Jeanmi, vous avez raison, c'est comme cela que cela se passe "dans la vraie vie". Je n'oserais pas remettre en cause votre expérience du terrain ! Autant pour moi. Pour une fois, j'ai posté un commentaire non étayé par des sources dignes de foi.Jeanmi a écrit :Ah non très cher Scotch35, la procédure VGE ne s'applique uniquement qu'en cas d'accident de la circulation, à l'initiative des forces de l'ordre ou de l'expert missionné par l'assureur du véhicule en cause...
Même une voiture partiellement calcinée en stationnement ne peut faire l'objet d'un VGE ! C'est débile puisque la procédure était censé assurée un bon suivi des réparations pour éviter les bidouilles, mais avec toutes les exceptions, pleins de véhicules passent au travers...
Concernant une immobilisation du véhicule, cela ne peut se faire qu'en cas de récidive de circulation suite à un premier contrôle ayant révélé une anomalie (défaut de CT).
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J'ai lu une telle affirmation lors de mes recherches entreprises tout au long de l'année 2013 pour traiter le problème de ma fille. Il s'agissait d'un article de presse qui commentait le projet de refondation de l'ancienne procédure VGA en 2009. Cette possibilité de VGE déclenchable par les FDO lors du constat d'une infraction y était évoquée.
Pour moi, cela semble avoir été retenu par le législateur via l'article L325-1 du Code de la route.
Voici l'extrait "objet de tous mes tourments" :
L'article de presse complet est accessible via ce lien de recherche google : http://webcache.googleusercontent.com/s ... fr&strip=1 ; cliquez sur "Version intégrale" car il est en cache.Suite à une infraction conduisant le véhicule à être immobilisé et mis en fourrière (L325-1 à -3 CR), l’Officier (OPJ) ou l’agent de police judiciaire (APJ) qui constate, que le véhicule ne peut plus circuler sans danger, au vu de la gravité de ses dommages, doit alors retirer le certificat d’immatriculation et établir un avis de retrait de ce certificat.
Le texte officiel à retenir est l'article L327-4 du CDR :
Admirez la nuance et les possibilités d'interprétation....Lorsqu'en raison de la gravité des dommages qu'il a subis, un véhicule a été immobilisé en application des articles L. 325-1 à L. 325-3, l'officier ou l'agent de police judiciaire qui procède aux constatations retire à titre conservatoire le certificat d'immatriculation.
En l'absence de remise du certificat d'immatriculation, l'autorité administrative compétente avise le propriétaire de l'interdiction de circulation de son véhicule et procède à l'inscription d'une opposition au transfert du certificat d'immatriculation jusqu'à la remise de ce document.
Le véhicule n'est remis en circulation qu'au vu du rapport d'un expert en automobile certifiant que ledit véhicule est en état de circuler dans des conditions normales de sécurité.
Pour moi, les dommages en question ne sont pas seulement ceux consécutifs à un accident sur lequel les FDO sont intervenues mais aussi ceux constatés lors d'un contrôle routier ou d'une banale patrouille de nuit. Par exemple, pneus lisses, pare-chocs retenus par de la ficelle, feux cassés, tuning, etc.... ou véhicules qui créent des nuisances ou sont fortement dégradés tel votre véhicule incendié. C'est dans l'article L325-1 du CDR !
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, lire :
Argus de l'assurance - Un compromis entre prérogatives de police et droit de propriété.
Argus de l'assurance - Les véhicules endommagés au sens du code de la route.
Quant à "l'immobilisation", j'ai dit "suspension" pour résumer "OTCI consécutive à ce classement en VE-VGE" sans développer plus....
