Assuré VS expert et assureur : gagné... mais à quel prix !

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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Bonjour.

La situation se complique.
:arrow: A peine une semaine après avoir été sommé par le Service Clientèle de reprendre en main le dossier, le responsable de la gestion des sinistres de Saint Denis (Réunion) a envoyé un courrier dont le contenu ressemble fort à une fin de non-recevoir.

Ce courrier contient le bilan technique, le rapport d'expertise et la copie des constats amiables, enfin !
  • Le bilan technique d'évaluation à dire d'expert :
Alors qu'il aurait dû être établi le 14/03 (VRADE à 8500 €) et réactualisé le 03/04 (VRADE à 10200 €), le bilan technique est daté du 04/06 et a été faxé le même jour au gestionnaire de sinistre qui l'attendait pour boucler son courrier. Évidemment, aucune copie d'annonces occasions alors que nous les avions aussi réclamées.

Les bases de calcul de la VRADE sont identiques à celles que m'avait fourni LF sur le forum (qui donnait une VRADE de 11970 €). Excepté que le barème de la plus-value kilométrique est 10 % inférieur ; excepté que l'expert a déduit 200 € pour le petit impact sur le toit ; excepté qu'il a déduit 10 % de "correctif selon marché" pour coller aux 10200 € de la VRADE calculée le 03/04 lors de la prise en compte la facture d'achat.
Je rappelle que l'expert avait égaré la photocopie de cette facture et que c'est sur insistance de mon gendre qu'il l'avait retrouvée et avait fait ce calcul en appliquant une simple règle de 3 sur les 8500 € de la VRADE initiale du 14/03.

Conclusion : Comme il n'y a jamais eu de bilan technique ni d'annonces pour soutenir la VRADE à 8500 € et pas plus pour celle à 10200 €, ce bilan technique "bidon" a été établi par l'expert sur demande du gestionnaire pour mettre un terme à "nos demandes abusives et procédurières" comme le sous-entend subtilement le gestionnaire de sinistre (voir sa lettre ci-après). Maintenant, le gestionnaire de sinistre pourra s'appuyer sur ce document pour limiter l'indemnisation versée à l'assuré, que ce soit pour la perte totale de son véhicule ou pour le plafonnement de la prise en charge des réparations.
  • Le rapport d'expertise :
Alors que les précédentes versions du rapport d'expertise restaient datées du 14/03, ce rapport est daté du 26/04.
Il est clairement mentionné qu'il est destiné au propriétaire du véhicule (mon gendre) : il n'a jamais reçu ce rapport !

Comparé aux précédentes versions, la présentation est totalement différente : tableaux en couleurs... et la référence des pièces a été remplacée par leur prix. J'ai tout revérifié, ligne par ligne : aucune évolution du chiffrage malgré les derniers démontages effectués et aucune correction des erreurs et anomalies.

Toujours les mêmes erreurs de répartition des opérations de dépose-redressage entre choc arrière et choc avant. Toujours les mêmes erreurs de type de peinture ; pas de travaux de peinture précisés pour les pièces redressées.
Le petit dessin montrant les zones touchées est incomplet : la zone pare-chocs arrière et la zone aile avant gauche ne sont plus considérées comme endommagées !

:!: Ce n'est plus un chiffrage RIV car il est désormais indiqué Réparations proches de la valeur (RPV). La valeur neuve du véhicule n'apparait plus ; par contre, le terme Valeur du bien après événement (595 €) est mis en évidence.

Il est indiqué "Accord pris avec le réparateur : NON", ce qui confirme que le réparateur n'est toujours pas d'accord avec le chiffrage de l'expert.
Nouveauté : il est indiqué aussi "Accord de règlement direct définitif : OUI " ---> que signifie cet accord ?
Autre nouveauté : la rubrique Acheteur (de l'épave) ; son nom est masqué par des ZZZZ ; il est indiqué qu'il est conventionné et qu'il y a une Convention de destination ---> qu'est-ce que cela signifie ?

