Assuré VS expert et assureur : gagné... mais à quel prix !

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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Scotch35 a écrit :Bonjour.
Gros problème pour proposer une VRADE "perso" à opposer à celle de l'expert : Impossible d'identifier correctement cette Punto EVO en finition ATTRACTIVE.......................
:arrow: Question : Est-ce que les logiciels dont disposent les experts sont assez performants pour identifier précisément le véhicule à partir de son n° de série ?...................
Pas une annonce de Punto Evo depuis des semaines sur la Réunion ! Les rares qui sont parues il y 2-3 mois étaient des versions "métropole"....
J'ai vu que FIAT fabriquait des Punto au Brésil, où la finition "Attractive" est connue. Comment se fait-il que le n° de série de la Punto de ma fille apparait sur le site ePer de FIAT comme s'il s'agissait d'une production pour le marché occidental ?

Concernant la demande à l'expert de fournir son bilan technique et les annonces, silence radio !
On lui a donné 8 jours, après c'est signalement à l'ANEA ; vu qu'il a reçu le courrier par LRAR le lundi 13/05 (les ponts...), peut-on lancer le signalement mardi 21/05 ou doit-on attendre le vendredi 24/05 (après 8 jours ouvrés) ?

Silence radio du gestionnaire de sinistre depuis le 30/04 --> hier, nous avons lui avons envoyé une lettre le mettant enfin en cause dans l'affaire avec menace envoi dossier à la LDDA (qui venait de me faire une brève réponse : seule solution, revaloriser la VRADE par des annonces).

Pas de réaction du siège de l'assurance à la réception (06/05) de notre 1ère demande d'intervention dans le dossier --> une lettre plus motivée va partir demain matin (avec copie de la lettre envoyée hier au gestionnaire local + copies des rapports expert).
:idea: Nous citons les zones d'ombre (texto) persistant dans notre dossier : l'absence de confirmation de notre non responsabilité dans le sinistre, le gonflage du chiffrage au-dessus du plafond CGIRSA, le traitement du sinistre en garantie "Dommages" pour nous alors que l'assurance va se dédommager en faisant un recours à la RC de l'auteur de l'accident, les erreurs grossières dans le rapport (pas besoin de contre-expertise pour les mettre en évidence), l'invalidité de l'offre de cession faite par l'expert (de plus, non réactualisée avec nouvelle VRADE), le refus de réponse de l'expert (rétention du devis et justificatifs de VRADE).

Le but est d'inciter l'assurance à proposer une cession amiable décente (possible car on est en RIV à 82 % de la VRADE) auquel cas nous laisserions tomber la réparation. Si on répare, et que l'assurance ne remet pas en cause le chiffrage de l'expert local, on devra encore se battre si le coût final dépasse la VRADE.
:?: A ce sujet, le courrier de l'expert dit que si le coût final des réparations dépassait la VRADE, la procédure VEI serait enclenchée et le véhicule devrait refaire un suivi d'expert pour les nouvelles réparations !!! Sauf mauvaise compréhension de ma part, qu'est-ce qui pourrait amener un expert qui a suivi de bout en bout la réparation VGE à déclencher à la fin des réparations la procédure VEI alors que le véhicule est réparé dans les règles de l'art et conforme aux exigences de sécurité ????????? Où est-ce encore un parapluie pour lui permettre de mettre en VEI en cours de réparation dès que ça dépasse la VRADE, coupant court ainsi à la demande d'indemnisation de la totalité du coût des réparations que nous exigerions en toute légitimité (non responsables) ????
A la différence de la cession amiable, cela peut finir mal (tribunaux) cette histoire de plafonnement abusif (car droit commun et non pas garantie "tous risques").

J'attends la procuration de mon gendre pour agir directement en son nom, surtout pour téléphoner au siège de l'assurance. Et aux intervenants locaux, ne serait-ce que pour les avertiir du signalement aux autorités de tutelle.
:mrgreen: Jeanmi : Vraiment aucun confrère indépendant à la Réunion ? Il ferait fortune !
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

LF
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par LF »

Dans le cas ou l'expert local suivrait les travaux dans le cadre de la procédure VE, la menace de déclencher une procédure VEI doit juste faire éclater de rire votre fille et son époux au nez de l'expert local...
En effet, en tout état de cause, la compagnie d'assurance limitera la prise en charge du préjudice à la valeur du bien assuré amputée des éventuelles franchises contractuelles, ce faisant, le dépassement de travaux restera nécessairement à la charge du propriétaire.
De plus, déclencher une seconde procédure pour la lever immédiatement après pour ne pas se déjuger (puisque l'expert aura délivré en fin de travaux dans le cadre du suivi VE un certificat de conformité attestant que le véhicule a été réparé dans les règles de l'art par un professionnel patenté de l'automobile et que le véhicule est apte à circuler dans de parfaites conditions de sécurité) pourra immédiatement se traduire par une assignation pour extorsion... la boucle devrait être bouclée... :lol:
Kentoc'h mervel eget bezañ saotret.

