Assuré VS expert et assureur : gagné... mais à quel prix !
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Ce forum accueille les discussions suivantes: assurances automoto, constat, accident responsable, formule tiers ou tous risques, achat et vente de véhicule d'occasion, par réseau de concessionnaires, garagistes ou annonces entre particuliers, bonus-malus, vice caché, revente, expertise auto...
IMPORTANT : Ce forum est un forum d'échanges entre particuliers. Si vous recherchez les conseils d'un avocat, nous vous recommandons de consulter l'annuaire des avocats membres de l'association.
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair
On se fout de ce que dit l'assureur sur le fait que votre fille n'a pas à recevoir le rapport...; c'est la Loi !
Quand à l'expert,idem, il doit le fournir et il n'y a pas à discuter la dessus.
Inutile de perdre du temps à parlementer avec l'assureur ou l'expert; votre fille doit se rendre, avec son mari, au cabinet d'expertise pour obtenir (et rien que cela) coipe du rapport, du bilan technique et des annonces prises en compte pour faire la valeur, un point c'est tout !!!
Si le responsable commence à discuter et à les baratiner, il faut que votre gendre mette le hola de suite et tape un peu (gentiment) du poing sur la table.
Il s ne doivent pas repartir du cabinet sans avoir les documents...
Avant ce RDV, ils doivent aussi aller voir le carrossier pour savoir ce que lui en pense et obtenir, si possible, un devis sur la réparation de ce véhicule.
Comme cela, ils auront de quoi prendre une décision sûre entre la réparation, la contestation de valeur, ou la cession du véhicule...
Quand à l'expert,idem, il doit le fournir et il n'y a pas à discuter la dessus.
Inutile de perdre du temps à parlementer avec l'assureur ou l'expert; votre fille doit se rendre, avec son mari, au cabinet d'expertise pour obtenir (et rien que cela) coipe du rapport, du bilan technique et des annonces prises en compte pour faire la valeur, un point c'est tout !!!
Si le responsable commence à discuter et à les baratiner, il faut que votre gendre mette le hola de suite et tape un peu (gentiment) du poing sur la table.
Il s ne doivent pas repartir du cabinet sans avoir les documents...
Avant ce RDV, ils doivent aussi aller voir le carrossier pour savoir ce que lui en pense et obtenir, si possible, un devis sur la réparation de ce véhicule.
Comme cela, ils auront de quoi prendre une décision sûre entre la réparation, la contestation de valeur, ou la cession du véhicule...
Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair
Bonjour. Ma fille a fourbi ses armes ; c'est sa profession d'être garante de l'application des lois gouvernementales....Jeanmi a écrit :On se fout de ce que dit l'assureur sur le fait que votre fille n'a pas à recevoir le rapport...; c'est la Loi !
Quand à l'expert,idem, il doit le fournir et il n'y a pas à discuter la dessus.......................

Petit plus à 13h00
Que d'émotions !!
Ma file n'a pas flanché et a obtenu le rapport d'expertise... mais rien d'autre : pas de bilan technique, pas de copie des annonces ayant servi au chiffrage de la VRADE ; ça va se régler par LRAR.
Encore des erreurs (pas négligeables) sur ce rapport mais ouf !!... c'est enfin la bonne voiture qu'il décrit.
Premier souci : pas de valeur neuve indiquée...
Suite dans quelques heures, j'ai une urgence.
Merci de m'avoir lu.
Dernière modification par Scotch35 le jeu. mars 21, 2013 5:49 pm, modifié 2 fois.
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke
Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair
Si elle a déjà le rapport, c'est une bonne chose...; qu'elle fonce voir le carrossier pour avoir un devis, mais sans lui fournir le rapport justement...
C'est pour voir si le carrossier est honnête et s'il va faire un devis par lui même sans suivre le rapport de l'expert.
Que votre fille lui dise qu'elle l'a demandé, que l'expert refuse de le donner, mais que cela n'empêche pas de faire un devis...
Je suis certain qu'il va y avoir une grosse différence entre le devis et l'estimation de l'expert...
C'est pour voir si le carrossier est honnête et s'il va faire un devis par lui même sans suivre le rapport de l'expert.
Que votre fille lui dise qu'elle l'a demandé, que l'expert refuse de le donner, mais que cela n'empêche pas de faire un devis...
Je suis certain qu'il va y avoir une grosse différence entre le devis et l'estimation de l'expert...
Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair
Bonjour.
Merci Jeanmi.
Remotivée grâce à vos interventions sur mon sujet (et plus ?... suite à mon MP ?) et munie de mes conseils, elle a obtenu en partie gain de cause.
Le patron du cabinet d'expertise a tenté de refuser de lui remettre le rapport, prétendant qu'il ne pouvait lui être remis qu'après la réparation ou la cession du véhicule puis il a cédé au vu des arguments frappants de ma fille.
Pour la VRADE, il a promis de revoir le dossier, au vu des éléments qu'elle lui a remis. Lui, il avait préparé (!!??) des annonces pour des véhicules différents et/ou des finitions différentes.
Cause obligations professionnelles, elle n'a pas pu passer chez le carrossier avant de se rendre au RDV avec le patron du cabinet, comme vous l'aviez judicieusement conseillé, ni après.... C'est le handicap dans cette affaire : les horaires de l'expert, du réparateur, de l'assureur et des services publics sont plus courts que ceux du travail de ma fille et de son époux ! Les contacts sont essentiellement téléphoniques.
Je suis en train d'analyser le rapport ; il y aura un marbre, un contrôle technique, un essai routier ; il est très exhaustif mais il n'est pas "clean". J'y reviendrai.
Il porte la mention RIV - VGE donc l'expert n'a pas osé atteindre le seuil qui lui permettait de lancer en toute légalité la procédure VEI (à ce stade, était-ce encore possible ?), signifiant l'adieu à la voiture et une galère pour renégocier la VRADE. Il s'est arrêté à une estimation des réparations inférieure de 110 € à la VRADE. Ce faible différentiel peut signifier beaucoup de choses....
Le stratagème à utiliser avec le réparateur reste jouable, même s'il a eu vent de la remise du rapport. Ma fille peut toujours dire qu'il est incomplet... et demander de lui préparer l'ordre de réparation afin qu'elle puisse le consulter calmement avant de le signer. Cela ne l'engage pas dans sa décision finale de faire réparer ou de céder le véhicule (ce qui ne semble plus être l'option "avantageuse" qu'elle va choisir). Vu que le réparateur avait déjà rédigé un premier O.R. le 22/02 beaucoup plus "réaliste" que la fameuse "Évaluation Remise en État" (ERE) envoyée le même jour par l'expert, nous pouvons lui faire confiance pour rester réaliste. Dommage que l'O.R. ne soit pas chiffré. D'ailleurs, est-ce normal ?.
Certes, vu d'un œil extérieur, non informé des dysfonctionnements dans son traitement, ce dossier semble normal : une expertise effectuée le 07/02, en la seule présence du propriétaire (ce qui est faux puisqu'il ne l'était pas et que le réparateur qui était bien présent, lui, n'a pas été nommé sur le rapport), et qui a généré 5 semaines plus tard un rapport daté du 14/03 où il apparaît que le véhicule sinistré est économiquement réparable et qu'il est proposé à l'assuré deux options :
- céder son véhicule à une casse contre le versement par son assureur d'une indemnité de 8500 € (moins la valeur résiduelle de 595 € ?) ;
- donner son accord au réparateur pour effectuer les réparations de son véhicule selon (je cite) " l'évaluation de la remise en état chiffrée sur dommages apparents (véhicule au sol), suite aux opérations de démontage partiel et contrôle non réalisé ; sous toutes réserves d'application des garanties du contrat d'assurance ; toute opération complémentaire ne sera prise en compte qu'avec l'accord préalable de l'expert " et dont le montant est estimé à 8390 €, sachant que l'expert déconseille la réparation (je cite) " compte tenu de la valeur de remplacement du véhicule et du coût de la réparation estimé sans mise en pièces ni contrôles " et, plus loin, "compte tenu de la déformation du véhicule constatée suite au démontage partiel".
C'est oublier le premier document fourni, l'ERE, une sorte de devis, daté du 22/02, qui estime le coût des réparations à 4730 € suite à une expertise effectuée ce même 07/02, en absence du propriétaire (qui n'avait pas réussi à savoir à quelle date cet expertise aurait lieu), en présence du réparateur (exact), sur dommages apparents, sans démontage, sans copie des constats amiables et qui décrit un véhicule différent de celui expertisé (en nombre de portes et couleur) ! Document qui a quand même permis au réparateur d'établir un ordre de réparation antidaté au 07/02.
Je crois que l'examen de ces documents par un expert un peu plus scrupuleux serait très instructif.
Quand je repense à mon appel du 25/02 à l'expert qui, en réponse à mes inquiétudes quant à la faible quantité de pièces impactées par un choc aussi violent, m'avait répondu que c'était un accident banal, et que je lis son dernier rapport, il y a de quoi être encore plus inquiet sur son sérieux.
Nous souhaitons annuler le mandat donné à cet expert pour le suivi de la réparation VGE, même si ce mandat a déjà été signé le 26/02 par un propriétaire mal informé (n'ayant pas eu connaissance du contenu du rapport), même si l'assureur tente de nous dissuader d'en mandater un autre, sous prétexte qu'il sera à notre charge. Ce qui est faux car il ne s'agira pas d'une contre-expertise (pour l'instant), il s'agira du suivi réparation VGE. Dans le texte de loi, il est clairement indiqué que cet expert peut-être autre que celui qui a effectué la 1ère expertise. Dans notre cas, c'est indispensable.
Merci Jeanmi.
Remotivée grâce à vos interventions sur mon sujet (et plus ?... suite à mon MP ?) et munie de mes conseils, elle a obtenu en partie gain de cause.
Le patron du cabinet d'expertise a tenté de refuser de lui remettre le rapport, prétendant qu'il ne pouvait lui être remis qu'après la réparation ou la cession du véhicule puis il a cédé au vu des arguments frappants de ma fille.
Pour la VRADE, il a promis de revoir le dossier, au vu des éléments qu'elle lui a remis. Lui, il avait préparé (!!??) des annonces pour des véhicules différents et/ou des finitions différentes.
Cause obligations professionnelles, elle n'a pas pu passer chez le carrossier avant de se rendre au RDV avec le patron du cabinet, comme vous l'aviez judicieusement conseillé, ni après.... C'est le handicap dans cette affaire : les horaires de l'expert, du réparateur, de l'assureur et des services publics sont plus courts que ceux du travail de ma fille et de son époux ! Les contacts sont essentiellement téléphoniques.
Je suis en train d'analyser le rapport ; il y aura un marbre, un contrôle technique, un essai routier ; il est très exhaustif mais il n'est pas "clean". J'y reviendrai.
Il porte la mention RIV - VGE donc l'expert n'a pas osé atteindre le seuil qui lui permettait de lancer en toute légalité la procédure VEI (à ce stade, était-ce encore possible ?), signifiant l'adieu à la voiture et une galère pour renégocier la VRADE. Il s'est arrêté à une estimation des réparations inférieure de 110 € à la VRADE. Ce faible différentiel peut signifier beaucoup de choses....
Le stratagème à utiliser avec le réparateur reste jouable, même s'il a eu vent de la remise du rapport. Ma fille peut toujours dire qu'il est incomplet... et demander de lui préparer l'ordre de réparation afin qu'elle puisse le consulter calmement avant de le signer. Cela ne l'engage pas dans sa décision finale de faire réparer ou de céder le véhicule (ce qui ne semble plus être l'option "avantageuse" qu'elle va choisir). Vu que le réparateur avait déjà rédigé un premier O.R. le 22/02 beaucoup plus "réaliste" que la fameuse "Évaluation Remise en État" (ERE) envoyée le même jour par l'expert, nous pouvons lui faire confiance pour rester réaliste. Dommage que l'O.R. ne soit pas chiffré. D'ailleurs, est-ce normal ?.

- céder son véhicule à une casse contre le versement par son assureur d'une indemnité de 8500 € (moins la valeur résiduelle de 595 € ?) ;
- donner son accord au réparateur pour effectuer les réparations de son véhicule selon (je cite) " l'évaluation de la remise en état chiffrée sur dommages apparents (véhicule au sol), suite aux opérations de démontage partiel et contrôle non réalisé ; sous toutes réserves d'application des garanties du contrat d'assurance ; toute opération complémentaire ne sera prise en compte qu'avec l'accord préalable de l'expert " et dont le montant est estimé à 8390 €, sachant que l'expert déconseille la réparation (je cite) " compte tenu de la valeur de remplacement du véhicule et du coût de la réparation estimé sans mise en pièces ni contrôles " et, plus loin, "compte tenu de la déformation du véhicule constatée suite au démontage partiel".

Je crois que l'examen de ces documents par un expert un peu plus scrupuleux serait très instructif.
Quand je repense à mon appel du 25/02 à l'expert qui, en réponse à mes inquiétudes quant à la faible quantité de pièces impactées par un choc aussi violent, m'avait répondu que c'était un accident banal, et que je lis son dernier rapport, il y a de quoi être encore plus inquiet sur son sérieux.
Nous souhaitons annuler le mandat donné à cet expert pour le suivi de la réparation VGE, même si ce mandat a déjà été signé le 26/02 par un propriétaire mal informé (n'ayant pas eu connaissance du contenu du rapport), même si l'assureur tente de nous dissuader d'en mandater un autre, sous prétexte qu'il sera à notre charge. Ce qui est faux car il ne s'agira pas d'une contre-expertise (pour l'instant), il s'agira du suivi réparation VGE. Dans le texte de loi, il est clairement indiqué que cet expert peut-être autre que celui qui a effectué la 1ère expertise. Dans notre cas, c'est indispensable.
Dernière modification par Scotch35 le jeu. mars 21, 2013 5:59 pm, modifié 1 fois.
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke
Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair
Attention à ne pas confonfre ordre de réparation et devis !!!
A ce stade, votre fille doit obtenir du carrossier un devis clair et le plus précis possible, ce qui ne devrait pas trop poser de problème, vu que l'auto a été partiellement démontée côté du choc...
Ce qui me semble bien, c'est que c'est le responsable du cabinet qui a repris la gestion du dossier...; il s'est peut-être paerçu qu'il y a vait effectivement un problème dans la gestion de ce dossier; l'expert en question a d'ailleurs peut-être pris une remontée de bretelles carabinée...
Votre fille pourrait très bien renvoyer un dernier courrier RAR à ce patron en lui faisant un bel historique des faits, avec copie des documents, en dénoncant les incohérences nombreuses entre les dates, les personnes présentes qui ne l'étaient pas,...
Si en plus l'auto est réparée pour 6000 euros au lieu des 8900, cela sera le coup de grâce !!!
A ce stade, votre fille doit obtenir du carrossier un devis clair et le plus précis possible, ce qui ne devrait pas trop poser de problème, vu que l'auto a été partiellement démontée côté du choc...
Ce qui me semble bien, c'est que c'est le responsable du cabinet qui a repris la gestion du dossier...; il s'est peut-être paerçu qu'il y a vait effectivement un problème dans la gestion de ce dossier; l'expert en question a d'ailleurs peut-être pris une remontée de bretelles carabinée...
Votre fille pourrait très bien renvoyer un dernier courrier RAR à ce patron en lui faisant un bel historique des faits, avec copie des documents, en dénoncant les incohérences nombreuses entre les dates, les personnes présentes qui ne l'étaient pas,...
Si en plus l'auto est réparée pour 6000 euros au lieu des 8900, cela sera le coup de grâce !!!
Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair
Ah, j'oubliais le plus important...; votre fille a parfaitement le droit de choisir l'expert de son choix pour le suivi VE...; n'étant pas en plus en tord, elle peut faire valoir la réparation intégrale du préjudice (art. 1382 du Code Civil), donc la prise en charge des frais de l'expert de son choix, que son assureur ne peut pas lui imposer (cela aussi, c'est noir sur blanc dans la loi...).
Attention, cet expert doit être missionné avant le début des travaux...; point important, s'il y a en plus un gros écart entre le premier rapport et le devis du carrossier, il faut que l'expert comprenne pourquoi et ne demande pas la stricte application du premier rapport non justifié...
Attention, cet expert doit être missionné avant le début des travaux...; point important, s'il y a en plus un gros écart entre le premier rapport et le devis du carrossier, il faut que l'expert comprenne pourquoi et ne demande pas la stricte application du premier rapport non justifié...
Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair
Bonjour à tous.
Suite rappel chez l'expert ce matin, du nouveau dans notre affaire : tout est bloqué cause panne générale sur le réseau informatique du cabinet d'expertise.... 7 experts au chômage !
Cela fait 14 jours que l'expert a rédigé son rapport ; le réparateur attend toujours son feu vert pour préparer le nouvel ordre de réparation.
Cela fait 7 jours que ma fille a remis à l'expert les documents appuyant sa demande de ré-estimation de la VRADE ; elle attend sa réponse...
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Le rapport d'expertise ayant enfin été obtenu, 1 mois 1/2 après le sinistre, nous savons désormais à quoi nous en tenir au niveau du préjudice matériel et financier. La situation présente peut se résumer ainsi :
Une question : Le coût des réparations risquant d'augmenter au fur et à mesure du démontage, existe-t-il toujours un risque que le véhicule se retrouve en situation de non-réparabilté économique (VEI). Ou, formulé autrement, la déclaration VGE ayant été enregistrée par les autorités, existe-t-il un verrou qui empêche le déclenchement de la procédure VEI en cours de démontage, voire en cours de réparation ?
En effet, pratiquement tous les appels au cabinet d'expert sont pris par le patron (expert lui-même) du cabinet d'expertise, Mr H. Il est parfaitement au courant des agissements de notre expert, Mr R.
Lors de mes deux seuls appels perso au cabinet, c'est Mr H. que j'ai eu :
- le 22/02 pour réclamer le rapport d'expertise ;
- le 25/02 pour, primo, re-réclamer le rapport puisque, suite à mon 1er appel, le cabinet n'avait envoyé que le document titré "Évaluation Remise en État", daté du 22/02 ; pour, secundo, signaler les erreurs flagrantes constatées sur ce document : description d'un véhicule notablement différent, lacunes dans la prise en compte des dégâts très apparents et références de pièces incompatibles avec le véhicule (confirmé par concessionnaire Fiat de métropole).
À réception de cette ERE, le réparateur avait rédigé un premier ordre de réparation (OR) que mon gendre a signé le 26/02 après y avoir ajouté, sur demande expresse de Mr H., la mention "Accord pour démontage et chiffrer la réparation ; une nouvelle autorisation sera donnée pour la réparation du véhicule".
Cet OR ne peut être confondu avec un devis car il ne contient ni chiffrage ni liste de pièces, juste une liste de travaux à effectuer, comme chez un garagiste pour faire une révision.
Malgré cela, le réparateur a déjà répondu à ma fille qu'il n'accepterait aucune demande "particulière" de l'assuré, pas même l'ordre de commencer les réparations, et qu'il ne s'en tiendrait qu'aux ordres directs de l'expert. Ma fille ne pourra donc pas le convaincre d'établir un vrai devis, en bonne et due forme, pour sa propre information (à elle), quand bien même il en irait de son intérêt de futur exécutant (le carrossier) d'établir un devis conforme aux travaux réellement nécessaires à la levée de la procédure VE.
C'est un professionnel et il a son mot à dire, puisqu'il "s'engagera" comme l'écrit si bien l'expert. Mais seulement si l'expert lui en donne l'autorisation....
Rassurée par l'aspect flatteur des véhicules réparés en attente de livraison sur le parc du carrossier (dont une magnifique Porsche) et ayant perdu espoir de voir la VRADE revue à la hausse, ma fille a demandé à l'expert de lancer la procédure de réparation.
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Coup de gueule
Dans notre cas (j'ignore si c'est un usage), pour toute demande, l'assureur renvoie systématiquement à l'expert. Cette délégation de pouvoir est très déroutante et est sans doute la cause de nombreux quiproquos.
Un accident de la route n'est pas un événement normal de la vie courante. La victime a de quoi être déboussolée; Il aurait été plus humain que, dès l'ouverture du dossier de sinistre, l'assureur adresse à son assuré-victime un courrier lui donnant le n° du dossier, l'informant de sa non responsabilité et de l'étendue de la prise en charge des frais par l'assurance, lui communiquant les coordonnées de l'expert et les documents à fournir (pour l'estimation de la VRADE...) et lui notifiant qu'il donnait délégation à l'expert pour correspondre avec la victime à sa place. Non, rien de tout cela, d'où des inquiétudes et des malentendus entretenus par les propos contradictoires tenus lors de trop nombreux appels téléphoniques.
Ainsi, sur cette même lettre du 14/03, l'expert écrit. "Dès réception de ces documents," (la cession du véhicule) "j'adresserai mon rapport à xxx Assurances qui nous indemnisera sur la base de la valeur de votre véhicule suivant les closes (!) de votre contrat d'assurance."
Lors de son rendez-vous du 20/03, dubitative, ma fille a demandé à M r H. jusqu'à quel montant au-dessus de la VRADE, l'assureur prendrait les frais de réparation en charge, montant qu'elle souhaitait voir écrit noir sur blanc, il s'est permis de répondre tout de go : il n'y aura pas de courrier mais (je traduis), l'assureur remboursera tous les frais de réparation sauf ceux des organes de sécurité usés et non imputables à l'accident (pneus, freins, etc..., un refrain classique en cas de procédure VE-VGE) et si les frais de réparation dépassent le montant prévu sur le rapport, c'est l'expert, Mr R. qui paiera de sa poche. On rêve !!!
Pourtant, sur le rapport d'expertise obtenu par la suite, il est écrit "sous toutes réserves d'applications des garanties du contrat d'assurance". On nous rétorquera que ce sont des documents standardisés. Il aurait plus simple et plus cohérent que ce soit l"assureur qui adresse un courrier à la fois plus "personnalisé" et plus "circonstancié".
Bon, il n'y aura jamais de courrier de l'assureur et la victime doit faire preuve de circonspection dans l'examen des documents remis par l'expert.
Ainsi, la proposition de cession faite dans le courrier-type de l'expert du 14/03 pourrait être considérée comme étant celle que légalement l'assureur doit envoyer dans les 14 jours après réception du rapport d'expertise (par l'assureur je suppose puisque ma fille ne l'aurait jamais reçu), proposition à laquelle l'assuré doit donner réponse sous 30 jours.
Je cite :
Sauf que là encore, l'assuré doit faire preuve de perspicacité et comprendre que cette proposition peut l'induire en erreur et l'amener à céder pour une "bouchée de pain" un véhicule qu'il a le droit de faire réparer avec prise en charge totale des frais par l'assurance (assuré non responsable = l'article 1382 du Code Civil prend le pas sur le Code des assurances et les clauses particulières du contrat d'assurance). Et que pour les mêmes bonnes raisons, il ne doit pas tenir compte des "bienveillantes" mises en garde de l'expert quant à la possibilité de voir le coût des réparations estimées après démontage dépasser la VRADE et de son conseil "avisé" de ne pas faire réparer.
Ainsi, lorsque ma fille a invoqué et montré les textes de loi qui obligeaient l'expert à remettre une copie du rapport à l'assuré, Mr H. a osé répondre "Je ne suis pas juriste, je ne connais pas toutes ces lois que vous me citez." Effrayant !
De son côté, l'assuré ne peut pas tout connaître du Code des Assurances et du Code de la Route. Nul n'est censé ignorer la loi, certes... mais, depuis l'avènement d'Internet, le "nul" a accès à la LOI, librement et gratuitement. Dont acte !
À l'opposé, l'expert se doit de connaître et de respecter les lois qui réglementent l'exercice de sa profession, dont le Code de la Route. S'il a des lacunes, il serait grand temps qu'il s'inscrive à une session de formation continue décrite ici : Arrêté du 26 juillet 2011.... pour les experts en automobile
Au cours de ce stage, il découvrirait que la mention ".... les feuillets VGA n° 4 et n° 5 si la carte grise a fait l'objet d'un retrait par les forces de l'ordre" n'aurait pas dû apparaître sur son courrier du 14/03 : depuis 2009, lors du déclenchement de la procédure VE à leur initiative, les FDO rédigent un avis de retrait composé de 3 feuillets (et non plus 5) et remettent le 1er feuillet au titulaire de la carte grise. Pas très sérieux....
De plus, les experts ont un code de déontologie. L'expert, Mr R., est adhérent de la FIEA-ANEA (cf. site internet de la FIEA) et pourrait avoir des comptes à lui rendre pour ses écarts audit code. Le patron du cabinet d'expertise, Mr H, ne semble pas y avoir adhéré.
L'attitude de l'assureur est aussi exaspérante.
Pour exemple, le procès-verbal de police. Concernant la constitution du dossier médical pour dommages corporels (mon gendre, passager, a subi de légères contusions), le Code des assurances dit bien :
Autre exemple, le véhicule de remplacement. Lassée par les tracasseries que lui fait l'assureur, ma fille a abandonné : elle a rendu la voiture de location, elle se déplace par autocar.... ce qui un impact non négligeable sur sa disponibilité professionnelle.
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Remarques concernant le rapport d'expertise :
Pour son "calcul" de la VRADE, l'expert a fait abstraction des tarifs importateurs spécifiques à ce DOM. Il aurait pris une Team (finition de base) "métropole" et ajouté quelques options !!! Alors que l'Attractive est plutôt une Dynamic (finition moyenne) sur-optionnée. C'est pour cela que ma fille exige la prise en compte de la facture d'achat.
Pour le mandant de l'expertise, l'expert persiste à désigner "l'assistance protection juridique" de l'assurance. Je l'avais contactée, elle niait tout intervention dans ce sinistre.
Serait-ce parce que l'assuré n'étant pas responsable, la prise en charge totale est acquise et l'assureur va exercer un recours contre le responsable via cette branche de la compagnie d'assurance ; il faut savoir que le responsable n'était plus couvert par son assurance pour défaut de paiement des primes.....
Erreur sur personnes présentes : mon gendre n'était pas présent : il est indiqué présent ; le chef d'atelier, présent, n'est plus mentionné.
La valeur neuve n'est pas indiquée. Cette information est pourtant essentielle, n'est ce pas ?
Certains défauts apparents ne sont pas mentionnés : la détérioration de la jante avant droite pendant le remorquage, l'éclat à un angle du feu arrière gauche et le grincement à l'ouverture de la porte arrière droite.
Le plancher coffre sera changé ; il y aura ancrage, verinage, équerrage, réalignement bloc arrière, marbre, géométrie, essai routier, contrôle technique ; 8 jours de travaux : cela semble être sérieux !
Quelques erreurs dans les références de pièces mais nous faisons confiance au réparateur pour les détecter.....
Pour finir : une petite note d'humour. En fin de rapport d'expertise, il est écrit :
HORS SINISTRE : PAVILLON DEFORME (IMPACTE).
En fait, l'impact est la séquelle de la chute d'une mangue sur le toit. Se garer sous un cocotier est imprudent. Éviter les manguiers et autres arbres fruitiers devient ingérable !
PS : Vu le pouvoir des assureurs et des experts :
- je vais renégocier mes contrats d'assurance auto, en particulier, dans la garantie Dommages Accidentels, faire remplacer VRADE par VRADE avec indemnité minimum:1500 €, ce que j'ai sur l'un d'eux.
- j'ai adhéré à la LDDA...

Cela fait 14 jours que l'expert a rédigé son rapport ; le réparateur attend toujours son feu vert pour préparer le nouvel ordre de réparation.
Cela fait 7 jours que ma fille a remis à l'expert les documents appuyant sa demande de ré-estimation de la VRADE ; elle attend sa réponse...
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Le rapport d'expertise ayant enfin été obtenu, 1 mois 1/2 après le sinistre, nous savons désormais à quoi nous en tenir au niveau du préjudice matériel et financier. La situation présente peut se résumer ainsi :
- Le véhicule est gravement endommagé (VGE) mais, le montant des réparations estimées avant démontage étant légèrement inférieur à la valeur de remplacement (RIV), il reste économiquement réparable (pas VEI) ; entre accepter la cession du véhicule contre versement de l'indemnité correspondant à la valeur de remplacement estimée par l'expert (VRADE) et faire réparer le véhicule, nous devons choisir la réparation, parce que la VRADE est sous-estimée et parce que, du fait que nous n'avons aucune responsabilité dans le sinistre, l'assureur nous doit entière réparation, à sa charge d'exercer les recours qu'il jugera utiles contre le responsable du sinistre.

Oups ! J'ai utilisé le terme expert par simplification ; en fait cela équivaut à cabinet d'expertise.Jeanmi a écrit : .............
Ce qui me semble bien, c'est que c'est le responsable du cabinet qui a repris la gestion du dossier...; il s'est peut-être aperçu qu'il y avait effectivement un problème dans la gestion de ce dossier; l'expert en question a d'ailleurs peut-être pris une remontée de bretelles carabinée...
Votre fille pourrait très bien renvoyer un dernier courrier RAR à ce patron en lui faisant un bel historique des faits, avec copie des documents, en dénonçant les incohérences nombreuses entre les dates, les personnes présentes qui ne l'étaient pas,...
Si en plus l'auto est réparée pour 6000 euros au lieu des 8900, cela sera le coup de grâce !!!
En effet, pratiquement tous les appels au cabinet d'expert sont pris par le patron (expert lui-même) du cabinet d'expertise, Mr H. Il est parfaitement au courant des agissements de notre expert, Mr R.
Lors de mes deux seuls appels perso au cabinet, c'est Mr H. que j'ai eu :
- le 22/02 pour réclamer le rapport d'expertise ;
- le 25/02 pour, primo, re-réclamer le rapport puisque, suite à mon 1er appel, le cabinet n'avait envoyé que le document titré "Évaluation Remise en État", daté du 22/02 ; pour, secundo, signaler les erreurs flagrantes constatées sur ce document : description d'un véhicule notablement différent, lacunes dans la prise en compte des dégâts très apparents et références de pièces incompatibles avec le véhicule (confirmé par concessionnaire Fiat de métropole).