Conclusion : Ce rapport ne prend toujours pas en compte les dernières constatations effectuées par l'expert et le réparateur après la dépose du train arrière du véhicule. Et comme le réparateur a refusé d'établir un devis détaillé des réparations envisagées puis s'est retiré du dossier, l'assuré ne peut plus décider le lancement d'une réparation dont il en ignore la teneur et le coût.
  • La lettre d'accompagnement rédigée par le responsable local de la gestion des sinistres :
Voici l'essentiel de sa lettre. Elle est datée du 04/06.
(Édité le 01/08/2013 pour effacer la copie exacte de la lettre)
.
  • - Il dit avoir pris bonne note de notre réclamation reçue le 21 mai 2013 par le Service Qualité Relations Sociétaires.
    - Il dit déplorer les dysfonctionnements signalés et précise avoir repris tous les éléments du dossier dont il avait assuré le suivi du fait que "le gestionnaire, l'expert et le réparateur ne s'en sortaient plus" avec nos "multiples demandes et procédures", dont "certaines n'avaient pas d'intérêt" pour faire avancer le dossier.
    - Il ajoute que "les collaborateurs ont eu à répondre à plusieurs intervenants" ce qui a compliqué la gestion du dossier.
    - Il dit constater qu'une réponse a toujours été donnée à chaque demande "et dans des courts délais".
    - Il dit que notre absence de décision est la cause principale du retard dans le règlement du dossier et qu'en effet, à ce jour, nous ne lui avons toujours pas fait part de notre décision de faire réparer ou de céder le véhicule.
    - Il dit que si nous contestons la VRADE, nous pouvons "solliciter une expertise contradictoire".
    - Il précise qu'une voiture de location a été prise en charge plus de temps que prévu (dans le contrat d'assurance) et que "la privation de jouissance n'est pas justifiée" car notre indécision retarde le règlement du dossier.
    - Il conclut en nous donant l'adresse du Médiateur GMF à contacter "si un désaccord persiste après cette réponse".
Étonnant de la part d'une personne dont nous ignorions l'existence 7 jours plus tôt. De toute évidence, il s'est intéressé au dossier que parce qu'il a eu droit à une "remontée de bretelles" de la direction GMF à Paris (ce qu'il avait indiqué, avec d'autres mots, lors de son appel). Et cette réponse semble rédigée pour "ouvrir le parapluie" vis-à-vis de la direction : le Centre de Gestion local aurait tout traité en temps et en heure et c'est l'assuré qui ferait traîner le dossier par des demandes répétées et abusives. Scandaleux pour qui connaît les méandres de ce dossier.

Pourquoi ce Monsieur refuse-t-il de s'engager par écrit sur la non responsabilité de l'assuré et sur l'existence et l'étendue du recours exercé contre le responsable du sinistre ?
Ce Monsieur se garde bien d'écrire que son intervention s'est limitée à demander oralement à l'assuré de trouver lui-même un garage qui veut bien prendre en charge son véhicule parce que le garagiste conventionné de la GMF s'est désisté et à lui demander oralement d'adresser au Centre de Gestion un courrier demandant la cession de son véhicule pour mettre fin au litige !
Ce Monsieur oublie que le désistement du garagiste est dû à un désaccord avec le chiffrage de l'expert et que ce désistement était connu de tous sauf de l'assuré depuis la mi-avril et que c'est à la GMF d'en assumer les conséquences.
Ce Monsieur oublie qu'il a reconnu oralement que l'offre de cession faite par son expert à la mi-mars n'était pas recevable et qu'aucune autre offre de cession "à la régulière" n'a a été proposée par la GMF.

Comme il oublie tout cela et comme la GMF Paris aura copie de ce courrier, il est aisé d'imaginer qu'il va être difficile à l'assuré de se défendre et d'obtenir quoi que ce soit du médiateur. Avec une telle lettre, l'assuré passe du statut de victime à celui de coupable !.
En vacances, ma fille et mon gendre n'ont pas la possibilité de répondre à un tel courrier (non envoyé en recommandé) et d'engager les procédures qui s'imposent. De toute façon, y répondre ne fera pas avancer le dossier : il n'y a plus rien à espérer au niveau local ; il faut attendre la réaction de la Direction de la GMF à Paris.

Édité pour supprimer certains éléments (courrier privé).
Dernière modification par Scotch35 le jeu. août 01, 2013 9:30 pm, modifié 7 fois.
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

:arrow: Le contact avec un expert indépendant, instructif mais pas rassurant.

J'avais contacté une demi-douzaine d'experts locaux pour leur demander s'ils étaient intéressés pour un éventuel suivi de la réparation VGE du véhicule. J'ai rappelé le dernier à s'être manifesté, la semaine dernière. Dans son mail, il proposait d'aller gratuitement voir le véhicule pour se faire une idée du dossier (c'est le second à proposer ce genre de préliminaire).
Il m'a annoncé qu'il est devenu expert indépendant il y a 6 ans, ne supportant plus de travailler pour les compagnies d’assurance... Nous avons conversé plus d'une heure et j'ai appris ou eu confirmation de choses édifiantes !

J'ai appris que le cabinet d'expertise qui est à l'origine de tous nos maux est en redressement judiciaire. Effectivement, j'avais vu sur soc....com une première publication légale de redressement judiciaire datée du 26/12/2012 et.... je viens de constater que la dernière est toute fraîche puisque du 05/06/2013. Ce cabinet avait déjà subi le même sort en 2006...
J'ai appris que l'expert qui a effectué l'expertise initiale du véhicule a démissionné (il le connait bien, il l'a eu comme stagiaire) ; démission liée aux méthodes de travail imposées et à la situation de l'entreprise.
Cet avis est le énième très négatif sur ce cabinet. En désignant ce cabinet d'expertise, la GMF devait déjà savoir qu'elle nous mettait à la merci d'un cabinet aux comportements plus que douteux.

Il m'a confirmé que la plupart des experts "d'assurances" ne tiennent pas compte des spécificités de finition et de tarification des véhicules locaux : ils prennent les catalogues métropolitains d'où sous-évaluation scandaleuse de la VRADE que peu de clients contestent hélas...
Il m'a confirmé que la cession directe de "l'épave" à un casseur proposée par l’expert est une combine qui permet à l'assureur de déduire la valeur résiduelle de ladite "épave" du montant de l'indemnité versée à l'assuré.