CQFD
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par CQFD »

Scotch35 a écrit :...dossier à la LDDA (qui venait de me faire une brève réponse : seule solution, revaloriser la VRADE par des annonces).
Bonsoir,

N'attendez pas de l'association LDDA (Ligue des Droits de l'Assuré), des... miracles !
J'ai déjà fait appel à eux et je n'ai pas trouvé leurs réponses très pertinentes malgré une cotisation relativement élevée.

Inefficaces et lents, ils ne m'ont été d'aucune aide.

.

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

LF a écrit :Dans le cas ou l'expert local suivrait les travaux dans le cadre de la procédure VE, la menace de déclencher une procédure VEI doit juste faire éclater de rire votre fille et son époux au nez de l'expert local...
En effet, en tout état de cause, la compagnie d'assurance limitera la prise en charge du préjudice à la valeur du bien assuré amputée des éventuelles franchises contractuelles, ce faisant, le dépassement de travaux restera nécessairement à la charge du propriétaire.
De plus, déclencher une seconde procédure pour la lever immédiatement après pour ne pas se déjuger (puisque l'expert aura délivré en fin de travaux dans le cadre du suivi VE un certificat de conformité attestant que le véhicule a été réparé dans les règles de l'art par un professionnel patenté de l'automobile et que le véhicule est apte à circuler dans de parfaites conditions de sécurité) pourra immédiatement se traduire par une assignation pour extorsion... la boucle devrait être bouclée... :lol:
Bonjour et merci LF de vous intéresser à ce sujet qui se complique de jour en jour.
Je ne peux m’empêcher de commencer par citer mot pour mot la partie du courrier de l'expert concernant l'option "Vous réparez", souligné et gras compris, pour que vous puissiez juger sur pièce :
Si vous souhaitez faire réparer votre véhicule :

Nous attirons votre attention sur le risque de travaux supplémentaires décelés après le démontage et/ou en cours de réparation sur votre véhicule.
Le montant définitif des réparations peut dépasser la valeur de votre véhicule avant sinistre et les dispositions légales prévues par le code de la route s'appliqueront (articles L327-1, L327-2 et L327-3).

Dans ce cas, une nouvelle expertise devra être réalisée afin de contrôler les travaux de réparations et de certifier que votre véhicule peut circuler dans des conditions normales de sécurité.

La partie du coût des réparations dépassant la valeur avant sinistre restera à votre charge. Aussi, je vous conseille de demander au réparateur d'établir un devis des travaux sur lequel il s'engagera.

Je vous invite à me contacter avant le début de ces opérations.

Je reste....blablabla, formule de politesse.
Petit rappel de l'historique (pour vous éviter de lire les 6 pages précédentes) :
Ce courrier a été envoyé alors que le rapport donnait un chiffrage des réparations à 98,7 % de la VRADE. Maintenant, la VRADE est passée à 10200 € après prise en compte de la facture d'achat de ce modèle inconnu du système de chiffrage de l'expert. Du coup, le chiffrage des réparations, inchangé, est retombé à 82,2 % de la VRADE. Mais l'épée de Damoclès est toujours là !
La première partie du courrier concernait la cession directe à un casseur, sans préciser si c'était une proposition de l'assureur ni quel serait le montant de l'indemnisation contre cession et, oh grand jamais, sans faire mention que cette cession était celle dite légale dans le cas du VEI. Donc, soyons clair : l'assureur n'a pas déclenché la procédure VEI et nous laisse le choix de faire réparer ou pas (enfin, c'est le sens de la lettre de l'expert car silence total côté assureur) sans nous préciser quelle indemnité il versera si nous ne réparons pas.
Nous avons donc demandé au réparateur d'établir le devis conseillé ; il n'a accepté cette demande que lorsque l'expert lui a donné le feu vert. Et 15 jours après, nous apprenons que le devis a été envoyé à l'expert mais pas à nous ! Et depuis 1 mois, nous nous battons pour que l'expert nous rende le devis.

