Assuré VS expert et assureur : gagné... mais à quel prix !

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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Jeanmi a écrit :Et vous avez parfaitement raison de faire valoir ce droit...; vous allez voir à quoi sert de faire des écrits, qu'ils soient courriers ou mails...
Avec tous les échanges qu'il y a eu, cela à laisser des traces et vous aurez vite fait de prouver que le retard pris provient de la gestion calamiteuse du dossier par l'expert, le réparateur (peut-être) et l'assureur (mais qui dépend de l'expert).
Merci Jeanmi pour votre réponse. Pour rédiger ma lettre, j'ai effectivement beaucoup d'éléments à compiler dans les courriers échangés pour argumenter que le retard est dû à l'inertie, voire l'incurie, de chacun de ces acteurs locaux.
Je reviendrai sur le sujet avec quelques questions concernant la nécessité ou non de prouver la réalité du préjudice subi (du fait de l'immobilisation du véhicule accidenté) dans le cas où on dispose d'un second véhicule familial.

:evil: Cela fait pile 1 mois que la cession du véhicule a été indemnisée par la direction de l'assurance et son centre local de gestion sinistres n'a toujours pas renvoyé le certificat de cession ! Alors que les assurés l'ont réclamé, par fax. Et sur le site du SIV, le véhicule est toujours enregistré au nom de mon gendre.... Vogue la galère !
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

Jeanmi
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Jeanmi »

Que vous n'ayez pas la cession, c'est une chose, mais votre gendre en a quand même gardé deux copies (une en archive sans limite de temps + la seconde pour la Préfecture afin que la cession soit enregistrée) ???
Le temps que les docs reviennent en métropole, qu'ils soient traités par le service compétent,..., c'est normal que le retour ne soit pas encore là.

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Ben, copies, oui et non.
Vu que les formulaires CERFA de cession et d'achat pré-remplis envoyés par l'expert via le gestionnaire de sinistres étaient erronés (mauvaise adresse et mauvaise date du certificat d'immatriculation), mon gendre les a refait "à la main" et a renvoyé le tout au au gestionnaire pour signature. Il avait bien fait des copies mais elles n'ont aucune valeur puisque non signées par l'acquéreur (l'assureur).
Je viens de vérifier : les précédents formulaires pré-remplis, eux non plus, n'étaient pas signés, donc la navette entre l'assuré, le gestionnaire local et la direction parisienne aurait eu lieu de toute façon... pour apposer une signature !

:mrgreen: Donc, je n'ai pas trop de soucis à me faire pour l'application de la loi (risque d'amende) en cas de retard à la dépose de la déclaration de cession à la préfecture. Elle doit être habituée à ce genre de situation vu qu'il faut compter 8 jours pour un aller-retour courrier entre La Réunion et la métropole.
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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

"Petit" retour en arrière s'imposant car j'ai une question précise à poser dont la réponse va avoir une grande incidence sur la stratégie que je vais utiliser dans mon courrier de réclamation de l'indemnisation.

:idea: Le 10/06, voir page 11 de mon sujet, j'avais posé plusieurs questions au sujet du contenu de la nouvelle version du rapport d'expertise que le gestionnaire de sinistres venait d'envoyer. En effet, le 28/05, par LRAR + fax, nous l'avions informé du désistement du réparateur le 22/05 et nous avions exigé qu'il nous envoie la copie de la dernière version en sa possession parmi les rapports transmis par l'expert.
Ce rapport est daté du 26/04 et, alors qu'il y est indiqué qu'il était destiné à mon gendre, l'expert avait omis de le lui envoyer ; nous n'avons donc pu en prendre connaissance que le 10/06. Par sa présentation, il est très différent des précédents rapports et, contrairement au chiffrage (hélas), certains termes techniques ont évolué depuis le 14/03.
Cela nécessite des éclaircissements de la part d'un expert. :!: Au secours Jeanmi, ou un autre bénévole !

Voici le résumé des 4 versions du rapport (accident survenu le 01/02/2013).
  • Pré-rapport (appelé Évaluation Remise en État) daté du 22/02, envoyé le 22/02 :
    VGE - Nature expertise : normale - Estimation : 4.730 € - Accord lésé : (rien) - Accord réparateur : OUI
    :arrow: c'est après remise de cette "évaluation" que l'assuré a été contraint de signer l'OR.