Il m'a expliqué la tension extrême qui règne entre casseurs, petits réparateurs et gros réparateurs. Les casseurs agréés des assurances et plus particulièrement celui que l'expert avait désigné pour la cession de l'épave ont des pratiques bien curieuses : ils rachètent les épaves à 8 % de la VRADE et les revendent aux petits réparateurs à 25 % ; ceux-ci retapent les véhicules, VEI, VGE ou pas et les remettent en circulation sans en indiquer la provenance (cet expert n'est pas étonné que "notre" expert GMF ait dit à ma fille qu'elle recroiserait sa belle voiture bleue sur les routes réunionnaises). Le pire, la concurrence entre réparateurs est telle que ces casseurs sont en train de faire grimper le prix de revente de ces épaves à un point tel que même les petits réparateurs commencent à ne plus pouvoir s'y retrouver économiquement ; ceux qui survivent réparent "à l'arrache" et les experts semblent ne rien trouver à redire sur la sécurité et la qualité des véhicules VGE ou VEI réparés dans ces conditions.... Quant au marasme chez les gros réparateurs, il confirme : ils n'ont plus assez de travail car beaucoup de véhicules récents finissent en VEI à cause de cette VRADE sous-estimée et ils ne peuvent se permettent d'entrer dans le bizness de "l'épave de 2ème main" rachetée aux casseurs.

Cet expert n'est pas surpris que l'expert de la GMF ait déduit 10 % sur la VRADE au titre de "correctif selon marché" : les FIAT n'ont pas bonne réputation à La Réunion ; de plus, en mauvaise situation financière, l'importateur des Fiat (et d'autres marques européennes et asiatiques) a été racheté par l'importateur des Peugeot. Cela ne donne pas envie d'en acquérir une....
Cependant, il m'a bien dit que cela n'exonérait pas l'expert GMF de son obligation de présenter des annonces de vente de véhicules d'occasion équivalents. Ces annonces doivent apporter la preuve irréfutable que cette réduction de la VRADE est justifiée. Faute d'annonces, l'expert n'a pas le droit d'appliquer un quelconque abattement sur la VRADE.

Cet expert m'a dit être étonné que l'offre de cession de l'expert GMF n'étant pas valide, la GMF n'ait pas proposé une nouvelle offre de cession puisqu'il est évident que l'assuré ne peut raisonnablement décider de faire réparer. Cependant, il trouve inacceptable que le gestionnaire de sinistre se permette de demander oralement à l'assuré de faire sa propre proposition de cession alors que, par écrit, il prétend n'attendre que le feu vert de l'assuré pour lancer la réparation du véhicule.

Pas de chance pour ma fille et mon gendre : ils ont eu le malheur de tomber sur un cabinet d'experts abonné aux redressements judiciaires, un gestionnaire de sinistre manipulateur, un réparateur qui ne veut pas se battre contre un chiffrage d'expert farfelu et un casseur qui veut leur racheter leur épave à 595 € soit EXACTEMENT 7 % de la VRADE.

Il m'a affirmé que le fait que le responsable de l'accident ne soit plus couvert par son assurance ne doit en aucun cas impacter le montant et le délai de l'indemnisation du préjudice.

:idea: Cet expert m'a donné la marche à suivre pour s'en sortir.
Il faut stopper tout contact avec les gestionnaires locaux et avec le service Réclamations du siège, incompétents pour appréhender le litige. Il faut contacter directement l'expert conseil national de la GMF et exiger la reprise à zéro du dossier, à commencer par l'expertise ; toutes les anomalies constatées de notre part, même les plus comiques (erreur de couleur et de nombre de portes) doivent être citées pour le convaincre que le dossier a été très mal géré dès le départ et que cela nous a lésé au point de créer un conflit type dialogue de sourds avec la GMF. Le plus flagrant dans ce dossier est l'extrême lenteur à sortir un rapport d'expertise "définitif", la multiplication des démontages, pas nécessairement justifiés, et l'absence d'accord du réparateur sur le chiffrage de l'expert.
Il conseille aussi de mettre en œuvre notre Protection Juridique mais il nous prévient qu'il nous sera difficile de trouver le motif qui rendrait recevable l'ouverture d'un dossier, tant la situation est complexe et les responsabilités multiples. Cela risque fort de se retrouver en justice....
En conclusion, il a admis que sa proposition d'aller bénévolement examiner le véhicule n'avait plus d'intérêt pour l'instant pour la suite à donner à cette affaire.

Cela a redonné envie de se battre pour obtenir une juste indemnisation, comme tout assuré non responsable du sinistre dont il est victime est en droit d'attendre de la part de son assurance.
Mais je ne vois pas par quoi commencer.... surtout que je n'ai pas réussi à trouver les coordonnées d'un véritable expert conseil de la GMF. Le nom que m'a donné "mon" conseiller est celui d'un expert qui opère sur BORDEAUX. Je lui ai laissé un message sur répondeur ; pas eu de rappel.....

:?: Quelqu'un peut-il m'indiquer comment obtenir les coordonnées des experts conseils de la GMF ?

Merci.
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Bonjour.