8) Vu que le véhicule a 26 mois d'âge et 45500 km au compteur, aucune raison de craindre pour des réparations complémentaires "de sécurité" autres que celles de l'accident (c'est le danger de la réparation VGE pour les véhicules fatigués)
:idea: Comme Jeanmi l'a supposé, le chiffrage a été quasi doublé pour passer le plafond CGIRSA, ce qui permettre à l'assureur de faire un bénéfice net dans cette affaire (récupérer ses débours auprès du responsable de l'accident et tirer profit de la vente d'une "jeune épave").
Le problème pour nous est qu'avec un chiffrage gonflé, toute mauvaise surprise en cours de démontage va faire monter la facture et la marge de manœuvre de 1800 € (VRADE moins chiffrage) risque de fondre et en final la VRADE risque d'être dépassée.

Je ne reviens pas sur le débat "non responsable = indemnisation de la totalité du préjudice (recours en responsabilité civile, article 1382 du code civil) donc plafonnement à la VRADE prévu dans le contrat d’assurance HORS SUJET". Ni sur le fait que l'expert considère comme acquis le mandat de suivi réparation VGE pour notre compte ; on n'en veut pas de cet expert mandaté initialement par l'assureur. Point barre.

Je reviens sur le fond même de ce courrier de l'expert ; sans préciser qu'il écrit cela au nom de l'assureur, il use d'un droit qui n'est pas de sa compétence : il n'a pas à statuer sur le niveau de prise en charge des réparations par l'assureur.
:shock: Même si l’assureur l'a implicitement autorisé à le faire, les écrits de l'expert sont totalement hallucinants. C'est le mot définitif qui interpelle ; 2 interprétations possibles :
- 1- on répare sous contrôle expert VGE et si ça dépasse la VRADE, on passe en VEI et on continue la réparation sous contrôle expert VGE et VEI. Passer en VEI en cours de réparation serait donc possible ? Et que ferait le réparateur et l'assureur si on disait à ce moment-là : stop, on arrête les frais ; ils auraient l'air malin avec leurs réparation pas finies !!!!
- 2- on finit la réparation sous contrôle d'expert VGE et une fois fini, si la facture dépasse la VRADE, on ajoute une procédure VEI au bout pour re-réparer et re-contrôler ! Réparer quoi de plus ? Contrôler quoi de plus ?

Voici ce que j'ai mis dans le courrier de doléances de ma fille adressé au gestionnaire de sinistre et en copie à l'assureur (l'arrêté du 29/04/2009, c'est celui relatif à la procédure applicable aux VGE) :
Vu que ce courrier indique qu'au cas où le montant définitif des réparations venait à dépasser la valeur du véhicule avant sinistre, les dispositions des articles L327-1 à L327-3 du Code la route s'appliqueraient et qu'une nouvelle expertise devrait être réalisée pour contrôler les réparations et certifier que le véhicule peut circuler dans des conditions normales de sécurité, il y a incohérence.
• En effet, ces articles ont trait à la procédure VEI ; cette procédure ne peut être engagée par l'assureur que dans les 15 jours suivant la remise du rapport d'expertise et seulement si ce rapport fait apparaître que le montant estimé des réparations est supérieur à ladite valeur.
• En toute logique, il ne peut s'agir que du premier rapport d'expertise (article 4 de l'arrêté du 29/04/2009) rédigé avant la mise en réparation et non pas du second rapport d'expertise (article 8 du même arrêté) rédigé à la fin des réparations.
• Enfin, les réparations ayant été effectuées sous suivi d'expert VGE, que pourrait reprocher ce même expert au véhicule réparé sous son propre contrôle ?
Mauvaise interprétation de ma part d'une lettre-type ou manipulation des textes réglementaires par l'expert pour persuader l'assuré de céder son véhicule (à vil prix) ?
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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

CQFD a écrit :
Scotch35 a écrit :...dossier à la LDDA (qui venait de me faire une brève réponse : seule solution, revaloriser la VRADE par des annonces).
......... N'attendez pas de l'association LDDA (Ligue des Droits de l'Assuré), des... miracles !
J'ai déjà fait appel à eux et je n'ai pas trouvé leurs réponses très pertinentes malgré une cotisation relativement élevée.

