Assuré VS expert et assureur : gagné... mais à quel prix !

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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Bonjour Jeanmi. Vos réponses sont réconfortantes (si, si !)
Jeanmi a écrit :Vous voyez que tout doucement, les choses avancent...
Bref, si on doit croire les dires du carrossier, il semble donc que c'est l'expert qui est très très mal dans ce dossier...
Non seulement les deux se permettent de faire démonter le véhicule sans l'accord de la propriétaire, l'expert ne modifie même pas son chiffrage alors qu'il a (semble t il) demandé le démontage, le carrossier va maintenant facturer des frais de garde alors que le véhicule n'est plus transportable,...
C'est le Fête à la Réunion !!!
400 euros un suivi VE (hors frais de contrôle), il va falloir que j'envisage de déménager là bas...; le soleil, la chaleur, les requins (au propre comme au figuré), c'est tout bon........
Oui, les choses avancent. Mais uniquement parce que j'agis : mails hier, appel téléphonique aujourd'hui ... et maintenant je sais qu'il ne faut plus compter sur l'expert et le carrossier.

:twisted: J'ai envie de casser de l'expert ! Pour le courrier à l'ANEA, je cherche tout ce qui ne pourra pas être considéré comme diffamatoire. Le manque de savoir-vivre ? Non recevable.... je plaisante.
Au delà des précédentes réticences à remettre les rapports d'expertise et maintenant du refus définitif de remettre les justificatifs de la VRADE (cf. mail de l'expert reçu ce matin), le grief majeur pouvant être fait à l'expert est la non communication des constatations de l'ampleur des dégâts faites suite à un démontage supplémentaire et la non remise à jour du chiffrage des réparations qui en découle.

En effet, les conséquences auraient été désastreuses si nous avions donné l'ordre de réparer en nous fondant sur un chiffrage totalement erroné. Très vite, nous aurions dépassé le plafond de la VRADE et cela aurait permis à l'expert de déclencher la procédure VEI et la cession du véhicule à l'assureur. Une cession dans ce contexte ne nous aurait pas donné autant de marge de manœuvre pour négocier l'indemnité proposée par l'assureur, comparé à une cession proposée dans le cadre d'une procédure RIV (amiable, non obligatoire).
Peut-être que le mutisme de l'expert est calculé pour satisfaire aux exigences de réduction des coûts imposées par l'assureur ou qu'il est complice d'une stratégie bien rodée mise en place par les assureurs pour couper court à toute rébellion de l'assuré... , le résultat étant le même : le véhicule n'est pas réparé et est cédé à vil prix.
Bon, mes propos reposent sur les dires du carrossier. Mais je pense qu'il dit vrai et qu'il a décidé de mettre les pouces parce que l'affaire tournait au vinaigre et qu'il se taisait "par devoir de réserve".

400 € le suivi VGE, c'est exagéré ? Combien est-ce facturé en métropole. A ce tarif-là, c'est de la contre-expertise....
Jeanmi a écrit :........Bref, pour être plus sérieux, il va de soi qu'il ne faut surtout pas faire réparer cette auto car c'est du grand n'importe quoi.
Maintenant, c'est sûr, il ne faut avoir confiance en personne...; laissez faire l'effet aux courriers envoyés et vous verrez bien ce qu'il se passe...
:oops: Hier encore, nous pensions que la seule façon de faire bouger les choses était de mandater notre propre expert et de donner l'ordre de réparer. Cet expert aurait pu alors avoir la saine réaction de remettre en cause la totalité du travail de son confrère. On peut rêver....

:| Certes, il serait sage que les propriétaires du véhicule attendent une hypothétique réponse de la compagnie d'assurance, sauf qu'elle risque d'arriver pendant leurs vacances (juin).
Aussi, ne faudrait-il pas une fois de plus "se fendre" d'une lettre au gestionnaire de sinistre en l'informant des derniers événements tout en prenant la précaution de signaler que cela ne repose que sur les dires du carrossier (il a déposé le train arrière sur demande de l'expert, il a informé l'expert de son incapacité à faire un devis exhaustif et qu'il ne donnait pas suite à la mission de réparer), charge à ce gestionnaire d'en vérifier la véracité et de statuer en toute connaissance de cause. Et surtout copie à la compagnie d'assurance.
Je me demande quand la compagnie d'assurance va-t-elle se décider à réagir, vu l'ampleur du désastre annoncé ?