Petit rappel :
Après l'accident survenu le 01/02, la GMF avait fait transférer le véhicule le 06/02 chez un carrossier conventionné qui devait se charger de le réparer. Plusieurs visites d'expertise ont été effectuées (dont le 07/02, le 08/03 et vers le 04/04).
Depuis le 14/03, au vu du premier véritable rapport d'expertise, il apparait que le carrossier n'a jamais donné son accord pour réparer sur la base du chiffrage établi par l'expert. Depuis l'envoi de son courrier recommandé du 22/05, par lequel il nous demande d'enlever le véhicule, nous savons qu'il ne donnait plus suite à l'éventuelle réparation pour laquelle la GMF l'avait désigné.
Oralement, ce carrossier nous a affirmé qu'il avait pris la décision de se désister à cause du désaccord persistant avec l'expert sur l'étendue réelle des dégâts et l'impossibilité de réparer sur la base d'un chiffrage établi DÉBUT MARS et parce qu'un nouveau chiffrage aurait dû être établi pour prendre en compte les dégâts constatés lors du démontage complémentaire effectué DÉBUT AVRIL. Il prétend avoir déclaré MI-AVRIL à l'expert qu'il ne donnerait pas suite à une quelconque demande de réparation de ce véhicule car il était incapable d'estimer jusqu'où cela l’emmènerait (d'où l'abandon de sa promesse de nous fournir un devis).

Pour pallier à ce désistement du carrossier survenant 3 mois 1/2 après l'accident et parce que le gestionnaire de sinistre GMF l'imposait à ma fille et mon gendre, je me suis chargé des démarches auprès d'une dizaine de carrossiers-réparateurs de la région Nord-Réunion pour en trouver un qui accepterait de recevoir en dépôt le véhicule dans l'attente d'une éventuelle décision de mise en réparation pour laquelle il devait être équipé (marbre).
Pour différentes raisons, soit après avoir vu le véhicule partiellement démonté, soit après examen des rapports d'expertise, soit dès la simple prise de connaissance du carrossier démissionnaire ou du cabinet d'expertise impliqué, les carrossiers se sont désistés les uns après les autres. Il n'en restait plus qu'un en course qui, grâce à l'appui d'un ami commun, avait promis d'aller voir le véhicule avec son chef d'atelier et de nous donner une réponse de pro, objective et désintéressée.

:arrow: Du nouveau concernant l'ampleur des dégâts sur le véhicule accidenté :
J'ai rappelé ce matin ce dernier carrossier dont l'avis est essentiel pour la suite à donner à ce dossier qui traîne depuis 4 mois 1/2.
Il est allé voir le véhicule la semaine dernière chez son confrère carrossier. Son verdict est clair : le véhicule est économiquement irréparable ! Tout le bas du châssis a bougé ! La partie bombée supportant l'assise du siège arrière gauche a monté de 12 cm ! L'embrasure de la porte arrière gauche est nettement pliée au niveau du passage de roue et l'amorce du même pliage est visible dans l'embrasure de la porte arrière droite. Pour lui, le véhicule peut être réparé à condition que toute la caisse soit remplacée mais cela coûterait dans les 14-15000 €.
Il dit ne pas comprendre pourquoi l'expert a établi un premier rapport aussi superficiel (bâclé) et pourquoi son deuxième rapport ne reflètent pas suffisamment les dégâts apparents que tout professionnel, carrossier ou expert, est en mesure de constater. Il comprend que son confrère carrossier se soit désisté. Il sait que le cabinet d'expertise est en redressement judiciaire et que sa (mauvaise) réputation est connue de tous les professionnels du secteur de la réparation.

Conclusion provisoire : le véhicule accidenté ne sera pas transféré chez un autre réparateur et il est désormais à la merci d'un classement VEI ; mais qui désignera l'expert qui osera établir un rapport d'expertise appuyant la déclaration VEI auprès des autorités plus de 4 mois 1/2 après l'accident ?
:shock: Cette conclusion personnelle est à rapprocher de celle du gestionnaire de sinistre qui dans son courrier du 04/06 accuse les assurés de faire traîner le règlement du dossier en multipliant les intervenants, en cumulant les procédures abusives et en ne prenant pas de décision sur l'avenir de leur véhicule et leur conseille pour toute issue de lancer une expertise contradictoire et de saisir le Médiateur de la GMF. Quand comprendra-t-il le cœur du problème ?
:!: Le cabinet d'expertise mandaté par la GMF début février 2013 est sous le coup d'un redressement judiciaire depuis fin décembre 2012, ses agissements répréhensibles sont connus de toute la profession automobile et nous en sommes les victimes !!!
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Jeanmi
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Jeanmi »

Voilà qui apporte un plus d'eau (s'il en était encore besoin...) à votre moulin pour faire un courrier "saignant" au courtier local, à l'expert, et surtout au siège !!!
VOUS pouvez très bien missionner cet expert qui a bien voulu se déplacer pour faire un chiffrage des réparations (cela lui fera un petit boulot, mais c'est toujours cela de pris), sur la base du taux horaire et des constatations du carrossier qui a bien voulu se déplacer...
Sans peut-être parler de caisse à changer, il est quasi certain qu'avec un peu plus de MO pour déshabiller le véhicule et les pièces en plus (plancher, passage de roue avec doublure,...), tout cela sera suffisant pour déclasser le véhicule.
Ils pourront en profiter (votre fille et votre gendre) pour dénoncer l'incompétence de cet expert, signaler sa mise en RJ (peut-être que le siège n'est pas au courant) et la mauvaise foi du courtier local...

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

J'ai bien fait de rappeler ce matin ce carrossier qui avait promis d'aller voir gracieusement l'état exact du véhicule. Ses constatations vont effectivement me permettre de mieux argumenter le courrier que j'étais déjà en train de préparer à l'intention du service Réclamations du siège de la GMF. Son ton était d'emblée "saignant" car je suis outré par la réponse du responsable local de la gestion des sinistres. Je n'ai pas prévu de lui répondre personnellement du fait que sa lettre est une fin de non-recevoir... et puis ras le bol de répéter toujours la même chose à quelqu'un qui ne veut pas entendre. Au mieux, je vais le mettre en destinataire d'une copie.
Je ne veux plus discuter qu'avec le siège de la GMF d'autant plus que j'ai perçu un frémissement de réaction de sa part : une brève lettre datée du 24/05 promettant une réponse à notre demande sous 2 mois maximum..., demande qui ne peut-être que notre premier courrier recommandé daté du 29/04. Patience, patience.... Deux mois = le 24/07. Sachant que les frais de gardiennage à 30 € / jour courent depuis le 22/05, on est en plein délire.
:evil: Dans ce nouveau courrier, je compte dire au service Réclamations que nous ne ferons plus rien tant qu'une réponse personnalisée (pas une lettre-type) et circonstanciée ne nous aura pas été adressée de sa part. En effet, nous ne pouvons contacter le service Médiation qu'après épuisement des recours auprès du service Réclamations et, actuellement, nous ne pouvons contester une quelconque indemnisation puisqu'il n'y a pas eu de proposition de cession.

:idea: Ou bien, serait-il plus judicieux de ne pas attendre une réponse de l'assurance auto et d'ouvrir dès maintenant un dossier auprès de notre Protection Juridique ? J'avoue que je ne sais pas quel motif invoquer....
Jeanmi a écrit :.......VOUS pouvez très bien missionner cet expert qui a bien voulu se déplacer pour faire un chiffrage des réparations (cela lui fera un petit boulot, mais c'est toujours cela de pris), sur la base du taux horaire et des constatations du carrossier qui a bien voulu se déplacer.....
Sans peut-être parler de caisse à changer, il est quasi certain qu'avec un peu plus de MO pour déshabiller le véhicule et les pièces en plus (plancher, passage de roue avec doublure,...), tout cela sera suffisant pour déclasser le véhicule.......
L'expert qui s'était déplacé n'avait pas constaté toutes ces déformations (peut-être parce qu'il n'avait pas d'ordre de mission l'autorisant à faire un examen poussé) et avait déclaré que le véhicule restait réparable à condition de revoir un peu le chiffrage actuel, surtout pour les travaux de peinture. Si le carrossier qui s'est déplacé avait accepté de recevoir le véhicule dans son atelier, les mettre tous les deux à contribution pour produire un chiffrage réaliste aurait été la meilleure solution pour mettre fin à toutes ces embrouilles. Quitte à en assumer les frais puisque l'assureur aurait pris cela pour une contre-expertise. Quitte à en assumer les conséquences, c'est-à-dire le classement en VEI de la Punto et l'indemnisation sur la base de la VRADE actuelle, perdant alors le "moyen de chantage" que cette Punto représente tant qu'elle n'est pas classée VEI ; le terme est inapproprié mais vous comprenez ce que je veux dire. Tant qu'il n'y a pas de VEI, nous pouvons espérer une offre de cession correcte, sans franchise ni abattements. S'il y a VEI, c'est 30 jours pour accepter l'indemnisation proposée qui, je ne me fais pas d'illusion, sera la VRADE minorée et non négociable.

:?: Une question fondamentale se pose.
Dans l'état actuel des choses (VRADE indigente : 10200 €, réparations sous-estimées : 8390 €, plus d'expert pour revaloriser tout ça, plus de garagiste pour réparer), nous ne pouvons pas prendre la décision de faire réparer (je parle du principe, pas de la décision réelle qui serait insensée). De son côté, selon l'article L327-1 du Code de la route, l'assureur ne peut pas légalement déclencher la procédure VEI avec proposition d'indemnisation en perte totale parce que la remise du rapport date de bien plus de 15 jours et parce que le montant des réparations est actuellement inférieur à la valeur du véhicule avant sinistre (VAS ou VRADE).
Quel stratagème pourrait utiliser l'assureur pour nous contraindre à céder le véhicule ? Peut-il tout simplement mandater un autre expert qui rédigera un nouveau rapport faisant apparaitre un chiffrage des réparations dépassant tout juste la VRADE et justifiant le classement en VEI ?
Quel intérêt aurions-nous à mandater dès maintenant notre propre expert qui fournirait un rapport avec un chiffrage des réparations sans doute plus élevé que la VRADE, conduisant là-aussi au classement en VEI, s'il n'est pas en capacité d'établir une VRADE plus avantageuse (s'il a encore le droit d'intervenir sur cette évaluation faite par son confrère) nous permettant de retrouver un véhicule véritablement équivalent sur le marché le l'occasion ?
:oops: Cela équivaudrait à nous battre pour obtenir le classement en Véhicule Économiquement Irréparable (VEI) d'un Véhicule actuellement Économiquement Réparable (VER). Avouez que c'est insensé !
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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Bonjour à tous.

