Posseseur d'un scenic II acheté en juillet 2016 pour le prix de 5900 € dans une concession Renault avec un km de 59800, mon véhicule a été accidenté en stationnement par une autre voiture qui a pris la fuite (bien qu'identifié par la suite, une plainte pour délit de fuite est en cours)
Le véhicule est assuré en dommage tous risques chez Direct-Assurance

Après expertise de l'expert de l'assurance, l'estimation des travaux avant demotage s'elevent à 4400€ et la valeur de la voiture (VRADE Valeur de Remplacement à Dire D'Expert) est de 5000€
Du fait du cout des reparations proches de la valeur du véhicule, celui-ci a été automatiquement déclaré en VEI (Vehicule Economiquement Irréparable), bien que techniquement réparable.
En effet, l'assurance estime que les travaux de reparations dépassent 85% de la VRADE, et donc ne souhaite pas prendre en charge les reparations (4400€ donc superieur au 4250€ au seuil défini)
La valeur après sinistre du véhicule est de 1250€
Et la difference de valeur est de 3750€
L'assurance propose donc
1. De racheter le véhicule pour 5000€ (valeur de la VRADE) moins la franchise dommage materiel, soit 4250€
2. Que je conserve le véhicule et m'indemnise en partie pour les réparations
Dans le cas 2, l'assurance me dédommage la somme de 3090€
5000€ (VRADE)
-1250 € (valeur epave)
-660 € (franchise)
Cette somme (3090 € est largement trop faible pour que je procede aux reparations au vu des estimations de l'expert (4400 €)
Je ne comprends pas pourquoi le véhicule est mis en VEI alors que les reparations sont inférieues à la valeur du véhicule.
Car étant assuré tous risques, je m'attendais à ce que l'assurance prenne en charge les travaux jusqu'à hauteur des 4400€ - la franchise dommage materielle.
Dans les conditions générales du contrat Auto, il n'y a auncune mention de la mise en VEI si les dommages atteignent les 85% de la valeur.
L'assurance se justifie sur le fait que des frais supplémentaires non visible avant démontages peuvent venir alourdir les frais de reparations.Et donc pour éviter les mauvaises surprises, elle ne prend pas en charge les reparations dans sa totalité.
Le véhicule n'aurait il pas du être classé en procédure RPV (Reparation Proche de la Valeur)
L'assurance est t-elle dans son bon droit?
Elle invoque l'article L-327 du code des assurances, je cite
Or il est bien precisé en gras, " le montant des réparations est supérieur à la valeur de la chose assurée"Article L327-1
(inséré par Loi nº 2003-495 du 12 juin 2003 art. 20 3º Journal Officiel du 13 juin 2003)
Les entreprises d'assurances tenues à un titre quelconque à indemniser les dommages à un véhicule dont un rapport d'expertise fait apparaître que le montant des réparations est supérieur à la valeur de la chose assurée au moment du sinistre doivent dans les quinze jours suivant la remise du rapport d'expertise proposer une indemnisation en perte totale avec cession du véhicule à l'assureur. Le propriétaire du véhicule dispose de trente jours pour donner sa réponse.
Je ne vois aucune mention des 85% de la valeur duvéhicule.
Les reparations ne depassent pas la valeur du véhicule?
Dans les deux cas, les deux propositions ne me conviennent pas, car c'est un véhicule acheté il y a 4 mois pour lequel le garagiste avait procédé à une renovation du véhicule ( vidange, changement des pneux, recharge clim, distribution,plaquette de frein, pompe à eau) et le véhicule n'a que 62.000 km au compteur sans compter que la carrosserie était impeccable.
Avec la carte grise, ce véhicule m'a couté 6050€. Or il m'est impossible de trouver un véhicule similaire pour 5000€ en ce moment sur le marché de l'occassion.
Quel recours puis-je avoir contre l'assurance?
Merci d'avance