    1ère version du Rapport d'Expertise daté du 14/03, remis le 20/03 :
    RIV/VGE - Nature expertise : différence des valeurs - Estimation : 8.390 € - VRADE : 8.500 € - Résiduelle : 595 € - Différence valeurs : 7.905 € - Accord lésé : (rien) - Accord réparateur : NON
    :arrow: c'est après prise de connaissance de ce rapport que l'assuré a demandé la prise en compte de la facture d'achat pour corriger la VRADE et qu'il a demandé un devis au réparateur.

    2ème version du Rapport d'Expertise daté du 14/03, envoyé le 25/04 et de nouveau le 02/05 :
    RIV/VGE - Nature expertise : différence des valeurs - Estimation : 8.390 € - Valeur neuve : 20.850 € - VRADE : 10.200 € - Résiduelle : 595 € - Différence valeurs : 9.605 € - Accord lésé : (rien) - Accord réparateur : NON
    :arrow: c'est après prise de connaissance de ce rapport que l'assuré a adressé son premier courrier à la direction de l'assureur pour dénoncer l'absence de réaction du gestionnaire de sinistres au blocage du dossier à cause des errements de l'expert et du refus du réparateur de remettre le devis qu'il lui avait promis.

    Rapport d'Expertise daté du 26/04, envoyé par le gestionnaire de sinistres le 05/06 :
    Procédure applicable : VGE - Réparations Proches de la Valeur (RPV) - (plus de rubrique Nature expertise) - (plus de rubrique Valeur neuve) - Montant expertise : 8.390 € - VRADE : 10.200 € - Valeur du bien après événement : 595 € - Différence des valeurs : 9.605 € - Accord pris avec le réparateur : NON - Accord de règlement direct définitif : OUI
    :arrow: c'est en découvrant l'existence de ce rapport que j'ai décidé d'adresser personnellement un courrier "coup de gueule" au service réclamations de l'assureur parce que son gestionnaire persistait à demander à l'assuré de décider entre réparer le véhicule alors qu'il n'y avait plus de réparateur et le céder alors qu'il n'y avait pas d'offre de cession valide.
Voila LA QUESTION : Que signifient exactement "Accord réparateur" puis "Accord pris avec le réparateur" et "Accord de règlement direct définitif" ?

Mes recherches sur le web et sur le forum (dont la réponse de Jeanmi ICI) ne m'ont pas permis de lever le doute. Ayant besoin d'une réponse précise tenant compte du contexte de cette affaire, j'explique ci-dessous le motif de ma question.

Vu que le 1er rapport (pré-rapport) mentionnait "Accord réparateur = OUI" et que cela a permis au réparateur d'établir un Ordre de Réparation (OR) et vu que le 2ème et le 3ème rapports indiquaient "NON" et que le réparateur n'a pas proposé un nouvel OR à la signature et n'a pas été capable de fournir un devis, j'ai longtemps cru que cet "Accord réparateur" était prévu pour indiquer si le réparateur était d'accord ou pas d'accord avec la méthodologie et le coût des réparations arrêtés par l’expert.
Donc, pour moi, depuis l'édition du 1er rapport daté du 14/03, le NON du réparateur signifiait qu'il n'était plus d'accord pour réparer sur la base de ce nouveau rapport (sans vraiment comprendre pourquoi il avait initialement donné son accord sur la base d'un pré-rapport très superficiel).

Patatras, il y a eu ce rapport du 26/04 et ses rubriques "Accord pris avec le réparateur" et "Accord de règlement direct définitif".
J'ai interprété "Accord de règlement direct = OUI" comme étant l'indication que l'expert avait bien reçu de l'assureur et remis au réparateur le document appelé "Prise en Charge" (PEC) qui garantit au réparateur le paiement direct par l'assureur des réparations prévues sur le rapport de l'expert, le réparateur n’ayant à réclamer à l'assuré que le paiement des éventuelles réparations "hors sinistre" (d'où la nécessité de lui demander un devis).
J'ai interprété "Accord pris avec le réparateur = NON" comme étant l'indication que le réparateur n'était pas d'accord pour réparer pour le montant plafonné par cette PEC et que cela équivalait au précédent "Accord réparateur = NON". La disparition de la rubrique "Accord lésé" ne m'intriguait pas puisque le lésé donne son accord en allant signer l'OR.