L'Évaluation Remise en État (ERE), que j'appelle "devis" du fait de son contenu, a la même présentation qu'un rapport d'expertise mais n'en est pas un. Il liste les pièces à changer et chiffre l'estimation des dommages, comme un rapport, mais, différence notable, ne contient aucun commentaire sur le choix et les conseils proposés à l'assuré de faire réparer ou de céder et, différence plus importante, ne chiffre ni la valeur neuve, ni la VRADE, ni la valeur résiduelle, ni la différence des valeurs.Jeanmi a écrit :Attention à ne pas confondre ordre de réparation et devis !!!
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À réception de cette ERE, le réparateur avait rédigé un premier ordre de réparation (OR) que mon gendre a signé le 26/02 après y avoir ajouté, sur demande expresse de Mr H., la mention "Accord pour démontage et chiffrer la réparation ; une nouvelle autorisation sera donnée pour la réparation du véhicule".
Cet OR ne peut être confondu avec un devis car il ne contient ni chiffrage ni liste de pièces, juste une liste de travaux à effectuer, comme chez un garagiste pour faire une révision.
Effectivement, sur sa lettre du 14/03, Mr R. écrit : "La partie du coût des travaux dépassant la valeur avant sinistre restera à votre charge. Aussi, je vous conseille de demander au réparateur d'établir un devis des travaux sur lequel il s'engagera."Jeanmi a écrit : ..........
A ce stade, votre fille doit obtenir du carrossier un devis clair et le plus précis possible, ce qui ne devrait pas trop poser de problème, vu que l'auto a été partiellement démontée côté du choc.........
Malgré cela, le réparateur a déjà répondu à ma fille qu'il n'accepterait aucune demande "particulière" de l'assuré, pas même l'ordre de commencer les réparations, et qu'il ne s'en tiendrait qu'aux ordres directs de l'expert. Ma fille ne pourra donc pas le convaincre d'établir un vrai devis, en bonne et due forme, pour sa propre information (à elle), quand bien même il en irait de son intérêt de futur exécutant (le carrossier) d'établir un devis conforme aux travaux réellement nécessaires à la levée de la procédure VE.
C'est un professionnel et il a son mot à dire, puisqu'il "s'engagera" comme l'écrit si bien l'expert. Mais seulement si l'expert lui en donne l'autorisation....
Bien que l'expert ait été mandaté prématurément (avant remise du rapport d'expertise) pour le suivi réparation VGE, en mandater un autre envenimerait encore plus la relation déjà très tendue entre assuré et assureur.Jeanmi a écrit :Ah, j'oubliais le plus important...; votre fille a parfaitement le droit de choisir l'expert de son choix pour le suivi VE...; n'étant pas en plus en tord, elle peut faire valoir la réparation intégrale du préjudice (art. 1382 du Code Civil), donc la prise en charge des frais de l'expert de son choix, que son assureur ne peut pas lui imposer (cela aussi, c'est noir sur blanc dans la loi...).
Attention, cet expert doit être missionné avant le début des travaux...; point important, s'il y a en plus un gros écart entre le premier rapport et le devis du carrossier, il faut que l'expert comprenne pourquoi et ne demande pas la stricte application du premier rapport non justifié...
Rassurée par l'aspect flatteur des véhicules réparés en attente de livraison sur le parc du carrossier (dont une magnifique Porsche) et ayant perdu espoir de voir la VRADE revue à la hausse, ma fille a demandé à l'expert de lancer la procédure de réparation.
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- J'avais préparé un "plaidoyer coup de gueule" puis je me suis momentanément abstenu de le publier, attendant la réponse de l'expert à la requête de ma fille. Là, tous ces atermoiements, ça fait trop. Donc je publie, en veillant à ne pas tenir des propos qui seraient jugés diffamatoires et espérant ne pas lasser le lecteur si je me répète.
Dans notre cas (j'ignore si c'est un usage), pour toute demande, l'assureur renvoie systématiquement à l'expert. Cette délégation de pouvoir est très déroutante et est sans doute la cause de nombreux quiproquos.
Un accident de la route n'est pas un événement normal de la vie courante. La victime a de quoi être déboussolée; Il aurait été plus humain que, dès l'ouverture du dossier de sinistre, l'assureur adresse à son assuré-victime un courrier lui donnant le n° du dossier, l'informant de sa non responsabilité et de l'étendue de la prise en charge des frais par l'assurance, lui communiquant les coordonnées de l'expert et les documents à fournir (pour l'estimation de la VRADE...) et lui notifiant qu'il donnait délégation à l'expert pour correspondre avec la victime à sa place. Non, rien de tout cela, d'où des inquiétudes et des malentendus entretenus par les propos contradictoires tenus lors de trop nombreux appels téléphoniques.
Ainsi, sur cette même lettre du 14/03, l'expert écrit. "Dès réception de ces documents," (la cession du véhicule) "j'adresserai mon rapport à xxx Assurances qui nous indemnisera sur la base de la valeur de votre véhicule suivant les closes (!) de votre contrat d'assurance."
Lors de son rendez-vous du 20/03, dubitative, ma fille a demandé à M r H. jusqu'à quel montant au-dessus de la VRADE, l'assureur prendrait les frais de réparation en charge, montant qu'elle souhaitait voir écrit noir sur blanc, il s'est permis de répondre tout de go : il n'y aura pas de courrier mais (je traduis), l'assureur remboursera tous les frais de réparation sauf ceux des organes de sécurité usés et non imputables à l'accident (pneus, freins, etc..., un refrain classique en cas de procédure VE-VGE) et si les frais de réparation dépassent le montant prévu sur le rapport, c'est l'expert, Mr R. qui paiera de sa poche. On rêve !!!
Pourtant, sur le rapport d'expertise obtenu par la suite, il est écrit "sous toutes réserves d'applications des garanties du contrat d'assurance". On nous rétorquera que ce sont des documents standardisés. Il aurait plus simple et plus cohérent que ce soit l"assureur qui adresse un courrier à la fois plus "personnalisé" et plus "circonstancié".
Bon, il n'y aura jamais de courrier de l'assureur et la victime doit faire preuve de circonspection dans l'examen des documents remis par l'expert.
Ainsi, la proposition de cession faite dans le courrier-type de l'expert du 14/03 pourrait être considérée comme étant celle que légalement l'assureur doit envoyer dans les 14 jours après réception du rapport d'expertise (par l'assureur je suppose puisque ma fille ne l'aurait jamais reçu), proposition à laquelle l'assuré doit donner réponse sous 30 jours.
Je cite :
L'assuré est en droit de se demander s'il ne faut pas attendre le 28/02 pour prendre la décision de démarrer la réparation, l'assureur pouvant d'ici là se réveiller in extremis pour reprendre ses prérogatives et demander clairement la cession du véhicule.Article L327-1 du Code de la route
Les entreprises d'assurances tenues à un titre quelconque à indemniser les dommages à un véhicule dont un rapport d'expertise fait apparaître que le montant des réparations est supérieur à la valeur de la chose assurée au moment du sinistre doivent dans les quinze jours suivant la remise du rapport d'expertise proposer une indemnisation en perte totale avec cession du véhicule à l'assureur. Le propriétaire du véhicule dispose de trente jours pour donner sa réponse.
Sauf que là encore, l'assuré doit faire preuve de perspicacité et comprendre que cette proposition peut l'induire en erreur et l'amener à céder pour une "bouchée de pain" un véhicule qu'il a le droit de faire réparer avec prise en charge totale des frais par l'assurance (assuré non responsable = l'article 1382 du Code Civil prend le pas sur le Code des assurances et les clauses particulières du contrat d'assurance). Et que pour les mêmes bonnes raisons, il ne doit pas tenir compte des "bienveillantes" mises en garde de l'expert quant à la possibilité de voir le coût des réparations estimées après démontage dépasser la VRADE et de son conseil "avisé" de ne pas faire réparer.
