La situation se complique.

Ce courrier contient le bilan technique, le rapport d'expertise et la copie des constats amiables, enfin !
- Le bilan technique d'évaluation à dire d'expert :
Les bases de calcul de la VRADE sont identiques à celles que m'avait fourni LF sur le forum (qui donnait une VRADE de 11970 €). Excepté que le barème de la plus-value kilométrique est 10 % inférieur ; excepté que l'expert a déduit 200 € pour le petit impact sur le toit ; excepté qu'il a déduit 10 % de "correctif selon marché" pour coller aux 10200 € de la VRADE calculée le 03/04 lors de la prise en compte la facture d'achat.
Je rappelle que l'expert avait égaré la photocopie de cette facture et que c'est sur insistance de mon gendre qu'il l'avait retrouvée et avait fait ce calcul en appliquant une simple règle de 3 sur les 8500 € de la VRADE initiale du 14/03.
Conclusion : Comme il n'y a jamais eu de bilan technique ni d'annonces pour soutenir la VRADE à 8500 € et pas plus pour celle à 10200 €, ce bilan technique "bidon" a été établi par l'expert sur demande du gestionnaire pour mettre un terme à "nos demandes abusives et procédurières" comme le sous-entend subtilement le gestionnaire de sinistre (voir sa lettre ci-après). Maintenant, le gestionnaire de sinistre pourra s'appuyer sur ce document pour limiter l'indemnisation versée à l'assuré, que ce soit pour la perte totale de son véhicule ou pour le plafonnement de la prise en charge des réparations.
- Le rapport d'expertise :
Il est clairement mentionné qu'il est destiné au propriétaire du véhicule (mon gendre) : il n'a jamais reçu ce rapport !
Comparé aux précédentes versions, la présentation est totalement différente : tableaux en couleurs... et la référence des pièces a été remplacée par leur prix. J'ai tout revérifié, ligne par ligne : aucune évolution du chiffrage malgré les derniers démontages effectués et aucune correction des erreurs et anomalies.
Toujours les mêmes erreurs de répartition des opérations de dépose-redressage entre choc arrière et choc avant. Toujours les mêmes erreurs de type de peinture ; pas de travaux de peinture précisés pour les pièces redressées.
Le petit dessin montrant les zones touchées est incomplet : la zone pare-chocs arrière et la zone aile avant gauche ne sont plus considérées comme endommagées !

Il est indiqué "Accord pris avec le réparateur : NON", ce qui confirme que le réparateur n'est toujours pas d'accord avec le chiffrage de l'expert.
Nouveauté : il est indiqué aussi "Accord de règlement direct définitif : OUI " ---> que signifie cet accord ?
Autre nouveauté : la rubrique Acheteur (de l'épave) ; son nom est masqué par des ZZZZ ; il est indiqué qu'il est conventionné et qu'il y a une Convention de destination ---> qu'est-ce que cela signifie ?
Conclusion : Ce rapport ne prend toujours pas en compte les dernières constatations effectuées par l'expert et le réparateur après la dépose du train arrière du véhicule. Et comme le réparateur a refusé d'établir un devis détaillé des réparations envisagées puis s'est retiré du dossier, l'assuré ne peut plus décider le lancement d'une réparation dont il en ignore la teneur et le coût.
- La lettre d'accompagnement rédigée par le responsable local de la gestion des sinistres :
(Édité le 01/08/2013 pour effacer la copie exacte de la lettre).
- - Il dit avoir pris bonne note de notre réclamation reçue le 21 mai 2013 par le Service Qualité Relations Sociétaires.
- Il dit déplorer les dysfonctionnements signalés et précise avoir repris tous les éléments du dossier dont il avait assuré le suivi du fait que "le gestionnaire, l'expert et le réparateur ne s'en sortaient plus" avec nos "multiples demandes et procédures", dont "certaines n'avaient pas d'intérêt" pour faire avancer le dossier.
- Il ajoute que "les collaborateurs ont eu à répondre à plusieurs intervenants" ce qui a compliqué la gestion du dossier.
- Il dit constater qu'une réponse a toujours été donnée à chaque demande "et dans des courts délais".
- Il dit que notre absence de décision est la cause principale du retard dans le règlement du dossier et qu'en effet, à ce jour, nous ne lui avons toujours pas fait part de notre décision de faire réparer ou de céder le véhicule.
- Il dit que si nous contestons la VRADE, nous pouvons "solliciter une expertise contradictoire".
- Il précise qu'une voiture de location a été prise en charge plus de temps que prévu (dans le contrat d'assurance) et que "la privation de jouissance n'est pas justifiée" car notre indécision retarde le règlement du dossier.
- Il conclut en nous donant l'adresse du Médiateur GMF à contacter "si un désaccord persiste après cette réponse".
Pourquoi ce Monsieur refuse-t-il de s'engager par écrit sur la non responsabilité de l'assuré et sur l'existence et l'étendue du recours exercé contre le responsable du sinistre ?
Ce Monsieur se garde bien d'écrire que son intervention s'est limitée à demander oralement à l'assuré de trouver lui-même un garage qui veut bien prendre en charge son véhicule parce que le garagiste conventionné de la GMF s'est désisté et à lui demander oralement d'adresser au Centre de Gestion un courrier demandant la cession de son véhicule pour mettre fin au litige !
Ce Monsieur oublie que le désistement du garagiste est dû à un désaccord avec le chiffrage de l'expert et que ce désistement était connu de tous sauf de l'assuré depuis la mi-avril et que c'est à la GMF d'en assumer les conséquences.
Ce Monsieur oublie qu'il a reconnu oralement que l'offre de cession faite par son expert à la mi-mars n'était pas recevable et qu'aucune autre offre de cession "à la régulière" n'a a été proposée par la GMF.
Comme il oublie tout cela et comme la GMF Paris aura copie de ce courrier, il est aisé d'imaginer qu'il va être difficile à l'assuré de se défendre et d'obtenir quoi que ce soit du médiateur. Avec une telle lettre, l'assuré passe du statut de victime à celui de coupable !.
En vacances, ma fille et mon gendre n'ont pas la possibilité de répondre à un tel courrier (non envoyé en recommandé) et d'engager les procédures qui s'imposent. De toute façon, y répondre ne fera pas avancer le dossier : il n'y a plus rien à espérer au niveau local ; il faut attendre la réaction de la Direction de la GMF à Paris.
Édité pour supprimer certains éléments (courrier privé).