Inefficaces et lents, ils ne m'ont été d'aucune aide.
Bonjour CQFD !
Je sais, la réponse donnée par la LDDA, je l'ai vue cent fois sur les forums. Pour l'instant, je n'ai pas demandé, au nom de ma fille et de son mari, la médiation de la LDDA... parce que le dossier est vide !
1- L'assureur ne nous empêche pas de réparer.
2- Le chiffrage de l'expert indique que le coût estimé des réparations est inférieur à la VRADE.
--> donc aucun motif valable à contester le chiffrage et à diligenter une contre-expertise
3- L'assureur n'a pas jugé nécessaire d'engager la procédure VEI imposant la proposition de cession dite légale du véhicule.
4- L'assureur n'a pas engagé la "procédure interne assurance" RIV permettant la proposition de cession dite amiable du véhicule.
--> donc aucune proposition d'indemnisation à contester.

:cry: Toutes nos suspicions de magouilles reposent sur des conversations téléphoniques contradictoires, les bagarres pour obtenir les rapports d'expertise, le devis, les justificatifs de la VRADE et les procédés utilisés pour nous empêcher de faire valoir nos droits à une juste réparation des préjudices subis, le silence total maintenant, etc...
C'est pour cela que j'ai convaincu ma fille et mon gendre de passer à l'offensive par des lettres recommandées qui obligeront (nous l'espérons) expert, gestionnaire de sinistre et assureur à prendre des positions par écrit. Pour les deux premiers, le black-out est total depuis l'envoi des courriers. Pour l'assurance, nous mettons l'absence de réponse sur le compte des délais de traitement en interne.

Je viens d'avoir ce soir le mandat de ma fille et de mon gendre pour acter à leur place ; sacrée bouffée d'oxygène : moi j'ai du temps, pas eux. Je vais pouvoir mettre la pression sur l'assurance pour avoir la réponse à deux questions fondamentales :
- Nous n'accepterons la mise ne réparation que si l'assurance nous confirme que le recours qu'elle exerce pour son compte contre le responsable du sinistre s'étendra à l'ensemble de notre préjudice matériel et des préjudices annexes.
- Nous n'accepterons la cession du véhicule que si l'indemnité proposée nous permet de retrouver un véhicule équivalent sur le marché local et si les préjudices annexes sont indemnisés.
:oops: Le seul moyen pour l'obliger à prendre position, c'est de lui présenter une VRADE incontestable. Notre souci bien REEL est de trouver des annonces de vente de cette foutue "Punto Evo", très rare localement (La Réunion) ; même pour la proche "Grande Punto", les annonces équivalentes se comptent sur les doigts d'une main.

Au cas où la situation s'envenimerait, je ne vois que la LDDA pour nous assister. Si vous avez une autre solution que le recours aux contre-expertises perdues d'avance (aucun expert indépendant du SEI à La Réunion) et aux tribunaux (TGI puisque litige supérieur à 10000 €), nous sommes preneurs.
Merci.
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

LF
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par LF »

Il ne faut pas se focaliser outre mesure sur les termes employés sur le courrier transmis, puisque l'expert se doit de conseiller l'assuré afin que ce dernier prenne une juste décision quand au devenir de son bien.
Imaginez qu'il ait autorisé une remise en état et qu'en fin de travaux le montant du préjudice dépasse de moitié la VRADE établie, vos enfants hurleraient pour défaut de conseil.
Il est un facteur important à prendre en considération, c'est l'octroi de mer qui majore d'environ 30% le prix des fournitures d'où l'importance du montant du préjudice.
L'expert local se doit de refaire un chiffrage exhaustif quand les travaux débutent si des éléments non visibles sont découverts en cours de degarnissage sinon, son chiffrage initial devrait refléter à 5/10% près la facture finale.
Son estimation devrait donc être proche de la réalité, mais des photos me permettraient de me faire une meilleure idée du préjudice, au moins son équivalent en métropole, idem pour la Vrade établie. contact par MP.
Kentoc'h mervel eget bezañ saotret.

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

LF a écrit :Il ne faut pas se focaliser outre mesure sur les termes employés sur le courrier transmis, puisque l'expert se doit de conseiller l'assuré afin que ce dernier prenne une juste décision quand au devenir de son bien.
Imaginez qu'il ait autorisé une remise en état et qu'en fin de travaux le montant du préjudice dépasse de moitié la VRADE établie, vos enfants hurleraient pour défaut de conseil.
Il est un facteur important à prendre en considération, c'est l'octroi de mer qui majore d'environ 30% le prix des fournitures d'où l'importance du montant du préjudice.
L'expert local se doit de refaire un chiffrage exhaustif quand les travaux débutent si des éléments non visibles sont découverts en cours de degarnissage sinon, son chiffrage initial devrait refléter à 5/10% près la facture finale.
Bonsoir LF.
Ce n'est pas le tarif des pièces qui est contestable. C'est d'ailleurs cet octroi de mer et le reste qui font le surcoût de tout ce qui est importé, les Réunionnais le savent que trop bien. Et c'est ce qui fait que la VRADE "indigente" proposée ne reflète pas les tarifs des véhicules d'occasion du marché réunionnais (allez voir sur les sites locaux les tarifs de voitures que vous connaissez bien , vous serez surpris).