Comme la GMF Paris ne répondait toujours pas à nos courriers recommandés (4 depuis le 29/04) et n'ayant plus de nouvelles du responsable du service de gestion des sinistres de la Réunion depuis l'envoi de sa lettre "fin de non-recevoir" du 04/06, je me suis décidé à boucler ma lettre "saignante" à l'intention du Service Réclamations à Paris avant de partir en vacances.
Dont acte : j'ai posté le 01/07 un volumineux courrier recommandé composé d'une centaine de pages de pièces jointes à une lettre de 7 pages refaisant l'historique de nos réclamations, décrivant les derniers événements [dont l'échec de la recherche d'un autre réparateur, la constatation de dégâts plus importants faite par certains de ces réparateurs, l'avis des experts locaux contactés], commentant le courrier du 04/06 du gestionnaire de sinistre et, en conclusion, demandant le transfert de l'ensemble de ce dossier de 100 pages à un expert conseil de la GMF.
J'avais l'espoir que la GMF désignerait un nouvel expert au niveau local qui aurait eu pour mission de chiffrer contradictoirement avec le réparateur (celui qui s'est désisté) une remise en état réaliste du véhicule.

:cry: Au retour hier, j'ai trouvé dans ma boîte à lettre un courrier posté le 05/07 en tarif éco (ils sont radins à la GMF) qui m'a bien déçu. Certes, ce courrier est le PREMIER et tant attendu que la GMF Paris daigne nous adresser. Mais il s'agit d'une réponse de la responsable du Service Qualité Relations Sociétaires à mon courrier de mécontentement (sic) qui ne précise pas de quel courrier il est question (pas de date) et qui par son contenu me laisse craindre que les 100 pages de mon dernier courrier ne parviendront jamais à un expert conseil et ont fini dans la poubelle de cette dame sans même avoir été lues.

En effet, elle écrit que les sinistres étant gérés de façon identique quel que soit le lieu de gestion, il n'y a aucun lieu de le "relocaliser" en métropole. Et d'une !
Elle confirme les positions prises par le gestionnaire de sinistre dans sa lettre du 04/06, faisant elle-aussi l'impasse sur le désistement du réparateur, sur la facturation des frais de gardiennage et sur l'invalidité de l'offre de cession envoyée par l'expert mi-mars. Et de deux !
Elle ajoute que le désaccord portant sur les conclusions de l'expertise, ma fille et mon gendre devront missionner leur propre expert dans le cadre d'une procédure d'arbitrage qui sera mise en place s'ils en font la demande. Et de trois !

Elle ne répond à aucune de mes questions "techniques" dont l'existence ou non d'une procédure de dépassement du seuil d'incontestabilité (estimation des réparations supérieure à 6500 € HT) initiée par l'adversaire.

Heureusement, à la fin de sa lettre, elle annonce que si ma fille et mon gendre (je cite) "décidaient de céder leur véhicule, la GMF, après nouvel examen des pièces, accepte de porter la valeur à 12000 € au lieu des 10200 € retenus par l'expert pour prendre en compte le surcoût d'un achat à la Réunion". Je suppose que par valeur, il faut entendre VRADE.
En tout cas, voila un magnifique désaveu du travail bâclé de l'expert.

Elle conclut en indiquant que sa lettre a été transmise au centre de gestion des sinistres à la Réunion et en nous renvoyant au Médiateur de la GMF si un désaccord persistait après ces explications.

:roll: Entretemps, ma fille avait envoyé une lettre au responsable de ce centre de gestion le 03/07 qu'elle a redoublé par fax le 09/07, faute de réponse (d'autant plus inadmissible puisque nous savons maintenant qu'il a lui aussi reçu la lettre de la responsable Qualité Relations Sociétaires - sûrement pas par la Poste mais par mail, donc vers le 05/07). Il n'a toujours pas répondu. Ma fille lui demande les modalités de calcul de l'indemnité en cas de cession. En effet, elle s'inquiète du retrait de la franchise (elle est assurée tous risques mais le responsable de l'accident n'était plus couvert par son assurance) et du retrait des frais de gardiennage qui à raison de 30 € / jour s'élèvent désormais à 1500 €... et ce n'est pas fini.
A ce sujet, je ne comprends toujours pas pourquoi le gestionnaire de sinistre n'a pas pris ou proposé de mesure conservatoire (déplacement du véhicule chez un casseur) pour stopper ces frais. Nous, nous ne pouvons le déplacer puisque le véhicule est démonté et aucun professionnel de la réparation ne veut le recevoir.

:arrow: Je suis déjà en train de préparer une réponse à cette responsable Qualité (maintenant que j'ai un nom, je ne vais pas me gêner) et je vais remettre les pieds dans le plat concernant la négligence et la léthargie du gestionnaire de sinistre et son refus de confirmer par écrit les consignes qu'il a donné oralement et je vais fermement contester avec arguments à l'appui son refus catégorique de prendre en compte toute future demande d'indemnisation de la privation de jouissance du véhicule.
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

freddy
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par freddy »

Cher monsieur,

je vous lis avec attention depuis le début, et depuis le début, je me dis que votre sens quasi maniaque de la précision nuit à la force de votre démonstration et à une perception claire de votre objectif.