De toute façon, comme l'a suggéré LF, il va bien falloir demander au gestionnaire de sinistre de nous transmettre le bilan technique de l'expert (et re-re-réclamer les copies des constats pour la Sécu. Soc.) et l'informer du contenu de la lettre du carrossier (puisqu'il n'adressera pas de copie au gestionnaire).
Demain, en principe, réception de cette lettre du carrossier....
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Mes échanges de mail avec les experts locaux contactés pour un éventuel suivi de la réparation VGE commencent à m'inquiéter sérieusement.

Le fait que le chiffrage de l'expert mandaté par l'assurance ne reflète pas la réalité des dégâts constatés par le réparateur et que ce réparateur ait décidé de laisser tomber semble refroidir leur envie d'être missionnés. Ce qui les chagrine le plus, c'est que l'expert chargé du suivi VGE doit "se conformer à la méthodologie définie dans le premier rapport d'expertise". Comme si l'expert que nous aurions mandaté ne pouvait contester ou corriger la méthodologie définie par son confrère, aussi délirante et incomplète soit-elle.
Ils nous demandent de régler le différend avec l'expert de l'assurance avant de les mandater. Mais nous n'avons aucun pouvoir pour imposer à l'expert la remise à jour de son rapport et du chiffrage ! Il nous a bien fait comprendre que sa mission était terminée. Il n'y a que l'assureur, son donneur d'ordre, qui en a le pouvoir... et il doit s'en foutre comme du reste !

Tout comme LF qui avait évoqué ce sujet, ces experts soulèvent la question du dépassement de seuil de la convention IRSA. Ce seuil étant effectivement dépassé, notre assureur doit en informer l'assureur du responsable du sinistre. Cet assureur mandate alors son propre expert pour qu'il épluche la méthodologie de réparation, le montant des dommages et la VRADE ; évidemment, le but est d'indemniser le moins possible la victime non responsable.
Cela aurait permis qu'un autre expert mette le nez dans la cuisine de "notre" expert actuel..... mais pas nécessairement à notre avantage.

Problème : à aucun moment, nous avons eu vent d'une telle intervention d'un expert adverse. L'assureur peut-il nous le cacher ? (je dirais OUI). Mais vu que le responsable du sinistre n'était plus couvert par son assureur (défaut de paiement des primes), je pense qu'il n'y a pas eu d'expert missionné par la partie adverse.
Ce n'est pas plus mal car cela aurait encore plus réduit nos chances d'être indemnisés correctement. C’est vraiment un monde de rapaces !
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

Jeanmi
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Jeanmi »

Non, le second expert ne doit pas suivre "aveuglement" le premier chiffrage, surtout si celui ci est incohérent...; concernant les éléments de sécurité, il n'a pas trop le choix, mais sur le reste, c'est un accord expert-réparateur qui prime.
Pour la convention IRSA, cela n'a absolument rien à voir avec la valeur, surtout dans votre cas puisque à ce jour, le véhicule reste encore théoriquement économiquement réparable...
Je l'avais déjà évoqué précédemment, le recours de votre assureur contre l'assureur du responsable adverse doit se faire puisque le dommage dépasse les 6500 euros HT...
Le risque est que l'expert adverse missionné par l'assureur adverse vienne voir la voiture et ne soit pas du tout d'accord avec le chiffrage des réparations !!!
En effet, si cet expert fait bien son travail et que le chiffrage ne dépasse pas les 6500 euros HT, il va falloir que l'expert de votre assureur donne des explications, surtout si l'auto est réparé par la suite parce que dans ce cas, votre assureur ne touchera que un peu plus de 1280 euros de l'adverse.
Peu importe tout cela, ce n'est pas le problème de l'assuré qui doit recevoir copie du rapport et les justificatifs pris en compte pour établir la valeur !!!