Dans les contacts téléphoniques avec l'expert et l'assureur, les réponses données sont exaspérantes.Jeanmi a écrit :On se fout de ce que dit l'assureur sur le fait que votre fille n'a pas à recevoir le rapport...; c'est la Loi !
Quand à l'expert, idem, il doit le fournir et il n'y a pas à discuter la dessus.
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Ainsi, lorsque ma fille a invoqué et montré les textes de loi qui obligeaient l'expert à remettre une copie du rapport à l'assuré, Mr H. a osé répondre "Je ne suis pas juriste, je ne connais pas toutes ces lois que vous me citez." Effrayant !
De son côté, l'assuré ne peut pas tout connaître du Code des Assurances et du Code de la Route. Nul n'est censé ignorer la loi, certes... mais, depuis l'avènement d'Internet, le "nul" a accès à la LOI, librement et gratuitement. Dont acte !
À l'opposé, l'expert se doit de connaître et de respecter les lois qui réglementent l'exercice de sa profession, dont le Code de la Route. S'il a des lacunes, il serait grand temps qu'il s'inscrive à une session de formation continue décrite ici : Arrêté du 26 juillet 2011.... pour les experts en automobile
Au cours de ce stage, il découvrirait que la mention ".... les feuillets VGA n° 4 et n° 5 si la carte grise a fait l'objet d'un retrait par les forces de l'ordre" n'aurait pas dû apparaître sur son courrier du 14/03 : depuis 2009, lors du déclenchement de la procédure VE à leur initiative, les FDO rédigent un avis de retrait composé de 3 feuillets (et non plus 5) et remettent le 1er feuillet au titulaire de la carte grise. Pas très sérieux....
De plus, les experts ont un code de déontologie. L'expert, Mr R., est adhérent de la FIEA-ANEA (cf. site internet de la FIEA) et pourrait avoir des comptes à lui rendre pour ses écarts audit code. Le patron du cabinet d'expertise, Mr H, ne semble pas y avoir adhéré.
L'attitude de l'assureur est aussi exaspérante.
Pour exemple, le procès-verbal de police. Concernant la constitution du dossier médical pour dommages corporels (mon gendre, passager, a subi de légères contusions), le Code des assurances dit bien :
Alors, que penser du refus de l'assureur de récupérer/remettre ce PV qu'il demande à l'assuré de réclamer lui-même auprès des services de police qui, légalement, ne peuvent lui remettre directement, et qui par ailleurs était censé être détenu par l'assureur pour juger de la part de responsabilité et de la véracité des faits décrits sur les constats amiables, quand bien même il n'y aurait aucun doute sur les parts de responsabilité ? C'est ce que semble dire la loi : "La détermination de responsabilité est établie grâce au constat d’accident qui est généralement rempli sur place, par la déclaration des témoins ou lorsqu’un procès verbal est établi par les forces de l’ordre quand il y a des blessés."Article L211-10 du Code des assurances
A l'occasion de sa première correspondance avec la victime, l'assureur est tenu, à peine de nullité relative de la transaction qui pourrait intervenir, d'informer la victime qu'elle peut obtenir de sa part, sur simple demande, la copie du procès-verbal d'enquête de police ou de gendarmerie et de lui rappeler qu'elle peut à son libre choix se faire assister d'un avocat et, en cas d'examen médical, d'un médecin.
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Autre exemple, le véhicule de remplacement. Lassée par les tracasseries que lui fait l'assureur, ma fille a abandonné : elle a rendu la voiture de location, elle se déplace par autocar.... ce qui un impact non négligeable sur sa disponibilité professionnelle.
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Vous dites mauvais modèle, finition erronée. Le rapport indique le bon modèle Punto Evo 1.3 Gasoil 5 portes mais il est vrai, pas de mention de la finition (Attractive). Heureusement, sur la facture, la finition Attractive est précisée. Elle n'existait pas en métropole sur ce modèle produit de 2009 à 2012.Jeanmi a écrit :3/ Il est bien sûr évident que l'expert en question a bien l'obligation légale de fournir une copie de son rapport, même si celui ci est provisoire...; vu les erreurs grossières déjà faites, je ne serais pas surpris de trouver d'autres mauvaises surprises sur le rapport (mauvais modèle, finition erronée,...).
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Pour son "calcul" de la VRADE, l'expert a fait abstraction des tarifs importateurs spécifiques à ce DOM. Il aurait pris une Team (finition de base) "métropole" et ajouté quelques options !!! Alors que l'Attractive est plutôt une Dynamic (finition moyenne) sur-optionnée. C'est pour cela que ma fille exige la prise en compte de la facture d'achat.
Pour le mandant de l'expertise, l'expert persiste à désigner "l'assistance protection juridique" de l'assurance. Je l'avais contactée, elle niait tout intervention dans ce sinistre.
Serait-ce parce que l'assuré n'étant pas responsable, la prise en charge totale est acquise et l'assureur va exercer un recours contre le responsable via cette branche de la compagnie d'assurance ; il faut savoir que le responsable n'était plus couvert par son assurance pour défaut de paiement des primes.....
Erreur sur personnes présentes : mon gendre n'était pas présent : il est indiqué présent ; le chef d'atelier, présent, n'est plus mentionné.
La valeur neuve n'est pas indiquée. Cette information est pourtant essentielle, n'est ce pas ?
Certains défauts apparents ne sont pas mentionnés : la détérioration de la jante avant droite pendant le remorquage, l'éclat à un angle du feu arrière gauche et le grincement à l'ouverture de la porte arrière droite.
Le plancher coffre sera changé ; il y aura ancrage, verinage, équerrage, réalignement bloc arrière, marbre, géométrie, essai routier, contrôle technique ; 8 jours de travaux : cela semble être sérieux !
Quelques erreurs dans les références de pièces mais nous faisons confiance au réparateur pour les détecter.....
Pour finir : une petite note d'humour. En fin de rapport d'expertise, il est écrit :
HORS SINISTRE : PAVILLON DEFORME (IMPACTE).


- je vais renégocier mes contrats d'assurance auto, en particulier, dans la garantie Dommages Accidentels, faire remplacer VRADE par VRADE avec indemnité minimum:1500 €, ce que j'ai sur l'un d'eux.
- j'ai adhéré à la LDDA...
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke
Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair
Oui, je crois que je vais renoncer à venir m'installer dans les ïles...; depuis quand un carrossier attend t il l'ordre d'un expert pour réparer ???
La loi est différente sur l'ïle de la Réunion ?
C'est TOUJOURS au propriétaire du véhicule de donner un quelconque ordre de quoique se soit concernant son véhicule...; si votre fille veut un dezvis précis, le réparateur doit lui faire, à condition qu'il veuille réparer l'auto...
Il ne veut pas faire de devis ? que votre fille prenne son auto et aille voir ailleurs...; elle n'a aucune obligation de rester dans ce garage qui ne veut pas lui faire de vis...
Je sent qu'il y a un coup foireux la dessous...; vous savez pourquoi il ne veut pas faire de devis ? Parce que devis il y a, il va devoir le respecter mais il veut gratter un peu en réparation en respectant à la lettre le chiffrage de l'expert qui a tenté par tous les moyens de déclasser le véhicule en VEI...
Pas de chance, même en chargeant à mort le chiffrage, c'était encore dessous la valeur...; moi, je suis sûr et certain que l'estimation est largement surévaluée mais pour ne pas faire de vague, le réparateur veut suivre l'expert, et c'est tout son intérêt puisqu'il va toucher plus de sous...
Bref, votre fille fait ce qu'elle veut, mais cela ne sent pas bon...
La loi est différente sur l'ïle de la Réunion ?
C'est TOUJOURS au propriétaire du véhicule de donner un quelconque ordre de quoique se soit concernant son véhicule...; si votre fille veut un dezvis précis, le réparateur doit lui faire, à condition qu'il veuille réparer l'auto...
Il ne veut pas faire de devis ? que votre fille prenne son auto et aille voir ailleurs...; elle n'a aucune obligation de rester dans ce garage qui ne veut pas lui faire de vis...
Je sent qu'il y a un coup foireux la dessous...; vous savez pourquoi il ne veut pas faire de devis ? Parce que devis il y a, il va devoir le respecter mais il veut gratter un peu en réparation en respectant à la lettre le chiffrage de l'expert qui a tenté par tous les moyens de déclasser le véhicule en VEI...
Pas de chance, même en chargeant à mort le chiffrage, c'était encore dessous la valeur...; moi, je suis sûr et certain que l'estimation est largement surévaluée mais pour ne pas faire de vague, le réparateur veut suivre l'expert, et c'est tout son intérêt puisqu'il va toucher plus de sous...
Bref, votre fille fait ce qu'elle veut, mais cela ne sent pas bon...
Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair
Merci d'avoir eu le courage de lire mon long plaidoyer coup de gueule. Fallait que ça sorte !
Je n'attendais plus de conseil particulier, tout a été dit. Si ce n'est une réponse de connaisseur à cette question :
La déclaration VGE ayant été enregistrée par les autorités, existe-t-il un verrou qui empêche le déclenchement de la procédure VEI en cours de démontage, voire en cours de réparation ?
En effet, sur son courrier du 14/03/2013 (celui envoyé avant que nous récupérions le rapport d'expertise), l'expert écrit "Le montant définitif des réparations peut dépasser la valeur de votre véhicule avant sinistre et les dispositions légales prévues par le code de la route s'appliqueront (articles L327-1, L327-2 et L327-3)". C'est clairement une menace de déclencher la procédure VEI si les réparations estimées actuellement à 8390 € venaient à dépasser les 8500 € de la valeur avant sinistre.
Et une deuxième question nous taraude depuis plusieurs jours :
Avons-nous légalement (moralement, c'est sûr) le droit d'annuler le mandat donné à l'expert pour le suivi de la réparation VGE, sachant qu'à ce jour, la décision de faire réparer n'a toujours pas été prise ?
En effet, pour ce suivi, nous avions mandaté l'expert une première fois le 18/02/2013, trompé par l'envoi prématuré du formulaire de mandat. Nous avons annulé ce mandat pour le motif qu'il ne peut être accordé sans avoir pris connaissance du rapport d'expertise du 07/02/2013 (que nous n'aurons jamais). L'expert a été remandaté le 25/02/2013, sous la contrainte, dans l'espoir de voir la situation se débloquer. Là encore, il a fallu se battre pour obtenir le rapport de la nouvelle expertise sans démontage du 14/03/2013. Nous avons réussi à l'obtenir le 20/03/2013. A ce jour, officiellement, la réparation n'est pas enclenchée.
Si l'accident était arrivé 2 mois plus tôt, ça aurait bardé pour tous ces malfaisants ! Car j'étais sur place....
Pour en arriver où, 8 semaines exactement après l'accident ? A attendre que Môssieu l'expert veuille bien être disponible pour recevoir de ma fille l'ordre de faire réparer, ordre que Môssieu l'expert transmettra au carrossier, lequel établira alors un ordre de réparation "très succinct" ; une fois cet OR établi, Môssieu l'expert appellera ma fille pour venir le signer ; cette signature sera le feu vert donné au carrossier pour commander les pièces en métropole. Et dans un mois, les pièces seront là et le carrossier pourra attaquer la réparation. Ne pas espérer voir la voiture réparée avant mi-mai..... ; si au démontage, il s'avère que d'autres pièces sont à remplacer, il faudra de nouveau passer commande... et cela rallongera le délai de réparation d'un mois en plus
Je sais, tout cela est anormal mais ce sont les règles imposées par l'expert ORALEMENT (ainsi que par le patron du cabinet d'expertise). Parce que le gaillard n'est pas fou : les rares documents qu'il écrit sont "conformes" à la loi (excepté quelques MENUS détails). Par exemple, sur le rapport d'expertise, il écrit : "Ce document ne constitue pas un ordre de réparation et le propriétaire du véhicule est seul habilité à ordonner les travaux", mais, dans la pratique, il refuse ce droit au propriétaire.
Il est doué dans l'art de l'enfumage verbal. Pour lui, il y a la théorie (les textes) et la pratique (les habitudes locales).
J'en ai déjà débattu ici : il est financièrement et logistiquement impossible de faire transférer le véhicule (qui commence à être en pièces) vers un autre carrossier. Le carrossier actuel est le plus réputé de l'île... et le mieux référencé sous Google : il suffit de taper "carrossier La Réunion" et on tombe dessus tout de suite. Il y a un .fr et un .com. Sur le .fr, il y a l'atelier concerné, celui de Saint-Denis. Et une page "Contactez-nous" : c'est fait (voir ci-après).
J'ai dit : ça suffit !. Plus de prise d'appel téléphonique, que de l'écrit. Dont acte : ce matin ma fille a envoyé un mail au carrossier pour lui demander d'établir un devis complet de la remise en état du véhicule (rappelant au passage que c'était conseillé par l'expert sur son courrier du 14/03/2013) et un mail à l'expert (celui qui a établi le rapport, pas le patron) pour lui demander des nouvelles de la réévaluation de la VRADE. Pas de réaction pour l'instant....
Ce soir, intrigué par l'indice de vitesse (T) et le prix excessif du pneu (150 € HT) sur le rapport d'expertise, j'ai vérifié sur une photo de l'épave : il s'agit d'un pneu FIRENZA ST07 de 185/65R15 88H . Et l'expert a prévu de mettre un 175/65 R15 xxT. Le délire continue !!! Largeur et indice de vitesse différents de ceux des 3 autres pneus !!!
Il fait honte à tous les experts qui sont tenus de vérifier que tous les équipements montés sur le véhicule sont conformes à l'homologation !
Il est évident qu'il a travaillé avec des fichiers informatiques ne correspondant pas au véhicule. Je vais m'attaquer à la vérification de la référence et de l'affectation de chacune des pièces détachées listées sur le rapport....
Si l'ensemble des agissements et des erreurs de l'expert était signalé à l'ANEA/FIEA, que pourrions-nous en tirer comme bénéfice et dans quels délais ? Car toute sanction rapide de ses pairs nous mettrait en position de force pour imposer à l'assureur le changement de cabinet d'expertise, à notre charge d'en trouver un autre plus sérieux.
Je n'attendais plus de conseil particulier, tout a été dit. Si ce n'est une réponse de connaisseur à cette question :

En effet, sur son courrier du 14/03/2013 (celui envoyé avant que nous récupérions le rapport d'expertise), l'expert écrit "Le montant définitif des réparations peut dépasser la valeur de votre véhicule avant sinistre et les dispositions légales prévues par le code de la route s'appliqueront (articles L327-1, L327-2 et L327-3)". C'est clairement une menace de déclencher la procédure VEI si les réparations estimées actuellement à 8390 € venaient à dépasser les 8500 € de la valeur avant sinistre.
Et une deuxième question nous taraude depuis plusieurs jours :

En effet, pour ce suivi, nous avions mandaté l'expert une première fois le 18/02/2013, trompé par l'envoi prématuré du formulaire de mandat. Nous avons annulé ce mandat pour le motif qu'il ne peut être accordé sans avoir pris connaissance du rapport d'expertise du 07/02/2013 (que nous n'aurons jamais). L'expert a été remandaté le 25/02/2013, sous la contrainte, dans l'espoir de voir la situation se débloquer. Là encore, il a fallu se battre pour obtenir le rapport de la nouvelle expertise sans démontage du 14/03/2013. Nous avons réussi à l'obtenir le 20/03/2013. A ce jour, officiellement, la réparation n'est pas enclenchée.
Heu... la réponse est dans la question ; pas d'autre commentaire sinon diffamation !Jeanmi a écrit :Oui, je crois que je vais renoncer à venir m'installer dans les ïles...; depuis quand un carrossier attend t il l'ordre d'un expert pour réparer ???
La loi est différente sur l'ïle de la Réunion ?
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Dès le début, j'ai senti l'embrouille dans cette affaire : voiture perdue entre le parc du remorqueur et le parc du carrossier, pas de courrier de l'assureur, expert qui ne vient pas au 1er rendez-vous alors que son cabinet est FACE au carrossier, constats amiables égarés, etc.... Des heures de téléphone pour avoir des bribes d'infos sur le devenir de l'épave...Jeanmi a écrit :.........
C'est TOUJOURS au propriétaire du véhicule de donner un quelconque ordre de quoique se soit concernant son véhicule...; si votre fille veut un devis précis, le réparateur doit lui faire, à condition qu'il veuille réparer l'auto...
Il ne veut pas faire de devis ? que votre fille prenne son auto et aille voir ailleurs...; elle n'a aucune obligation de rester dans ce garage qui ne veut pas lui faire de vis...
Je sent qu'il y a un coup foireux la dessous...; vous savez pourquoi il ne veut pas faire de devis ? Parce que devis il y a, il va devoir le respecter mais il veut gratter un peu en réparation en respectant à la lettre le chiffrage de l'expert qui a tenté par tous les moyens de déclasser le véhicule en VEI...
Pas de chance, même en chargeant à mort le chiffrage, c'était encore dessous la valeur...; moi, je suis sûr et certain que l'estimation est largement surévaluée mais pour ne pas faire de vague, le réparateur veut suivre l'expert, et c'est tout son intérêt puisqu'il va toucher plus de sous.
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Si l'accident était arrivé 2 mois plus tôt, ça aurait bardé pour tous ces malfaisants ! Car j'étais sur place....
Pour en arriver où, 8 semaines exactement après l'accident ? A attendre que Môssieu l'expert veuille bien être disponible pour recevoir de ma fille l'ordre de faire réparer, ordre que Môssieu l'expert transmettra au carrossier, lequel établira alors un ordre de réparation "très succinct" ; une fois cet OR établi, Môssieu l'expert appellera ma fille pour venir le signer ; cette signature sera le feu vert donné au carrossier pour commander les pièces en métropole. Et dans un mois, les pièces seront là et le carrossier pourra attaquer la réparation. Ne pas espérer voir la voiture réparée avant mi-mai..... ; si au démontage, il s'avère que d'autres pièces sont à remplacer, il faudra de nouveau passer commande... et cela rallongera le délai de réparation d'un mois en plus
Je sais, tout cela est anormal mais ce sont les règles imposées par l'expert ORALEMENT (ainsi que par le patron du cabinet d'expertise). Parce que le gaillard n'est pas fou : les rares documents qu'il écrit sont "conformes" à la loi (excepté quelques MENUS détails). Par exemple, sur le rapport d'expertise, il écrit : "Ce document ne constitue pas un ordre de réparation et le propriétaire du véhicule est seul habilité à ordonner les travaux", mais, dans la pratique, il refuse ce droit au propriétaire.
Il est doué dans l'art de l'enfumage verbal. Pour lui, il y a la théorie (les textes) et la pratique (les habitudes locales).
J'en ai déjà débattu ici : il est financièrement et logistiquement impossible de faire transférer le véhicule (qui commence à être en pièces) vers un autre carrossier. Le carrossier actuel est le plus réputé de l'île... et le mieux référencé sous Google : il suffit de taper "carrossier La Réunion" et on tombe dessus tout de suite. Il y a un .fr et un .com. Sur le .fr, il y a l'atelier concerné, celui de Saint-Denis. Et une page "Contactez-nous" : c'est fait (voir ci-après).
Vendredi dernier, l'assureur et le patron des experts ont décidé une fois de plus de semer le doute et la zizanie en appelant coup sur coup mon gendre et ma fille : panne informatique, problème avec la facture d'achat, expert déchargé du dossier, etc... ; on n'a rien compris !!!Jeanmi a écrit :.........
Je sent qu'il y a un coup foireux la dessous......
Bref, votre fille fait ce qu'elle veut, mais cela ne sent pas bon...


Il fait honte à tous les experts qui sont tenus de vérifier que tous les équipements montés sur le véhicule sont conformes à l'homologation !
Il est évident qu'il a travaillé avec des fichiers informatiques ne correspondant pas au véhicule. Je vais m'attaquer à la vérification de la référence et de l'affectation de chacune des pièces détachées listées sur le rapport....

Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke
Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair
Moi, quoique en dise l'expert ou le réparateur, je pense que vous devez (enfin votre fille) vous en tenir à ce que dit la Loi, à savoir que c'est le (la) propriétaire du véhicule qui donne l'rodre de réparation.
Le réparateur doit absolument lui faire un devis clair et précis, sans recours à l'expert pour suivre son chiffrage, voir le dépasser s'il peut le faire.
Je persite à dire que l'attitude du carrossier n'est pas claire du tout...
Il est tout à fait anormal que cela passe par l'expert, que celui ci transfère au réparateur,...; c'est quoi ce délire ???
Si vous pouvez avoir confirmation de cette pratique, il faut absolument en garder copie et monter un dossier à transmettre à qui de droit (ANEA et Commission Nationale des experts Automobile), d'où le fait de tout faire par mail à partir d'aujourd'hui (traces écrites).
Je vais vérifier le nom de ce carrossier car j'ai justement un casseur de l'ïle qui se trouve en métropole en train de faire ses "courses"; je vais essayer de le voir demain pour lui demander s'il le connait, et surtout s'il ne connait pas un autre carrossier.
Pour le mandat de l'expert, si celui ci a été accordé dans de mauvaises conditions, rien ne vous interdit de l'annuler puisque la réparation n'a pas commençée; l'expert n'a pas pu ouvrir de dossier en l'absence d'OR de la part de votre fille.
Donc, expert à révoquer et qu'elle en trouve un autre...
Le réparateur doit absolument lui faire un devis clair et précis, sans recours à l'expert pour suivre son chiffrage, voir le dépasser s'il peut le faire.
Je persite à dire que l'attitude du carrossier n'est pas claire du tout...
Il est tout à fait anormal que cela passe par l'expert, que celui ci transfère au réparateur,...; c'est quoi ce délire ???
Si vous pouvez avoir confirmation de cette pratique, il faut absolument en garder copie et monter un dossier à transmettre à qui de droit (ANEA et Commission Nationale des experts Automobile), d'où le fait de tout faire par mail à partir d'aujourd'hui (traces écrites).
Je vais vérifier le nom de ce carrossier car j'ai justement un casseur de l'ïle qui se trouve en métropole en train de faire ses "courses"; je vais essayer de le voir demain pour lui demander s'il le connait, et surtout s'il ne connait pas un autre carrossier.
Pour le mandat de l'expert, si celui ci a été accordé dans de mauvaises conditions, rien ne vous interdit de l'annuler puisque la réparation n'a pas commençée; l'expert n'a pas pu ouvrir de dossier en l'absence d'OR de la part de votre fille.
Donc, expert à révoquer et qu'elle en trouve un autre...