Vice caché, pompe à eau ?
Publié : sam. mars 22, 2014 4:21 pm
Bonjour,
Dans ce post, je vais me prononcé pour mon père qui a un soucis avec l'acheteur de son véhicule.
En l'espèce, mon père vend un véhicule le Dimanche 2 Mars dernier, lors de la vente il communique à l'acheteur tous les défauts connus (capteur de recul hs, ancrage siège du coffre hs, bouton de climatisation arrière hs.... biellette de direction à changer, mais pièce fournie). La vente se passe sans encombre, l'acheteur n'est dérangé par aucun des défauts mentionnés et accepte la vente. Le paiement se fait en espèce, avec certification de cession et CT récent.
Jeudi 20 mars, soit 18 jours après la vente, l'acheteur téléphone à mon père afin de lui exposé son soucis de pompe à eau, qui selon son garagiste datait de longtemps avant la vente. Il énonce qu'après avoir effectué 500kms, la pompe à eau aurait "lâchée", ce qui aurait engendré d'autres réparations ect. Mon père lui explique gentiment qu'il ne peut pas continuer la conversation téléphonique étant pris par son travail (avec un client au moment de l'appel), l'acheteur ignore les dires de mon père et continu à le menacer de lancer une procédure s'il ne le rappelle pas avant 19h le jour même. Mon père raccroche, devant s'occuper de son client.
Ce matin même, Samedi 22 Mars, mon père reçoit un courrier RAR. Ledit courrier se compose alors d'une lettre et d'une copie de la facture de réparation. Cette fameuse lettre dispose que l'acheteur a présenté le véhicule à un garagiste, ce dernier ayant "diagnostiqué de graves défauts". Il se munie "des articles 1641 et suivants du Code Civil", articles que vous connaissez, et ajoute "Or, ces défauts semblent être des vices cachés".
Dans la suite de la lettre, il demande l'annulation de la vente et le remboursement du véhicule + la carte grise; ou alors, la prise en charge des réparations (s'élevant à 2221,61). Il souhaite un chèque dans un délai de 8 jours à compter de la réception de la lettre, à défaut de quoi il engagera une procédure judiciaire.
Bien évidemment, mon père n'ayant jamais eu vent de ce soucis de pompe à eau, n'ayant jamais eu d'anomalie en la matière et n'ayant pas eu de rapport fait à ce soucis par son garagiste ou par son centre de contrôle technique, ne souhaite bien évidemment annuler la vente et récupérer un véhicule en panne, et ne souhaite de plus pas supporter les frais des réparations.
J'aimerais donc votre avis sur la question, savoir quelles sont les droits de mon père, si cela constitue réellement un vice caché, s'il peut agir en nullité de la vente...
Et je souhaiterais aussi savoir s'il faut répondre ou non à ce courrier et savoir ce qu'il faut répondre.
Je vous remercie milles fois d'avance pour votre future aide, j'ai longuement parcouru le forum pour savoir qu'il y a de nombreux experts parmi vous et j'espère obtenir satisfaction.
RM
Dans ce post, je vais me prononcé pour mon père qui a un soucis avec l'acheteur de son véhicule.
En l'espèce, mon père vend un véhicule le Dimanche 2 Mars dernier, lors de la vente il communique à l'acheteur tous les défauts connus (capteur de recul hs, ancrage siège du coffre hs, bouton de climatisation arrière hs.... biellette de direction à changer, mais pièce fournie). La vente se passe sans encombre, l'acheteur n'est dérangé par aucun des défauts mentionnés et accepte la vente. Le paiement se fait en espèce, avec certification de cession et CT récent.
Jeudi 20 mars, soit 18 jours après la vente, l'acheteur téléphone à mon père afin de lui exposé son soucis de pompe à eau, qui selon son garagiste datait de longtemps avant la vente. Il énonce qu'après avoir effectué 500kms, la pompe à eau aurait "lâchée", ce qui aurait engendré d'autres réparations ect. Mon père lui explique gentiment qu'il ne peut pas continuer la conversation téléphonique étant pris par son travail (avec un client au moment de l'appel), l'acheteur ignore les dires de mon père et continu à le menacer de lancer une procédure s'il ne le rappelle pas avant 19h le jour même. Mon père raccroche, devant s'occuper de son client.
Ce matin même, Samedi 22 Mars, mon père reçoit un courrier RAR. Ledit courrier se compose alors d'une lettre et d'une copie de la facture de réparation. Cette fameuse lettre dispose que l'acheteur a présenté le véhicule à un garagiste, ce dernier ayant "diagnostiqué de graves défauts". Il se munie "des articles 1641 et suivants du Code Civil", articles que vous connaissez, et ajoute "Or, ces défauts semblent être des vices cachés".
Dans la suite de la lettre, il demande l'annulation de la vente et le remboursement du véhicule + la carte grise; ou alors, la prise en charge des réparations (s'élevant à 2221,61). Il souhaite un chèque dans un délai de 8 jours à compter de la réception de la lettre, à défaut de quoi il engagera une procédure judiciaire.
Bien évidemment, mon père n'ayant jamais eu vent de ce soucis de pompe à eau, n'ayant jamais eu d'anomalie en la matière et n'ayant pas eu de rapport fait à ce soucis par son garagiste ou par son centre de contrôle technique, ne souhaite bien évidemment annuler la vente et récupérer un véhicule en panne, et ne souhaite de plus pas supporter les frais des réparations.
J'aimerais donc votre avis sur la question, savoir quelles sont les droits de mon père, si cela constitue réellement un vice caché, s'il peut agir en nullité de la vente...
Et je souhaiterais aussi savoir s'il faut répondre ou non à ce courrier et savoir ce qu'il faut répondre.
Je vous remercie milles fois d'avance pour votre future aide, j'ai longuement parcouru le forum pour savoir qu'il y a de nombreux experts parmi vous et j'espère obtenir satisfaction.
RM