TOYOTA YARIS D4D - CULASSE & JOINT (vice caché)
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Ce forum accueille les discussions suivantes: assurances automoto, constat, accident responsable, formule tiers ou tous risques, achat et vente de véhicule d'occasion, par réseau de concessionnaires, garagistes ou annonces entre particuliers, bonus-malus, vice caché, revente, expertise auto...
IMPORTANT : Ce forum est un forum d'échanges entre particuliers. Si vous recherchez les conseils d'un avocat, nous vous recommandons de consulter l'annuaire des avocats membres de l'association.
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TOYOTA YARIS D4D - CULASSE & JOINT (vice caché)
J'ai acheté une YARIS D4D il y a un peu plus d'un an. Véhicule d'occasion, acheté chez VOLVO ANGERS et garanti 6 mois. A l'époque, il avait 65000 km. Début juin 2006, le témoin de chauffe moteur commence à faire des siennes, surtout sur autoroute, alors que je ne dépasse pas le 140. Aprés contrôle par TOYOTA ANGERS, on me dit que c'est le thermostat (150€). 45 jours plus tard, rebelote... Mais là, le diagnostique est différent, cullase vrillée : 2000€. Cool pour démarrer les vacances.
Pas de réparation possible, les vacances sont trop proches. Je fais le point avec le garagiste qui me dit que si je ne fais que de la nationale à 90, pas de soucis, il suffit de faire le plein de liquide régulièrement. Bien monsieur, d'autant que TOYOTA FRANCE est prêt à prendre en charge la culasse et 80% de main d'oeuvre.
Retour de vacances, je prends rdv pour la réparation, et là, le discours change, plus de prise en charge de la main d'oeuvre, soit environ 1000€ pour ma pomme.
NON MONSIEUR, je refuse. J'envoies un courrier recommandé à TOYOTA FRANCE qui me répond que cela n'ira pas au delà de la prise en charge de la pièce.
Bref, je vais voir UFC QUE CHOISIR vendredi matin pour mettre en branle une procédure.
Cela dit, aprés quelques recherches, le vendeur (VOLVO) serait responsable en cas de vice caché, et se doit, dans ce cas de me rembourser le véhicule ou de prendre en charge la réparation. J'attends confirmation de l'association de consommateurs.
A bientôt pour la suite......
Il semblerait que je ne sois pas tout seul dans ce cas. J'aimerais avoir des témoignages pour étoffer mon dossier. MERCI
Pas de réparation possible, les vacances sont trop proches. Je fais le point avec le garagiste qui me dit que si je ne fais que de la nationale à 90, pas de soucis, il suffit de faire le plein de liquide régulièrement. Bien monsieur, d'autant que TOYOTA FRANCE est prêt à prendre en charge la culasse et 80% de main d'oeuvre.
Retour de vacances, je prends rdv pour la réparation, et là, le discours change, plus de prise en charge de la main d'oeuvre, soit environ 1000€ pour ma pomme.
NON MONSIEUR, je refuse. J'envoies un courrier recommandé à TOYOTA FRANCE qui me répond que cela n'ira pas au delà de la prise en charge de la pièce.
Bref, je vais voir UFC QUE CHOISIR vendredi matin pour mettre en branle une procédure.
Cela dit, aprés quelques recherches, le vendeur (VOLVO) serait responsable en cas de vice caché, et se doit, dans ce cas de me rembourser le véhicule ou de prendre en charge la réparation. J'attends confirmation de l'association de consommateurs.
A bientôt pour la suite......
Il semblerait que je ne sois pas tout seul dans ce cas. J'aimerais avoir des témoignages pour étoffer mon dossier. MERCI
Joint de culasse.
En principe lorsqu'un témoin d'alerte s'allume sur le tableau de bord ça veut dire arrêt immédiat et dépannage. Si on roule avec le témoin de température d'eau allumé il ne faut pas s'étonner de claquer le joint de culasse!
En clair vous n'êtes pas responsable du problème de surchauffe mais du claquage du joint de culasse oui, puisque vous avez commis l'imprudence de continuer à rouler avec le témoin allumé.
Gilles
En clair vous n'êtes pas responsable du problème de surchauffe mais du claquage du joint de culasse oui, puisque vous avez commis l'imprudence de continuer à rouler avec le témoin allumé.
Gilles
Pour répondre au message précedent
Le joint n'est pas claqué, la voiture roule toujours trés bien mais ne doit pas chauffer. C'est TOYOTA qui préconise le remplacement du joint et de la culasse. La culasse est vrillée et cela est dû à un problème de fabrication.
Pour vous rassurer, j'ai en effet stoppé le véhicule lorsque le témoin de chauffe s'allumait, cela me parait plus raisonnable.
Cordialement
Pour vous rassurer, j'ai en effet stoppé le véhicule lorsque le témoin de chauffe s'allumait, cela me parait plus raisonnable.