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Jeanmi a écrit :Non, le second expert ne doit pas suivre "aveuglement" le premier chiffrage, surtout si celui ci est incohérent...; concernant les éléments de sécurité, il n'a pas trop le choix, mais sur le reste, c'est un accord expert-réparateur qui prime.
Pour la convention IRSA, cela n'a absolument rien à voir avec la valeur, surtout dans votre cas puisque à ce jour, le véhicule reste encore théoriquement économiquement réparable........
C'est pourtant la disparition du différend à ce niveau qui conditionne l'acceptation de la mission, selon un des experts. Et il dit bien que l'expert de l'adversaire aura droit de regard sur la VRADE, ce qui est possible puisque la VRADE lui sera réclamée si l'affaire se termine par la cession du véhicule à l'assureur. Je pense que cette réponse n'était pas donnée pour notre cas particulier, c'est une réponse valable quel que soit le cas.
Jeanmi a écrit :......Je l'avais déjà évoqué précédemment, le recours de votre assureur contre l'assureur du responsable adverse doit se faire puisque le dommage dépasse les 6500 euros HT...
Le risque est que l'expert adverse missionné par l'assureur adverse vienne voir la voiture et ne soit pas du tout d'accord avec le chiffrage des réparations !!!
En effet, si cet expert fait bien son travail et que le chiffrage ne dépasse pas les 6500 euros HT, il va falloir que l'expert de votre assureur donne des explications, surtout si l'auto est réparé par la suite parce que dans ce cas, votre assureur ne touchera que un peu plus de 1280 euros de l'adverse........
Je ne doute pas que notre assureur va faire un recours, même si c'est auprès du FGAO ; ce qui est moins certain, c'est qu'il le fasse au-delà de la VRADE (la limite qu'il prétend nous imposer pour notre indemnisation si réparation) pour récupérer le coût de nos préjudices annexes qu'il doit nous indemniser.

Comme le responsable du double sinistre ne payait plus ses primes d'assurance, son assureur a un bon motif pour ne pas intervenir donc il n'y aura pas d'expert mandaté de ce côté-là.

Cependant, la possibilité d'une intervention de l'expert de l'adversaire n'est pas à négliger. En théorie, s'il prend conscience de l'enjeu financier, le tiers responsable peut très bien missionner à ses frais un expert pour défendre ses intérêts.
Ce serait une aubaine pour nous si cela aboutissait à un chiffrage réaliste montrant que les dégâts ne sont pas aussi importants que le (ex-)réparateur veut nous le faire croire et qu'une mise en réparation ne serait pas une décision irraisonnable. A l'inverse, ce serait une catastrophe si cela aboutissait à un chiffrage très resserré au point de nous obliger à faire une réparation "à l'économie" parce que l'assureur n'aurait pas jugé opportun de proposer une offre de cession "issue de secours".

Que le chiffrage descende en dessous de 6500 € HT de la convention IRSA et que cela empêche tout recours de notre assureur au-delà des 1280 € de la convention IDA, on s'en contrefiche. Par contre, lui, il aura une sacré dent contre son expert !
Nota : pour la convention IDA, j'en étais resté au 1236 € du 1er janvier 2011... Pourquoi le plafond de la convention IRSA ne change pas, lui ?

:!: Je reviens plus tard sur le forum car j'ai une (très) bonne nouvelle qui vient de m'arriver.
Dernière modification par Scotch35 le jeu. mai 23, 2013 10:42 pm, modifié 1 fois.
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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Sans vouloir me réjouir exagérément (Jeanmi, vous avez écrit de se méfier de tout le monde dans cette affaire), je pense avoir reçu une très bonne nouvelle et peut-être une solution pour sortir de ce bourbier. Ou du moins pour obliger le gestionnaire de sinistre de l'assurance à sortir de sa léthargie.
8) En effet, j'ai eu une réponse à "mon appel d'offre" pour l'expertise de suivi VGE en provenance d'un expert de la Réunion qui, vu son statut affiché sur le site accessible via ce lien Cour de cassation - St Denis, doit être craint de beaucoup de ses confrères et des professionnels de la réparation automobile.
:!: Malgré le floutage des documents joints, il a découvert tout les noms des intervenants et il propose d'intervenir gracieusement dès demain matin pour aller voir l'état du véhicule. Il me fera un compte-rendu et si le véhicule s'avère réparable, il se dit prêt à accepter la mission si mon gendre (le propriétaire) veut y donner suite.
Quel que soit le résultat de sa visite surprise, cela va ressembler fortement à un coup de semonce aux yeux de l'expert de l'assurance et du gestionnaire de sinistre (qui seront sûrement mis au courant par le carrossier).
Dommage que mon gendre (au boulot) et ma fille (en mission à Mayotte) ne puissent assister à la joute !

Bon, résultat des courses demain, j'espère.
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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Bonjour.
Scotch35 a écrit :...........Demain, en principe, réception de cette lettre du carrossier....
Pas de nouvelles du courrier que le carrossier prétend avoir posté il y a 3 jours..... Bof, nous savons maintenant qu'il ne fera pas de devis, qu'il ne veut plus réparer pour 8390 € et qu'il va nous demander d'évacuer "l'épave".

Par contre, une bonne nouvelle :
Scotch35 a écrit :...........
8) En effet, j'ai eu une réponse à "mon appel d'offre" pour l'expertise de suivi VGE en provenance d'un expert de la Réunion ..........il propose d'intervenir gracieusement dès demain matin pour aller voir l'état du véhicule. Il me fera un compte-rendu et si le véhicule s'avère réparable, il se dit prêt à accepter la mission si mon gendre (le propriétaire) veut y donner suite.
...........
Je viens d'avoir le résultat de la visite d'hier de notre expert bénévole ; je l'avais relancé ce matin, en le priant de m'excuser car on est samedi.
Bien que le véhicule soit partiellement démonté, il accepte d'être missionné pour l'expertise du suivi de la réparation jusqu’à la levée de l'interdiction de circuler. Il suffit que le propriétaire donne son accord.
Comme les autres experts contactés et qui ont répondu, sa prestation sera alors facturée 400 € ttc, à régler d'avance.

Voici ses conclusions.
Hormis quelques erreurs de chiffrage, dont le taux des ingrédients de peinture, l'évaluation faite conjointement par le carrossier et l'expert est juste.
Le véhicule est réparable et l'écart (1200 € !!!???) entre le montant de l'évaluation des dommages (8390 €) et l'indemnisation espérée permettra de parer aux imprévus pouvant survenir après le démarrage de la réparation.
Le délai pour la réparation peut prendre 3 mois (approvisionnement des pièces + congés + contexte local....).
Si le propriétaire est pressé de clore le dossier, il peut opter pour la cession du véhicule par appel d’offre qui permettrait de trouver un acquéreur professionnel pour un montant de 1500 €.
Dans ce cas, l'assureur devrait indemniser le propriétaire de la différence des valeurs soit 9605 € (10200 € de VRADE - 595 € de valeur résiduelle).

Là, j'avoue être perplexe. La valeur résiduelle, je croyais qu'elle était déduite de la VRADE que si l'assuré ne cédait pas son véhicule à l'assureur ; par exemple pour le revendre lui-même à un professionnel ou pour le faire réparer "à ses frais" avec suivi expert.
Pour l'appel d'offre, j'ai lu un peu partout que seul l'expert initial est habilité à lancer cet appel d'offre ; avec "notre" expert qui a mis les pouces, c'est râpé !
:arrow: Est-ce qu'un particulier est autorisé à lancer un appel d'offre auprès des professionnels pour le rachat de son épave, sachant qu'elle est VGE mais pas VEI ? Quelle est la procédure ?

Par ailleurs, l'assureur ne nous ayant pas proposé d'offre de cession, je ne vois pas comment l'inciter à en faire une qui soit acceptable. En effet, il est évident que si nous lui disons que nous abandonnons la réparation, il ne va pas nous faire de cadeau et ce sera la VRADE moins cette valeur résiduelle et, pourquoi pas, moins la franchise puisqu'il va traiter le sinistre en garantie "Dommages" sans se soucier du recours qu'il fait contre le responsable du sinistre (grâce au dépassement des 6500 € de la convention IRSA) et de notre droit à la réparation totale dans le cadre du recours à la responsabilité civile du quidam.
:arrow: Que nous réparions ou pas, faut-il ouvrir dès maintenant un dossier auprès de notre Protection Juridique (même assureur) pour le recours à la responsabilité civile du responsable ?

Ce qui me laisse encore plus perplexe, c'est son commentaire final.
Il précise que c'est l'expert initial qui aurait dû proposer toutes les solutions pour l'issue favorable du dossier et obtenir la réparation de l'ensemble du préjudice (article 1382 du Code civil), sans doute parce que j'avais signalé que l'assureur refusait de prendre en charge les honoraires de l'expert qui suivrait la réparation VGE si ce n'était pas un de SES experts et que je considérais que notre expert devait être pris en charge au titre du recours à la responsabilité civile du responsable du sinistre.
:arrow: Aussi, faut-il mandater notre expert sans se soucier de sa prise en charge légitimement due par l'assureur ou faut-il d'abord contacter notre Protection Juridique pour pouvoir lui signaler que nous mandatons cet expert pour le suivi réglementaire VGE ?
En effet, les CG de notre garantie "Défense et recours" excluent la prise en charge de l'expertise de suivi VGE, même en cas de non responsabilité dans le sinistre, si elle n'est pas effectuée par un expert de l'assurance. De son côté, l'assurance Protection Juridique prévoit la prise en charge des frais et honoraires que s'ils sont engagés postérieurement à l'ouverture d'un dossier de sinistre (pas celui de l'accident, celui de la Protection Juridique).

Un grand Merci à ceux qui accepteront de me répondre.
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Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

:mrgreen: Lettre recommandée du carrossier récupérée ce matin à la poste. Il demande de venir enlever la Punto le plus rapidement possible. J'espère qu'il l'a remontée....
Pour les frais de gardiennage, la phrase est incompréhensible (faute de frappe ou méconnaissance de la langue française ?) ; je cite : "Nous informons qu'à partir de jour nous vous facturons un gardiennage de 30 euros par jour". Pas grave, on transmet à l’assureur, il interprètera et avisera.
Au moins le carrossier a respecté la forme : lettre recommandée avec AR.

8) Sur les 8 cabinets d'experts contactés, j'ai eu 6 réponses dont celle de l'expert qui est allé voir gracieusement la voiture vendredi et qui est prêt à prendre en charge le suivi réparation VGE. Finalement, ils ont tous envie (besoin ?) de travailler pour nous.
L'un d'eux, comprenant le contexte (je lui ai envoyé les 2 rapports "anonymisés" en retour à sa première réponse), propose même une expertise pour fixer le coût estimé des réparations et la valeur du véhicule - honoraires de 200 € - (je cite) "afin de vous donner des éléments pour le choix de réparation" avant de faire le suivi des réparations - honoraires de 300 € -. Il va falloir que je lui signale que les préliminaires ressemblent fortement à une contre-expertise. Si c'est le cas, cela doit respecter des règles pour être contradictoire ; entre autre, convoquer l'expert de l'assurance.... qui a clos son dossier et veut nous oublier.

:roll: Toujours pas trouvé d'annonce de vente de Fiat Punto Evo sur La Réunion ; cela va être très difficile de proposer "notre" VRADE à l'assureur. Il y a quelques cousines Fiat Grande Punto 2010 décentes à 11900 €. Comme par hasard, cela correspond à quelques euros près au résultat du bilan technique que m'a établi LF via ce forum.

Le courrier pour le gestionnaire de sinistre de l'assurance part demain : problème du carrossier qui s'est désisté + transfert véhicule vers un autre carrossier agréé (on n'a pas d'adresse perso à lui soumettre) ; contestation VRADE + demande remise bilan technique et annonces qu'a dû lui remettre son expert ; copie du dernier rapport d'expertise (car on commence à douter de la version que nous avons en main) et lui signaler qu'il n'a toujours pas répondu à nos deux courriers recommandés dont il a accusé réception le 29/04 et le 17/05 !
:arrow: Avez-vous déjà été confronté à un gestionnaires de sinistre qui ne répond pas à vos courriers recommandés, alors que le véhicule attend son avis pour être réparé ou cédé, quasiment QUATRE MOIS après l'accident ? Et le siège parisien de l'assurance qui fait le mort .... Qu'est-ce-que ça cache ?
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Jeanmi
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Jeanmi »

Passez un coup de fil au carrossier pour savoir si l'auto a été remontée, qu'elle soit à peu près roulante.
Pour le transfert ailleurs, pas obligé d'aller à nouveau dans un garage agrée...; vous avez vu ce que cela a donné !!!
Comme vous le savez déjà, vous avez le choix du réparateur, donc ne vous gêner pas...
Il faut de toute façon le sortir au plus vite pour le faire voir à un autre carrossier pour avoir son avis et éventuellement, un vrai devis honnête (ne donnez surtout pas le rapport de l'expert).
En fonction de ce devis, il sera toujours temps de conserver le véhicule et de demander le paiement de l'estimation des réparations faites sur la première expertise (il ne faut pas dire qu'il est en cours de réparation).
Si le second devis est à 6000 euros et que votre fille touche la première estimation, cela va payer les billets d'avion pour amener le petit à ses grands parents !!!