Pour moi, cela signifiait désormais que :
► L'expert avait fini son travail ; donc, suite aux démontages complémentaires, il n'avait pas estimé nécessaire de revoir son chiffrage ni de corriger les erreurs et mensonges du rapport.
C'est pourquoi, en réponse à notre ultimatum (envoyé le 07/05 par LRAR) concernant la remise du bilan technique, il a envoyé le 21/05 un laconique mail indiquant que son dossier était clos et qu'il avait transmis son rapport à l'assuré (oui, mais ce n'était pas la "version finale" du 26/04) et à l'assureur.
► Le réparateur, malgré les démontages successifs, n'avait pas réussi à trouver un terrain d'entente avec l'expert et refusait donc de réparer.
C'est pourquoi il s'est désisté le 22/05.
► L'assureur validait les conclusions de l'expert (et cautionnait ses errements) et négligeait totalement les rebuffades du réparateur.
C'est pourquoi, le 05/06, il a envoyé un courrier à l'assuré, avec en pièces jointes ce rapport du 26/04 et le bilan technique du 04/06, l'informant que son dossier prenait du retard principalement parce qu'il n'avait toujours pas décidé entre faire réparer ou céder son véhicule et lui précisant que de ce fait "la privation de jouissance n'était pas justifiée" (sic). Sciemment, il omettait de mentionner que, lors de son appel du 29/05, il avait demandé à l'assuré de chercher un autre réparateur pour pallier le désistement de celui choisi par l'assureur et il avait reconnu que l'offre de cession envoyée par l'expert était caduque. Courrier se concluant par le rappel du droit de l'assuré à solliciter la mise en place d'une expertise contradictoire.

:?: Aujourd'hui, j'en suis à me demander si cela ne signifiait pas autre chose qui aurait valeur juridique pour quiconque s'arrêterait au contenu du rapport et ne tiendrait pas compte du désistement soudain du réparateur (qui s'est bien gardé d'en donner le motif dans sa lettre).
A savoir que "Accord de règlement direct = OUI", cela indiquait que l'expert avait transmis la PEC au réparateur et que ce dernier était d'accord pour réparer avec le budget alloué. Et qu'en précisant "Accord réparateur = NON", l'expert prenait acte que l'assuré ne lui avait pas donné son accord pour réparer et qu'en conséquence le réparateur ne pouvait pas lui présenter un nouvel OR.
Ce qui serait aberrant car le réparateur savait que la marge confortable offerte par la nouvelle VRADE lui aurait permis d'établir un devis réaliste et qu'en recevant ce devis tant attendu, l'assuré aurait donné le feu vert pour réparer. Quitte à ce que le chiffrage estimé par l'expert soit corrigé en cours de réparation et que l'assureur envoie une nouvelle PEC.

Dites-moi si je me trompe !

:idea: Si je ne me trompe pas, cela signifie que, à compter du 26/04, le réparateur était en mesure d'établir un ordre de réparation et de demander à l'assuré via l'expert ou l'assureur de venir le signer. Personne n'a informé mon gendre et ma fille de cette situation et personne ne leur a demandé de venir signer un OR (à comparer au 25/02 où tout le monde s'y mettait, avec chantage à la voiture de location de la part du gestionnaire de sinistres). Quant au véritable motif du désistement du réparateur, cela restera un mystère.
Jusqu'au bout, tous ces acteurs locaux ont tout fait pour que la mise en réparation du véhicule ne puisse être lancée et pour qu'il soit cédé au casseur. Ils ont gagné mais pas au prix attendu : 12.000 € et non pas 8.500 €.... :lol:

Cela peut en plus signifier que c'est parce que l'expert ayant continué ses "petits démontages" bien au delà du 14/03, peut-être pour essayer de gonfler son estimation et arriver au seuil du VEI, l'assureur a attendu le résultat (et l'échec) de ces compléments d'expertise pour donner son accord de PEC au réparateur.
Cela pourrait même signifier qu'il y a eu contestation du montant du préjudice par la partie adverse et que cela a pris du temps à se conclure. Mais je ne crois guère à une telle interférence de la partie adverse dans le traitement du dossier car, malgré la pauvreté de la communication avec les différents acteurs et leur refus de répondre à cette question, l'assuré s'en serait rendu compte.

Je sens que ma réclamation va m'obliger à prouver que l'assuré n'a jamais été en mesure de lancer la réparation, d'une part à cause de la remise tardive par l'expert de la PEC au réparateur, et d'autre part à cause du désaccord persistant du réparateur avec la méthodologie et le coût des réparations arrêtés par l’expert, désaccord qui s'est traduit par son incapacité à fournir le devis réclamé et qui s'est conclu par son désistement.
En espérant que c'est réellement ce qui s'est passé et que mon interprétation des termes techniques de l'expert est la bonne.

:oops: Excusez-moi pour la longueur et les répétitions de cette prise de tête mais j'ai vraiment besoin d'une réponse ciblée.