Cordialement
Bonsoir,
Je suis du même avis que Gilles ;
Pour faire dans le juridique, voilà ce que j'en pense ;
Un point important que je souligne tout de suite, est que le défaut affectant la marchandise soit antérieur à la vente ;
La preuve de l'antériorité est déterminante car la garantie n'est pas due à l'acheteur si le vice affectant la marchandise achetée provient d'un manque de précaution ou d'entretien de sa part ou d'une mauvaise utilisation de la marchandise ;
Cette preuve peut se faire par tous moyens ;
Qu'en tout état de cause, votre problème est postérieur à la vente ;
La culasse n'était pas vrillée à l'achat mais bel et bien plus tard. De plus, vous êtes parti en vacances avec ;
Ou alors j'ai raté un épisode de vos explications... mais il me semble bien que vous n'avez pas eu de problème au début non ?
Pourquoi ? car la jurisprudence subordonne en premier lieu le recours de l'acheteur à la démonstration du fait que le vice affectant le véhicule existait au moins en germe à la date du contrat de vente ;
Exemples de vices cachés NON RETENUS :
- fissure d'un cylindre, les magistrats s'étant montrés très exigeants en l'espèce en considérant qu'il s'agissait d'un organe pouvant être "facilement et rapidement remplacé" ;
- usure d'un arbre à came sur un véhicule ayant parcouru 120.000 km ;
- coulage d'une bielle dû à un mauvais graissage causé par un encrassement du filtre à huile sur un véhicule affichant 47.000 km au compteur, décision sévère si des signes inquiétants n'avaient pas précédé la survenance de la panne (émissions de fumées et échauffement du moteur), lesquels auraient dû alerter l'acquéreur, ce qui aurait permis d'éviter l'essentiel du dommage ;
Exemples de vices cachés reconnus :
- panne moteur due à de graves détériorations du vilebrequin sur un véhicule n'ayant parcouru que 28.426 km ;
- fissure du bloc moteur colmatée avec des produits anti-fuite ;
- cassure d'un boulon de tête de bielle ;
- culasse vrillée et épaulement important provenant de l'usure de l'intérieur des chemises ;
Dans votre cas, je ne vois qu'une expertise afin de déterminer l'origine de la panne : déterioration interne par faiblesse mécanique ou dûe au fait d'avoir roulé avec un pb de surchauffe moteur récurrent...
Je suis du même avis que Gilles ;
Pour faire dans le juridique, voilà ce que j'en pense ;
Un point important que je souligne tout de suite, est que le défaut affectant la marchandise soit antérieur à la vente ;
La preuve de l'antériorité est déterminante car la garantie n'est pas due à l'acheteur si le vice affectant la marchandise achetée provient d'un manque de précaution ou d'entretien de sa part ou d'une mauvaise utilisation de la marchandise ;
Cette preuve peut se faire par tous moyens ;
Qu'en tout état de cause, votre problème est postérieur à la vente ;
La culasse n'était pas vrillée à l'achat mais bel et bien plus tard. De plus, vous êtes parti en vacances avec ;
Ou alors j'ai raté un épisode de vos explications... mais il me semble bien que vous n'avez pas eu de problème au début non ?
Pourquoi ? car la jurisprudence subordonne en premier lieu le recours de l'acheteur à la démonstration du fait que le vice affectant le véhicule existait au moins en germe à la date du contrat de vente ;
Exemples de vices cachés NON RETENUS :
- fissure d'un cylindre, les magistrats s'étant montrés très exigeants en l'espèce en considérant qu'il s'agissait d'un organe pouvant être "facilement et rapidement remplacé" ;
- usure d'un arbre à came sur un véhicule ayant parcouru 120.000 km ;
- coulage d'une bielle dû à un mauvais graissage causé par un encrassement du filtre à huile sur un véhicule affichant 47.000 km au compteur, décision sévère si des signes inquiétants n'avaient pas précédé la survenance de la panne (émissions de fumées et échauffement du moteur), lesquels auraient dû alerter l'acquéreur, ce qui aurait permis d'éviter l'essentiel du dommage ;
Exemples de vices cachés reconnus :
- panne moteur due à de graves détériorations du vilebrequin sur un véhicule n'ayant parcouru que 28.426 km ;
- fissure du bloc moteur colmatée avec des produits anti-fuite ;
- cassure d'un boulon de tête de bielle ;
- culasse vrillée et épaulement important provenant de l'usure de l'intérieur des chemises ;
Dans votre cas, je ne vois qu'une expertise afin de déterminer l'origine de la panne : déterioration interne par faiblesse mécanique ou dûe au fait d'avoir roulé avec un pb de surchauffe moteur récurrent...
Certes vous n'avez pas tort, mais ce défaut apparait sur bon nombre de véhicule TOYOTA YARIS D4D fabriquées en 2002, et le constructeur le reconnait à demi-mot.
Effectivement le problème survient aprés l'achat, mais TOYOTA a annoncé officiellement qu'il prenait en charge la pièce (journal AUTO-MOTO 08/06) si le vehicule n'a pas plus de 90000 km.