Une lettre de 7 pages et un dossier de 100 pages ... Pensez-vous que les agents de la GMF ont toute une semaine à consacrer à votre seule affaire ? ...

Le jour du procès, faudra t-il une brouette pour apporter les pièces ?

Je vous suggère de faire plus court, plus percutant, et d'arrêter de chercher à démontrer ce que tout le monde a compris, savoir que dans les DOM-TOM, tout le monde se tient, les procédures sont adaptées au contexte local, aux ultra-marins et aux autres !

12.000 euros vous conviennent-ils ou non ? Que voulez vous d'autres ? Combien de temps et d'argent êtes vous prêt à consacrer à cette affaire dont les attendus sont écrits d'avance ?
Dernière modification par freddy le mar. juil. 16, 2013 5:03 am, modifié 1 fois.
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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

freddy a écrit :Cher monsieur,

je vous lis avec attention depuis le début, et depuis le début, je me dis que votre sens quasi maniaque de la précision nuit à la force de votre démonstration et à une perception claire de votre objectif................
......Je vous suggère de faire plus court, plus percutant, et d'arrêter de chercher à démontrer ce que tout le monde à compris..........
Bonsoir Mr Freddy. Merci de me lire ; désolé si la longueur de mes exposés vous importune.
Je suis un littéraire, latiniste qui plus est, reconverti dans le technique. Disserter puis rédiger des rapports techniques, cela laisse des traces.
J'aime bien ces deux adages :
  • "Cela va sans dire mais cela ira mieux en le disant".
    "Qui ne dit mot consent".
Pour le reste, je répondrai demain.
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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Bonjour Mr Freddy.
Comme promis, me revoilà avec mes explications, quitte à lasser "tout le monde" qui a tout compris.
freddy a écrit :Cher monsieur,

je vous lis avec attention depuis le début, et depuis le début, je me dis que votre sens quasi maniaque de la précision nuit à la force de votre démonstration et à une perception claire de votre objectif.....
S'agit-il de ce sujet ? Ouvert il y a 4 mois, il a connu bien des rebondissements et les problématiques d'aujourd'hui ne sont plus celles d'il y a 4 mois. Ne serait-ce que pour éviter les réponses "à côté de la plaque", je trouve correct de faire de temps en temps un rappel des faits marquants qui ont conduit à la situation présente, ce qui dispense les lecteurs intéressés de tout relire depuis le début.
:mrgreen: S'agit-il de mes courriers, auquel cas vous seriez de la GMF.... ce qui serait inespéré puisque, jusqu'à début juillet, personne de la GMF ne semblait avoir voulu les lire.
...... Une lettre de 7 pages et un dossier de 100 pages ... Pensez-vous que les agents de la GMF ont toute une semaine à consacrer à votre seule affaire ? ........
Ce dossier était destiné à l'expert conseil, lequel n'ayant jamais été sollicité est supposé tout ignorer du sinistre et des événements qui ont suivi. Ce dossier contient tous les documents reçus et envoyés : les courriers, les mails, les accusés de réception (oui, il faut bien prouver que les courriers ont été reçus, par qui et quand), l'ordre de réparation, les 5 rapports d'expertise (5 pages chaque), le bilan technique ; plus 5 photos de l'épave pour égayer le tout. 100 pages, c'est vite fait. Et pour la lettre, entre l'en-tête avec toutes les références, l'exposé sous forme de chapitres bien structurés (dont l'historique des événements), en bon français, avec des ponctuations, puis la description finale des pièces jointes, 7 pages ne sont pas de trop.