Merci Jeanmi (et les autres).
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Jeanmi
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Jeanmi »

Pour l'accord pris avec le réparateur, cela indique que l'expert et le réparateur sont d'accord sur l'expertise, donc l'estimation des travaux, donc une éventuelle réparation, donc que la prise en charge accordée par l'assureur est acceptée par le réparateur...
Au début de votre dossier, le véhicule était en théorie réparable, donc l'expert a délivrée la prise en charge (chèque en blanc pour le réparateur).
Mais après démontage, le réparateur a dû découvrir des surprises, a rappelé l'expert, mais ils ne se sont pas mis d'accord sur le chiffrage, donc l'accord est devenu désaccord !

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Bonjour Jeanmi.
Après quelques échanges de mails, la LDDA accepte de prendre en main mon dossier si mes propres démarches échouent.
:evil: Tenant compte de ses conseils et des vôtres, je devrais arriver à rédiger une lettre de réclamation qui retiendra toute l'attention de l'assureur...

Pour le pré-rapport bâclé du 22/02 et son accord réparateur, je ne reviens pas dessus. C'était la partie visible de l'iceberg qui dès les premières semaines m'a fait soupçonner que dessous, ça devait être énorme...
C'est sur la base du contenu des rapports datés du 14/03 et de l'ultime rapport daté du 25/04 que je vais devoir argumenter auprès de l'assureur que le retard n'est pas dû aux assurés. Tout se joue sur des termes techniques qui ne font pas partie du langage habituel du commun des mortels.
Jeanmi a écrit :Pour l'accord pris avec le réparateur, cela indique que l'expert et le réparateur sont d'accord sur l'expertise, donc l'estimation des travaux, donc une éventuelle réparation, donc que la prise en charge accordée par l'assureur est acceptée par le réparateur... .................
Si j'ai bien compris vos explications :
- Sur les rapports datés du 14/03, Accord réparateur = NON signifie que, malgré les démontages et visites d'expertise complémentaires, l'expert et le réparateur n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur le coût et l'étendue des réparations ;
il n'y a donc pas lieu de se demander si l'accord de PEC de l'assureur a été remis ou pas au réparateur.
- Sur le rapport du 26/04, Accord de règlement direct définitif = OUI signifie clairement que l'assureur a donné son accord pour prendre en charge le coût des travaux tel qu'il a été estimé par l'expert le 14/03 (car non corrigé depuis) ET signifie a priori (*☼*) que l'expert a transmis cet accord de PEC au réparateur TANDIS QUE Accord pris par le réparateur = NON signifie que le réparateur n'est toujours pas d'accord avec l'expert et qu'en toute logique il ne peut accepter l'accord de PEC de l'assureur.

*☼* Nota : Sur de nombreux sites pros, j'ai lu que l'expert ne remettait la PEC au réparateur que si ce dernier avait donné son accord sur la méthodologie et sur le coût des réparations arrêtés par l’expert, d'où mon interrogation d'hier.

:!: La conclusion est que depuis le 14/03 les assurés et le gestionnaire de sinistres n'ont jamais eu en main un rapport indiquant que le réparateur était d'accord pour réparer et que le seul choix qui a été laissé aux assurés était de céder leur véhicule non VEI à un récupérateur sans savoir quel serait le montant de l'indemnisation que leur verserait l'assureur.

Tout ce qui a été écrit par la suite par le centre de gestion des sinistres n'est que balivernes et intimidation. Exemples :
- "A ce jour, l'expert ainsi que le garage attendent toujours votre accord pour commencer les réparations." (son premier courrier du 24/04).
- "Je souligne que le montant des réparations indiqué par l'expert sur son rapport correspond au devis du garage." (son second courrier du 30/04).
- "Le retard apporté au règlement de votre dossier est dû principalement à votre absence de décision. En effet, à ce jour vous n'avez toujours pas donné de réponse si vous avez l'intention de faire réparer ou de céder votre véhicule. A ce sujet, à plusieurs reprises, l'Expert, le Gestionnaire et le Réparateur vous ont déconseillé les réparations compte tenu de la déformation de la caisse au niveau du plancher." (son 3ème et dernier courrier du 04/06, accompagnant le rapport du 26/04).

:!: Il aura fallu attendre le 04/07 pour qu'un service de la Direction de l'assureur mette un terme à ce blocage, signalé par les assurés par courrier LRAR dès le 29/04, en leur proposant un montant précis d'indemnisation en contrepartie de la cession volontaire de leur véhicule à l'assureur.