Je n'avais pas tout dit...
Je ne suis pas un cas isolé, malheureusement.
Effectivement le problème survient aprés l'achat, mais TOYOTA a annoncé officiellement qu'il prenait en charge la pièce (journal AUTO-MOTO 08/06) si le vehicule n'a pas plus de 90000 km.
Je n'avais pas tout dit...
Je ne suis pas un cas isolé, malheureusement.
Copie de l'article Auto-Moto
Bonjour Bssauvage,
Merci pour tes informations. Aurais-tu l'amabilité de me faire parvenir une copie de cet article? Et également le numéro de chassis de ta yaris? Je viens d'en acheter une d'occasion et j'ai exactement les mêmes problèmes... du coup, si je peux réunir quelques infos supplémentaires à mettre à mon dossier, ce serait parfait!
Merci pour tes informations. Aurais-tu l'amabilité de me faire parvenir une copie de cet article? Et également le numéro de chassis de ta yaris? Je viens d'en acheter une d'occasion et j'ai exactement les mêmes problèmes... du coup, si je peux réunir quelques infos supplémentaires à mettre à mon dossier, ce serait parfait!
bsauvage a écrit :Certes vous n'avez pas tort, mais ce défaut apparait sur bon nombre de véhicule TOYOTA YARIS D4D fabriquées en 2002, et le constructeur le reconnait à demi-mot.
Effectivement le problème survient aprés l'achat, mais TOYOTA a annoncé officiellement qu'il prenait en charge la pièce (journal AUTO-MOTO 08/06) si le vehicule n'a pas plus de 90000 km.
Je n'avais pas tout dit...
Je ne suis pas un cas isolé, malheureusement.
Attention à ne pas tout mélanger !
Le fait que le véhicule soit affecté d'un problème connu et pris en charge par le constructeur est une chose...
Mais vous oubliez quand même que la voiture vendue faisait l'objet d'une garantie de six mois !
Donc, à partir du moment où le défaut apparaît dans le délai de cette garantie, peu importe que le problème soit connu ou pas !
Il y a une garantie conventionnelle couvrant (normalement) ce problème; le vendeur a donc l'obligation de prendre en charge (ou de faire prendre en charge par le constructeur).
Dans ce cas, si la voiture chauffe, c'est bien par la défaillance du joint de culasse provoquée par une culasse vrillée.
Il faut bien sûr immédiatement immobiliser le véhicule et ne surtout pas écouter le vendeur qui vous dit de rouler comme cela.
En effet, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver; le fait de circuler en l'état peut engendrer une aggravation de dommages qui peut vous être reprocher puisque vous n'avez pas arrêter la voiture !
Si le vendeur insiste, faites lui notifier par écrit que vous pouvez circuler en l'état; cela vous couvrira en cas de problème si l'on vient vous reprocher quelque chose.
Mais ce n'est pas à vous de payer une partie des réparations; Toyota prend sa quote part et votre vendeur doit prendre le restant.
Ne signez surtout pas d'ordre de réparation tant que ce problème de partage de prise en charge n'est pas clairement établit !
Si vous signez, cela vous engage à payer !!! En cas de désaccord du vendeur d'assumer ses responsabilités, prenez un expert via votre PJ ou par problemauto.com pour faire l'expertise du véhicule.
Le fait que le véhicule soit affecté d'un problème connu et pris en charge par le constructeur est une chose...
Mais vous oubliez quand même que la voiture vendue faisait l'objet d'une garantie de six mois !
Donc, à partir du moment où le défaut apparaît dans le délai de cette garantie, peu importe que le problème soit connu ou pas !
Il y a une garantie conventionnelle couvrant (normalement) ce problème; le vendeur a donc l'obligation de prendre en charge (ou de faire prendre en charge par le constructeur).
Dans ce cas, si la voiture chauffe, c'est bien par la défaillance du joint de culasse provoquée par une culasse vrillée.
Il faut bien sûr immédiatement immobiliser le véhicule et ne surtout pas écouter le vendeur qui vous dit de rouler comme cela.
En effet, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver; le fait de circuler en l'état peut engendrer une aggravation de dommages qui peut vous être reprocher puisque vous n'avez pas arrêter la voiture !
Si le vendeur insiste, faites lui notifier par écrit que vous pouvez circuler en l'état; cela vous couvrira en cas de problème si l'on vient vous reprocher quelque chose.
Mais ce n'est pas à vous de payer une partie des réparations; Toyota prend sa quote part et votre vendeur doit prendre le restant.
Ne signez surtout pas d'ordre de réparation tant que ce problème de partage de prise en charge n'est pas clairement établit !
Si vous signez, cela vous engage à payer !!! En cas de désaccord du vendeur d'assumer ses responsabilités, prenez un expert via votre PJ ou par problemauto.com pour faire l'expertise du véhicule.