Non (et Jeanmi qui a vu les rapports le confirme), ce sont les travaux eux-mêmes qui sont contestables !!!
Je ne veux pas revenir sur tout ce qu'il y a eu d'écrit dans mon sujet....mais un expert qui commence par chiffrer un véhicule bleu 5 portes en indiquant qu'il a 3 portes et qu'il est beige et commence à lister des pièces spécifiques à une 3 portes, CELA A DE QUOI INQUIÉTER le plus nul en mécanique.
A cela, mettez la peinture opaque sur une peinture métallisée. Un pneu 175/65R15-84T pour remplacer un pneu 185/65R15-88H, c'est inadmissible de la part de quelqu'un qui fera l'expertise finale confirmant la sécurité du véhicule réparé ! Et des détails comme ça, il y en a à la pelle, exemples : le feu arrière (fendu) déjà déposé mais toujours pas sur la liste des pièces à changer ; le feu avant qui ne sera pas conforme à l'homologation du véhicule (différent de celui qui est intact) ! Et certains éléments redressés qui ne seront pas repeints !
Ce ne sont que des exemples. Tout est à l'avenant. Vous pensez qu'on exagère peut-être un peu ?
Ajoutez le principe même de la répartition des chiffrages "à la n'importe comment" entre 1er choc (arrière) et 2ème choc (avant) bien distincts (il y a eu vol plané entre les deux chocs).

Chiffrage initial : 4730 € ; chiffrage "final" (avant réparation) : 8390 €. NO COMMENT !

Bon, le problème c'est que le gestionnaire sinistre n'est pas capable de lire un rapport d'expertise et il s'en fout de savoir que SON EXPERT est un jeanfoutre du moment qu'il arrive à bai... l'assuré. En plus, il espère bien que nous allons mandater SON EXPERT pour suivre la réparation !

Mais là, ils vont avoir un teigneux en face d'eux ! MOI ! Et j'ai la procuration qui va me permettre de leur téléphoner et d'intervenir en toute légalité !

Merci de suivre mon sujet, toute opinion est bonne à entendre. Excusez-moi pour ce vif rappel du contexte. TROIS mois et demi que ça dure. Pas une journée passe sans que je collecte les infos utiles. Je ne baisserai pas les bras.
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

LF a écrit :.............L'expert local se doit de refaire un chiffrage exhaustif quand les travaux débutent si des éléments non visibles sont découverts en cours de degarnissage sinon, son chiffrage initial devrait refléter à 5/10% près la facture finale.
Son estimation devrait donc être proche de la réalité, mais des photos me permettraient de me faire une meilleure idée du préjudice, au moins son équivalent en métropole, idem pour la Vrade établie. contact par MP.
:?: Cela signifie-t-il que la procédure VEI peut-être déclenchée par l'assureur en début de réparation, au moment de la dépose de toutes les garnitures intérieures plastiques et autres moquettes ? Notez que la porte latérale ARG, le pare-chocs AR, un feu arrière et la banquette arrière ont déjà été déposés.

:?: La procédure VEI peut-elle être enclenchée par l'assureur en cours de réparation si l'expert lui signale que, suite à une détérioration non détectée plus tôt, le coût des réparations approche ou dépasse la VRADE ? Dans ce cas-là, qu'advient-il du véhicule partiellement réparé ? Le réparateur, de son côté, va se retrouver avec des pièces pas encore montées qu'il aura fait importer de métropole et qui vont lui rester sur les bras. Ubuesque !