:?: Je pense que cela suffit pour prouver que les assurés ne sont aucunement responsables du retard pris dans cette gestion calamiteuse de leur dossier et qu'ils ont donc droit à une indemnisation de la privation d'usage de leur véhicule depuis le retrait du véhicule de location le 20/03 jusqu'à l'envoi du chèque d'indemnisation le 27/08.
Quel est votre avis ?

Un peu hors sujet, des remarques sur ce que se permet l'expert :
:mrgreen: Tous les rapports mentionnent "Méthodologie de remise en état provisoire chiffrée contradictoirement avec le réparateur" ; c'est comique puisque le nom du chef d'atelier du réparateur qui apparaissait bien dans la liste des personnes présentes à l'expertise sur le pré-rapport a été supprimé de la liste sur les autres rapports (= plus de représentant du réparateur). Et le comble, il a été remplacé par le nom de mon gendre qui n'a assisté à aucune visite d'expertise (puisque non informé de leur planification).
Il est assez étrange de constater que l'ultime rapport communiqué le 04/06 est daté du 26/04, ce qui coïncide avec les premières "ruades écrites" des assurés. Aussi étrange que le bilan technique daté du 04/06 qui justifie une VRADE calculée le 03/04....
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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Suite à relances, le centre de gestion sinistres a renvoyé cette semaine l'exemplaire "vendeur" de la déclaration de cession ; le courrier précise que c'est le gestionnaire qui se charge de la déclaration à la préfecture. Affaire classée.

:arrow: SVP, concernant mes "conclusions" exposées dans le message précédent, pouvez-vous me confirmer que "Accord pris par le réparateur = NON" signifie bien que le réparateur n'était toujours pas d'accord avec l'expert et qu'il ne pouvait donc pas accepter l'accord de PEC que l'assureur avait malgré cela fini par transmettre à l'expert ?
Le refus persistant du réparateur de donner son accord est fondamental pour démontrer que l'assuré ne pouvait pas obtenir la réparation de son véhicule.

Merci.
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Jeanmi
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Jeanmi »

A partir du moment où il y a eu démontage du véhicule pour refaire un chiffrage, mais que l'expert n'a jamais revu son estimation et fait un nouveau rapport, il me semble évident que le réparateur avait le droit de refuser la réparation faite toujours à ce jour, sur la base d'un premier rapport truffé d'erreurs et ne correspondant pas aux dommages réels...
Le plus simple, c'est que votre fille et son mari aillent voir le fameux réparateur pour qu'il fasse une attestation ou un courrier expliquant sa position...

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Après incursions dans d'autres sujets, je reviens au mien....

:| Vous avez raison. Petit rappel : il n'y a jamais eu de début de réparation, l'OR signé le 26/02/2013 ayant "couvert" des démontages complémentaires qui n'ont servi à rien puisque l'expert n'a pas revu son chiffrage et le réparateur n'a jamais donné son accord pour réparer, comme le dernier rapport en date du 26/04/2013 le confirme.

Au téléphone, fin mai, le chef d'atelier m'avait dit que le chiffrage de l'expert aurait dû être revu et que lui-même n'avait pas pu faire de devis parce que, je cite, « on ne sait pas jusqu'où ça pourrait aller au démontage ». A l'époque, comme cela bougeait aussi du coté assureur et expert, nous n'avions pas eu le réflexe de lui demander d'attester cela par écrit.

:arrow: Nous allons donc adresser un courrier au carrossier le sommant de justifier le motif officiel de son désistement. Nous lui rappellerons que, suite au sinistre survenu le 01/02/2013, ce n'est pas l'assuré mais la compagnie d'assurance qui l'avait désigné pour assurer la réparation. Nous lui rappellerons qu'un ordre de réparation a été signé le 26/02/2013. Nous lui rappellerons qu'il aura attendu le 22/05/2013 pour adresser au propriétaire et pas à l'assureur son courrier l'informant de son désistement sans en donner le motif. Nous le menacerons, faute de réponse sous 15 jours, de signaler ce comportement à son organisme de tutelle.
:?: Mais comment savoir quel est l'organisme de tutelle de ce carrossier : le CNPA, la FFC, la FNAA, la FNCRM ou le GNESA ? Rien de précisé sur son site internet.
Et surtout, quel argument imparable pourrait contraindre ce carrossier à nous fournir par écrit une telle attestation ?
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Juste pour info : Je surveille régulièrement pour voir si le véhicule cédé à l'assurance il y a plus de 2 mois va être remis en circulation (VGE mais pas VEI donc pas de changement d'immatriculation). Aujourd'hui, il est toujours au nom de mon gendre et de ma fille.
On est vraiment cool dans les îles ! 8)
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