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Merci Jeanmi pour cette réponse et la touche finale très personnelle, ma fille l'a appréciée !
:cry: Mais elle est désemparée et pas loin de craquer car, pour réagir, il faut du temps et chaque intervention oblige à prendre des jours de congé. S'occuper du déplacement du véhicule, trouver un autre carrossier, rencontrer un nouvel expert, etc... tout semble ingérable quand on travaille. Impensable de chercher et trouver un récupérateur qui accepterait de racheter leur épave pour 1500 €, comme vous l'avez suggéré ainsi que l'expert qui a vu le véhicule vendredi et qui propose cette solution pour ne pas être trop lésés par la faiblesse de l'indemnisation qu'ils recevraient s'ils décidaient de ne pas réparer.
Elle et son mari sont à deux doigts de dire à l'assureur qu’ils cèdent la voiture alors qu'ils ne savent pas encore combien il leur verserait en indemnisation.
Difficile de faire comprendre que leur véhicule n'est même pas en VEI et donc que l'assureur est obligé de prendre en charge la réparation et surtout qu'il faut saisir cette heureuse opportunité de pouvoir choisir soi-même son carrossier. La réparabilité économique de leur "épave" reste la monnaie d'échange contre une réparation totale du préjudice de la part de l'assureur.
Finalement, elle ira voir demain le carrossier qui répare la flotte de voitures de son entreprise.
:arrow: Faut-il que ce nouveau carrossier ait un agrément particulier pour réparer du VGE ?

Depuis mai 2008, la liberté de choix du réparateur par l'assuré ne peut plus être récusée par les assureurs adhérents au GEMA et à la FFSA qui ont signé cette Charte relation réparateur-assureur
Quant à l'amendement concernant l'obligation faite à l'assureur d'informer l'assuré de sa liberté de choisir le réparateur, proposé fin 2011 par C. Vautrin et ajoutant un nouvel article L. 211-24-1 au Code des assurances, il semblait avoir été adopté par le Sénat (Projet de loi renforçant les droits, la protection et l'information des consommateurs) mais j'ai lu sur de sites de professionnels de la réparation auto qu'il a été enterré à cause des élections législatives de 2012 et que le sujet reviendra d'actualité lorsque la nouvelle loi sur la consommation sera discutée par l’Assemblée Nationale à partir de juin ; elle concernera alors tous les corps de métiers.
Par contre, aucune loi obligeant l'assureur à régler directement le réparateur même s'il n'est pas conventionné n'est encore passée. Si quelqu'un a la preuve de l'existence d'un texte affirmant le contraire, je suis preneur.
C'est pourquoi, l'assureur va sûrement prétexter que le carrossier n'est pas conventionné (nous le saurons demain) pour demander à l'assuré d'avancer les frais de réparations.