:!: Merci pour l'offre via MP. Problème : l'expert refuse de remettre les justificatif de calcul de sa VRADE. Et les photos prises par ma fille et son mari ne sont pas très explicites, cadrage trop serré.
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

LF
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par LF »

Pour la vrade, une copie de la facture d'achat et la date du sinistre suffisent, permettant d'établir une valeur brute, et, comme expliqué de nombreuses fois sur ce forum, un correctif marché doit être appliqué pour pondérer cette valeur.
Ce qui m'étonne le plus, c'est cette propension à vouloir déclencher une procédure moins importante, sécuritairement parlant, à celle qui affecte déjà le véhicule.
Toujours est-il, le réparateur doit également fournir un devis chiffré pour acceptation des travaux, peut-être se range-t-il derrière les conclusions de l'expert, mais ils étaient 2 pour établir la méthodologie de remise en état (examen contradictoire), et le réparateur attend également un retour de l'expert avant d'entreprendre la commande des éléments à remplacer.
Le réparateur devrait être en mesure de vous fournir une estimation de cette remise en état.
Kentoc'h mervel eget bezañ saotret.

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Bonjour LF.
LF a écrit :Pour la vrade, une copie de la facture d'achat et la date du sinistre suffisent, permettant d'établir une valeur brute, et, comme expliqué de nombreuses fois sur ce forum, un correctif marché doit être appliqué pour pondérer cette valeur.....
Une copie de la facture d'achat, oui. Mais aussi le n° de série, le VIN du véhicule. Pour les photos, pas de vue d'ensemble car aucun recul possible avec les autres épaves autour (prises le lendemain de l'accident) ; je peux les joindre. Est-ce possible par MP ? J'avais essayé d'en mettre une sur le forum mais échec avec hébergeurs de photos.
Pour faire notre propre proposition de VRADE, comme expliqué ces derniers jours, c'est très difficile : aucune Punto Evo sur le marché de l'occasion réunionnais et quelques Grande Punto très peu équivalentes en caractéristiques et qualité.
LF a écrit :.......Ce qui m'étonne le plus, c'est cette propension à vouloir déclencher une procédure moins importante, sécuritairement parlant, à celle qui affecte déjà le véhicule......
C'est sans doute une lettre-type... qui date, puisqu'elle parle encore de VGA et des feuillets 4 et 5 remis par les FDO (alors qu'il n'y a plus que 3 feuillets) dans le chapitre cession de cette lettre et sur l'annexe.
Cependant, et comme vous l'écrivez dans le post précédent, cela permet de passer en procédure VEI en tout début de réparation et la suite (le suivi expert) n'est applicable que si l'assuré continue à faire réparer ; une fois encore (comme pour nous), l'assuré est supposé continuer avec cet expert. Ce qui est grotesque, c'est dans le cas où la réparation a été commencée sous expertise VGE : il y a cumul du VGE et du VEI....
Bref, c'est un moyen de dire STOP à un assuré qui a insisté pour faire réparer son véhicule au motif que le chiffrage était inférieur à la VRADE : une petite rallonge de chiffrage en début de réparation (au dégarnissage) et hop ! le récalcitrant, on va le soigner. Vu la propension de notre expert à trafiquer les chiffrages, il y a de fortes chances que cela va nous arriver si nous faisons réparer !
Personnellement, je tenterais le coup, puisqu'au pire, c'est la VRADE qui me serait versée.
LF a écrit :........Toujours est-il, le réparateur doit également fournir un devis chiffré pour acceptation des travaux, peut-être se range-t-il derrière les conclusions de l'expert, mais ils étaient 2 pour établir la méthodologie de remise en état (examen contradictoire), et le réparateur attend également un retour de l'expert avant d'entreprendre la commande des éléments à remplacer.
Le réparateur devrait être en mesure de vous fournir une estimation de cette remise en état.
Eh bien , c'est un des points de blocage actuels. Suivant les recommandations de l'expert, mon gendre a demandé un devis au réparateur ; le réparateur refusait puis après petite concertation avec l'expert il a dit "OK sous 2 semaines". Les 2 semaines passent et mon gendre apprend que le devis a été remis à l'expert exclusivement ! Depuis (cela fait 1 mois), l'expert refuse de le nous le renvoyer et le chargé de sinistre nous a répondu que le montant du devis et du chiffrage du rapport étaient identiques (donc sous-entendu, ça ne vous apportera rien d'avoir le devis).
Oh que si, cela nous serait utile, puisque nous voudrions voir comment le réparateur a esquivé certaines "anomalies" présentes sur le chiffrage de l'expert et intégrer certains oublis !
:mrgreen: Si le réparateur est d'accord avec le chiffrage de l'expert, pourquoi le rapport d'expertise indique que le réparateur n'a pas donné son accord pour la réparation estimée à 8390 € (pré-rapport du 22/02) alors qu'il l'avait donné pour la réparation estimée à 4370 € (rapport du 14/03) ?
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

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