Si la GMF avait rappelé sous 48 heures comme elle s'y engage sur sa page d'accueil internet où nous avons déposé le 26/02 un premier mail succinct de 1000 caractères, elle aurait pu prendre la mesure qui s'imposait : recadrer l'expert ; l'affaire aurait alors suivi son cours normal.
Si l'agent de la GMF qui a reçu notre premier courrier recommandé de 2 pages adressé au Service Réclamations le 29/04 avait consacré 1 heure à le traiter, il aurait pris connaissance de tous les éléments de la catastrophe annoncée et serait intervenu pour que cette catastrophe ne survienne pas.
:shock: Non, la Direction de la GMF a préféré attendre que le délai légal de réponse sous 2 mois soit atteint pour envoyer un premier courrier circonstancié. Elle a posté ce courrier le 05/07. Sachant qu'elle a réceptionné notre premier courrier recommandé le 06/05, il faut reconnaître que jouer la montre à ce point est diabolique !
Entretemps, la situation s'était envenimée et l'assuré-victime (et son représentant, votre serviteur), excédé par l'attitude des agents locaux de la GMF qui ne se gênaient pas pour lui faire porter le chapeau du retard pris dans le traitement du dossier n'a pas eu d'autre solution que de renvoyer des courriers recommandés à la GMF. Pas de réponse, dialogue de sourds, effet boule de neige garanti.
.... Le jour du procès, faudra t-il une brouette pour apporter les pièces ?....
Il n'y aura pas de procès. Il faut vraiment être naïf pour espérer gagner en Justice face au rouleau compresseur des assurances qui jouent la montre ; les exemples dissuasifs pullulent sur ce forum.
..... Je vous suggère de faire plus court, plus percutant.......
Désolé mais, plus court et plus percutant dans mes courriers, ce serait utiliser des mots qui seraient considérés comme diffamants : trafics, magouilles, arrangements, compromissions, collusion, corruption, laxisme, je-m'en-foutisme, incompétence, etc....
.... et d'arrêter de chercher à démontrer ce que tout le monde a compris, savoir que dans les DOM-TOM, tout le monde se tient, les procédures sont adaptées au contexte local, aux ultra-marins et aux autres !
Bien sûr que tout le monde sur ce forum a compris. Mais à la Direction de la GMF, on feint de ne pas comprendre et on en rajoute une couche en écrivant que les règles de gestion des dossiers sont les mêmes quel que soit leur lieu de gestion, métropole ou DOM.
Pour le contexte local, parlons-en : coût de la vie plus cher, assurances plus chères ... et voitures plus chères ; sauf que certains experts missionnés par les assurances n'en tiennent pas compte et donnent une VRADE calculée à partir des tarifs de métropole ; les voitures accidentées finissent plus vite en VEI et les réparateurs n'ont plus de boulot.
Les autres ? Je rappelle que je ne suis que le relais métropolitain de ma fille et de mon gendre qui eux vivent, travaillent (dans le privé) et paient leurs impôts à la Réunion : ce sont des ultra-marins, pas des "touristes". Et pour quel motif "non avouable" les ultra-marins auraient droit à un traitement spécial, moins favorable ?
Nous, nous n'avons pas accepté d'être les victimes de telles pratiques et nous nous sommes rebellés. Et que cela vienne de "semi-métros émigrés" semble avoir agacé au plus haut point les protagonistes locaux. Si seulement j'avais eu le droit de rapporter le contenu des conversations téléphoniques au cours desquelles ils nous ont vraiment pris pour des c...., vous seriez tordus de rire !
.....12.000 euros vous conviennent-ils ou non ?.....
:mrgreen: Seriez-vous de la GMF pour demander cela. Si c'est le cas, vous aurez la réponse de mon gendre et de ma fille lorsque le gestionnaire local de sinistre daignera donner une suite à leur dernière lettre et à celle de la responsable Qualité qui va dans le même sens : il doit proposer une offre OFFICIELLE de cession du véhicule au bénéfice de la GMF.
..... Que voulez vous d'autres ?......
Que la GMF prenne en charge les frais de gardiennage car c'est à elle d'assumer le fait que son réparateur se soit désisté au bout de 2 mois ½ de désaccord avec le chiffrage des réparations établi par son expert.

Que la GMF verse aux assurés des indemnités de privation de jouissance de leur véhicule qui d'une part, malgré l'ordre de réparation signé le 26/02, n'a jamais pu être mis en réparation du fait que l'expert a "merdé" jusqu'au bout (la remise de son 5ème rapport date du 26/04) et que le réparateur n'a jamais été d'accord avec le chiffrage des réparations établi par cet expert et qui d'autre part n'a pas pu être cédé à la GMF puisque son gestionnaire de sinistre n'a jamais proposé d'offre de cession.
...... Combien de temps et d'argent êtes vous prêt à consacrer à cette affaire dont les attendus sont écrits d'avance ?
:mrgreen: Tout le temps qu'il faudra. Et pour les frais de timbres et de photocopies, je peux assumer.
Pour les attendus, seriez-vous devin ? A moins que vous soyez de la GMF ? Dans ce cas, faites passer le message : à la prochaine échéance annuelle, j'annule tous mes contrats avec la GMF.

:arrow: Bon, après cet énième plaidoyer qui remet les choses à plat et après ces "piques" qu'il faut prendre avec humour, passons à autre chose.
Tous les nouveaux conseils, dont ceux de Freddy qui s'y connaît en assurances, sont les bienvenus.
Encore un grand merci à Jeanmi pour sa contribution et que j'aurais sans hésiter missionné pour une contre-expertise si l'affaire s'était déroulée en métropole.
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freddy
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par freddy »

Cher monsieur,

il est de règle, quand on appartient à un établissement connu mis en cause dans un forum, de ne jamais intervenir. C'est même une consigne interne à respecter, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu'au licenciement du fautif.

C'est du ressort du bon sens. Donc, je ne suis pas de la GMF.

Pour le reste, je persiste à penser que vous vous délectez à écrire de longues phrases qui, même si elles respectent les bonnes règles de grammaire et d'orthographe, sont lourdes, voire indigestes. N'est pas Proust qui veut, d'autant que vous ne prenez aucun risque stylistique.

Pour le reste, je n'ai rien à ajouter, la distance ne joue pas en votre faveur, le statut de "semi-émigré" achève de vous faire perdre une partie que vous pouvez stopper à tout instant, les dès sont trop pipés.

Bon courage et merci de vos nouvelles.

PS : dans un forum bien tenu, comme celui-ci, il est de règle de lire toutes les pages, il est donc inutile de faire de temps en temps un résumé exhaustif de l'ensemble des épisodes précédents.
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