Concernant la prise en charge de l'expert suivant la réparation VGE mandaté par l'assuré, puisque le contrat d'assurance l'exclut de la garantie Défense-Recours même en cas de non responsabilité, je repose la question :
:arrow: Faut-il mandater notre expert sans se soucier de sa prise en charge légitimement due par l'assureur ou faut-il d'abord contacter notre Protection Juridique pour pouvoir lui signaler que nous mandatons cet expert pour le suivi réglementaire VGE ?
Jeanmi a écrit :Passez un coup de fil au carrossier pour savoir si l'auto a été remontée, qu'elle soit à peu près roulante........
Oh oui, je vais téléphoner au carrossier demain car je veux vraiment qu'il me dise s'il abandonne parce qu'il ne peut pas réparer sur la base de l'estimation de l'expert de l'assurance et/ou si c'est à cause d'une réelle augmentation des dégâts constatés.
Vendredi dernier, 24/05, l'expert a constaté que la voiture n'était toujours pas remontée. Et le carrossier a le culot de poster ce même 24/05 sa lettre recommandée datée du 22/05 nous demandant l'enlèvement de la voiture et informant du début de la facturation du gardiennage alors qu'elle n'était pas encore prête à être enlevée. Tous ces gens sont à mettre dans le même sac et à jeter aux requins !
Jeanmi a écrit :........Il faut de toute façon le sortir au plus vite pour le faire voir à un autre carrossier pour avoir son avis et éventuellement, un vrai devis honnête (ne donnez surtout pas le rapport de l'expert).
En fonction de ce devis, il sera toujours temps de conserver le véhicule et de demander le paiement de l'estimation des réparations faites sur la première expertise (il ne faut pas dire qu'il est en cours de réparation)......
Oui, cela est une possibilité à ne pas négliger. Mais cela ne peut fonctionner que si l'assureur fait une proposition de cession (procédure VEI ou RIV) et que nous ne donnons pas suite à cette proposition. Dans ce cas, l'épave nous appartient et on est libre de réparer chez le carrossier de notre choix et avec notre propre expert de suivi VGE, les deux n'ayant plus de compte à rendre à l'assureur. Il faut être sûr du nouveau chiffrage car s'il venait à dépasser l'indemnité au cours de la réparation, nous ne pourrons même plus tenter la prise en charge du dépassement par l'assureur au titre du recours conte la RC du responsable.
A vous lire, cette indemnité, ce ne serait plus la VRADE moins la valeur résiduelle soit 9605 € mais le montant estimé initial des réparations soit 8390 € !? Il faut vraiment être sûr de son coup et surtout de son carrossier et de son expert pour espérer réparer sans y laisser des plumes !!!
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

Scotch35
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Re: Expert et assureur se liguent contre l'assuré : Que fair

Message par Scotch35 »

Jeanmi a écrit :Passez un coup de fil au carrossier pour savoir si l'auto a été remontée, qu'elle soit à peu près roulante........
Des nouvelles de la Réunion !
J'ai rappelé le carrossier. Il confirme qu'il ne donne pas suite à la réparation parce qu'il n'était plus d'accord avec l'expert de l'assurance et son chiffrage. Le comble est qu'il l'aurait dit à l'expert dès la mi-avril ! Et depuis ce temps-là, l'expert n'a pas révisé son rapport et personne ne nous a dit que le réparateur laissait tomber ! Un mois et demi de perdu et ce c*** de gestionnaire sinistre qui ne répond pas aux recommandés !!!
:mrgreen: Le carrossier confirme que la voiture est sérieusement démontée, tout est par terre (train arrière, porte latérale, pare-choc, banquette, moquettes et tout l'habillage intérieur...) et rien ne sera remonté "puisque le carrossier qui prendra le relais devra redémonter", sic. Il mettra tout dans la voiture et le train arrière sera ficelé à côté de la caisse sur le plateau du remorqueur. Je vois déjà le spectacle affligeant !
Jeanmi a écrit :........Il faut de toute façon le sortir au plus vite pour le faire voir à un autre carrossier pour avoir son avis et éventuellement, un vrai devis honnête (ne donnez surtout pas le rapport de l'expert).
En fonction de ce devis, il sera toujours temps de conserver le véhicule et de demander le paiement de l'estimation des réparations faites sur la première expertise (il ne faut pas dire qu'il est en cours de réparation)......
:P Nous sommes partis à la recherche d'un remorqueur et d'un nouveau carrossier. J'ai eu un très bon contact hier avec un carrossier réparateur qui est très habitué aux VGE et qui a un marbre. Au vu des rapports transmis (désolé Jeanmi, voir votre réponse précédente, j'ai dû les communiquer, plus le temps de finauder), il va nous dire si le chiffrage de l'expert est correct ou pas et si ça vaut le coup de réparer ou pas.
En attendant, il m'a donné de précieux conseils en rapport avec la situation conflictuelle que nous vivons (avec l'ex-expert et avec l'assureur). Et comme il est conventionné avec l'assurance, pas de souci pour le paiement des travaux.
:roll: J'ai appelé ce matin un autre carrossier. Comme il parlait créole, on ne s'est pas compris ; je ne sais même pas s'il a un marbre ! Ma fille l'a rappelé ; il demande lui aussi les rapports d'expertise....
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. Edmund Burke

Verrouillé