombe dans le cas qui était classique avant cet accord, il faut attendre que l'assureur de la partie adverse donne son accord ponctuel sur le règlement du litige. Comme c'est un assureur italien, pas d'accord inter-assurances avec la vôtre.
Cela dit, depuis trois mois, votre assureur aurait dû un peu "secouer le cocotier". Sauf qu'en plus, ça doit certainement passer par un service spécialisé dans les sinistres internationaux...
Camille a écrit :Bonjour,
Ben oui, je vous comprends bien, mais il y a un hic..
La procédure simplifiée dont vous parlez n'est possible que lorsqu'il y a un accord inter-assurances, lequel est un accord franco-français (ou, en tout cas, assez limité entre compagnies étrangères et françaises). Et ce n'est que grâce à cet accord que votre assureur peut se substituer à celui de la partie adverse et accélérer le règlement. Sinon, on retombe dans le cas qui était classique avant cet accord, il faut attendre que l'assureur de la partie adverse donne son accord ponctuel sur le règlement du litige. Comme c'est un assureur italien, pas d'accord inter-assurances avec la vôtre.
Cela dit, depuis trois mois, votre assureur aurait dû un peu "secouer le cocotier". Sauf qu'en plus, ça doit certainement passer par un service spécialisé dans les sinistres internationaux...
Bonjour et merci Camille pour les infos.
En gros je dois me débrouiller pour réparer ma voiture moi-même puisqu'à ce jour je ne peux pas compter sur mon assureur. Vu l'ampleur des dégats bonjour la note (phares, capot, calandre et radiateur etc...).
Mais je croyais qu'il existait un fond commun de garantie, pourquoi mon assurance n'utilise pas cette notion et ensuite elle arrange ses bidons avec son homologue?
Bonjour,
A priori non, il ne peut intervenir qu'en cas de défaillance d'un assureur, ou plus souvent, absence d'assureur, ce qui n'est pas votre cas. En plus, c'est un organisme franco-français. Il ne pourrait intervenir avec son éventuel homologue étranger que s'ils avaient signé des accords prélables. Même problème que pour votre assureur.
Si vous aviez été en "tous dommages", le problème aurait été différent puisque votre assureur devait vous indemniser quelque soit le motif. Il aurait commencé par vous rembourser sur la base de l'expertise moins la franchise et, une fois l'accord obtenu de l'autre assurance, versement du complément à la valeur de remplacement.
Réparations avancées par vous ou pas, vérifiez bien auprès de votre assureur que vous pouvez engager les réparations, c'est-à-dire que les discussions avec l'autre assureur en sont au moins au point où ce dernier ne risque plus de demander une contre-expertise.
