Freddy, j'aimerais vraiment croire que le "OUI, cession à 12.000 €" est la réponse officielle de la GMF mais......freddy a écrit :Bonsoir,
faut en sortir, non ? Donc banco à 12.000 euros nets !
.... l'analyse de Jeanmi est implacable et nous ramène à la réalité !Jeanmi a écrit :Je ne vois pas trop comment cette personne, qui ne semble pas du tout connaitre de la procédure en général, et surtout de la cession des véhicules, pourrait vous donner 12000 euros avec des réparations à 8000 et quelques...
En effet, tout ce patra est géré par l'informatique...; à ce jour, il y a un rapport d'expert qui a été déposé et non modifié malgré vos nombreuses demandes.
Donc, en l'état, l'ordinateur a une réparation à 8390, une valeur théorique à 12000 euros, donc pas de 80 % (RIV VE) et je ne vois comment cela va se débloquer, à moins d'un miracle, c'est à dire un réparateur qui coin qui mette la différence des valeurs à savoir 3610 euros.................
On est exactement à 69,9 % de la VRADE. Aucune compagnie d'assurance ne déclenche une "procédure RIV" à ce taux-là. C'est plutôt à partir de 80 %.
La compagnie qui me sert de référence (parce que tout son fonctionnement est décrit dans un pdf accessible sur le Web) la déclenche si le montant des dommages est supérieur ou égal à 70 % de la VRADE ; elle lance alors un appel d'offre ; si la meilleure offre est supérieure à la différence entre la VRADE et le montant estimé des dommages, elle soumet à l'assuré une offre de cession amiable de son véhicule (précisant que l'indemnisation est basée sur la VRADE) ; il a alors 15 jours pour répondre et il lui est précisé que s'il ne répond pas, cela est considéré comme une décision de faire réparer. Tout est carré, bétonné, sans ambiguïté.
Dans notre cas, lorsqu'on était à 98,7 % ou même encore à 82 %, il n'y a pas eu d'offre de cession amiable. Alors, à 69,9 %, faut pas rêver.
Aucun casseur ne donnera 3.610 € pour cette épave. Et aucun "réparateur de seconde zone" (voir pratiques dénoncées plus avant) ne va mettre au bout pour "retaper" tant bien que mal un VGE qui sera invendable (FIAT pas appréciée à la Réunion).
Je ne comprends pas pourquoi la GMF joue ce jeu-là : elle sait qu'on ne peut plus redonner l'ordre de réparer (quel que soit la crédibilité du chiffrage actuel) parce qu'on n'a pas trouvé de réparateur disposé à réparer le véhicule et elle nous fait miroiter l'espoir d'en sortir en cédant le véhicule contre un très hypothétique chèque de 12.000 €.
Eh bien, banco ! On va faire la lettre (qui rappellera en gros ce que j'ai cité dans mon post précédent) et dire OK à ce prix-là. Et on verra bien la réponse. Il faut obliger le loup à sortir du bois !
Une petite constatation qui demande explication. Sur le dernier rapport d'expertise (26/04), rubrique RPV, il est écrit :
- Montant de l'expertise : 8.389,83 €
- Valeur de remplacement à dire d'expert : 10.200,00 €
- Valeur du bien après événement : 595,00 € (= valeur résiduelle du 1er rapport lorsque la VRADE était à 8.500 €)
- Différence des valeurs : 9.605,00 €
La valeur résiduelle est-elle bien le montant qu'un professionnel de la récup' a proposé à la GMF ou que la GMF donnerait à son récupérateur conventionné par application d'un barème précis ? C'était plausible car 595 €, ça fait 7% pile de 8.500 €.
Mais là, avec la nouvelle VRADE, soit l'épave serait malgré tout revendue au prix ferme de 595 €, soit l'expert a (encore) fait une boulette dans son rapport.
Que représente concrètement la Différence des valeurs ? Quelle importance ce montant a-t-il dans le traitement du sinistre ?
Une expertise contradictoire ? Oui, si cela permettait de mettre en évidence les erreurs de l'expert de la GMF et de démontrer que ses négligences et la durée excessive de sa mission ont lésé l'assuré et ont fait traîner le traitement du dossier ; mais ce n'est pas un motif suffisant pour déclencher une telle expertise. Pour la VRADE ? Cela n'a plus d'intérêt. Pour confirmer la réparabilité économique du véhicule ? C'est un risque : soit le chiffrage augmente fortement (remplacement de la caisse) et c'est le VEI assuré...., soit il est revu à la baisse et nous serons obligés de faire réparer..... donc de repartir à la recherche d'un autre réparateur (malgré précédents échecs). Je n'ose pas imaginer le résultat d'une réparation engagée dans un environnement aussi délétère.... et le délai pour voir enfin la Punto Evo repartir bien vivante sur ses 4 roues !Jeanmi a écrit :......................
Bien sûr que votre dossier peut remonter à qui de droit, bien sûr que le GMF doit payer de la privation de jouissance pour cette gestion calamiteuse de ce dossier, mais à part en passer par la voie judiciaire,je ne vois pas d'autre solution et l'assureur le sait.
Tant qu'il n'y aura pas d'assignation, vos menaces ne sont que paroles en l'air pour eux car ils comptent sur le découragement des assurés...
Un expert conseil GMF ? Je n'ai pas d'adresse et le Service Réclamations et/ou le Service Qualité ont refusé de lui transmettre mon dossier.
Le Médiateur GMF, comme "conseillé" dans les réponses de nos interlocuteurs GMF ? Même si je suis disposé à tout rephotocopier et à tout lui transmettre (j'ai ses coordonnées), je suis incapable de donner des arguments concis et frappants. Et je devine la réponse.
Le Médiateur national des assurances ? même problème. Et en principe, il ne peut être saisi qu'après échec des démarches auprès du Médiateur GMF.
Un organisme de défense des consommateurs ? Peu efficace et lent selon les réponses lues sur ce forum. Je ne vois que la LDDA pour intervenir et nous aider (elle m'avait donné une 1ère réponse satisfaisante à la mi-mai).
Recours à la Justice ? Auprès de quelle juridiction ? Le TGI, vu les sommes en jeu, avec l'avocat et tout le toutim... ?
Mes enfants n'en auront pas le courage ni la disponibilité. Et cela se ferait au niveau local.... (sans commentaire).
Devons-nous exiger du Centre de Gestion qu'il se charge du transfert immédiat du véhicule vers un autre lieu (une casse ?) pour stopper cette folie ?
Édité le 05/08/2013 pour supprimer des infos et questions inutiles.