Bonjour.
A La Réunion, aucune réponse à la demande d'une
offre de cession du véhicule clairement formulée auprès du Centre de Gestion. il y a plus de 15 jours. Les 10 jours de grève de La Poste locale (terminée ce matin) doivent y être pour quelque chose....

J'ai appelé ce matin la responsable du Service Qualité Relations à Paris. J'ai failli "péter les plombs" plusieurs fois tant son discours était formaté et sa connaissance du sujet était superficielle.
Elle déclare que son courrier du 04/07 est bien la réponse à mes propres courriers des 03 et 30/06 et ce sera
la seule.
Pas question d'expert conseil.
Elle signale que les relations avec l'assuré se font essentiellement par téléphone par souci d'efficacité (!) et dans une confiance mutuelle (!). Et que
l'échange de courriers est inutile, voire contre-productif => Effectivement, "les paroles s'envolent, les écrits restent".
Pour l'essentiel, elle a mis l'accent sur les 5 mois perdus du fait de l'absence de prise de décision des assurés entre : faire réparer le véhicule, le conserver ou le céder. Elle n'a pas voulu entendre le rappel des motifs de cette "absence de décision".
Elle a affirmé que la GMF ne versait
jamais d'indemnité de privation de jouissance du véhicule !
Aucune réaction à la mise en liquidation du cabinet d'experts, aucune réaction à l'impossibilité de trouver un autre réparateur, aucune réaction à la facturation des frais de gardiennage.
Concernant la mise en réparation, elle ose nous imputer une part de responsabilité dans le désaccord entre le réparateur et l'expert,
- => serait-ce parce que nous avons dénoncé le premier chiffrage fantaisiste (sur lequel le réparateur avait donné son accord), ce qui a abouti à un second chiffrage s'élevant quasiment au double du premier ?
et dans le désistement du réparateur.
- => serait-ce parce qu'il a été incapable de nous fournir un devis ?
Elle rappelle que l'assuré avait toute latitude pour mettre en place une procédure d'arbitrage (expertise contradictoire).
Concernant la proposition de cession, elle dit que nous jouons sur les mots :
la GMF ne peut pas proposer aux assurés la cession de leur véhicule, c'est aux assurés de la proposer !!!

Pour en finir, j'ai demandé si un courrier de l'assuré proposant la cession de son véhicule à la GMF au prix de 12.000 € net, sans aucune déduction, conviendrait. Elle m'a répondu OUI. Je lui ai répondu (en gros) : BANCO et au revoir !
Ma conclusion provisoire à cette affaire :
En réajustant la VRADE à 12.000 €, la GMF reconnaît implicitement les négligences de son expert et ne veut plus en entendre parler.
Elle espère donc que nous ne lancerons pas de contre-expertise et que nous finirons par lui céder le véhicule.
Le plafond des 6.500 € étant crevé, permettant
un recours sur l'ensemble de ses débours auprès de l'assureur adverse ou auprès du FGAO), la GMF a plus d'intérêt à racheter le véhicule de l'assuré dont elle tirera bénéfice à la revente à un professionnel qu'à en payer les réparations. Peu importe que le coût des réparations en reste aux 8.390 € estimés ou qu'il atteigne la limite de la prise en charge plafonnée aux 12.000 € de la VRADE, elle n'en tirerait aucun bénéfice.

Qu'en pensez-vous ? Merci.
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke