les mesures de vitesse des radars n'ont aucune valeur

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Camille
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Message par Camille »

Bonjour,
Pluloin a écrit :il est question de métrologie et de loi ,
la probabilité de matérialisation du risque est proportionnelle au niveau de pollution electromagnétique, et vous pouvez en avoir l'appreciation que vous voulez.
mais le respects des regles permettant de le prevenir est binaire elles sont ou non respectées!

un appareil de mesure doit être utilisé dans les limites prévus par son constructeur, et correspondant a des normes afin de répondre a des lois .

si ces limites constituant les regles du jeu de la validité de la mesure ne sont pas respectées la mesure ne vaut rien et légalement elle ne pourra servir de preuve .
Euh… on dirait que vous avez l'air de croire qu'une norme technique, dès lors qu'elle est publiée, que ce soit par l'AFNOR ou par n'importe qui d'autre, aurait – du coup – automatiquement force de loi ? Euh… vous avez beaucoup travaillé dans le domaine de la métrologie en général et des normes techniques en particulier ?
(tout à fait entre nous, mais on sort un peu du débat, il m'est arrivé moult fois de faire fonctionner, tout à fait correctement, des appareils industriels bien au-delà des limites fixées par leurs constructeurs, parce que, généralement, ils prennent un "pied de pilote" dans les caractéristiques techniques qu'ils publient pour être à peu près tranquilles…)(et j'en ai fait autant, moi-même…).

Pluloin a écrit : Les convictions que vous avez ne changeront rien a la situation
Moi, je n'ai aucune conviction. Dans le domaine de la technique, avoir des convictions ne sert rigoureusement à rien et serait même plutôt néfaste…
Pluloin a écrit : avez vous déja lu un certificat de constructeur d'un appareil demontrant que par des moyenne sur n mesures cela le rend insensible aux perturbations electromagnétique? et jusqu'a quel niveau?
Ai-je parlé de moyenne ? Je ne m'en souviens pas. Il n'est, ici, absolument pas question de moyenne.
En gros et sans entrer dans les détails, parce que l'algorithme de calcul est un peu plus "trapu" que ça…
Ce que le "vulgum pecus" appelle "une mesure de vitesse" consiste, en réalité, à prendre un très grand nombre de mesures successives (au moins 100 ou 200, mettons 100). Si au moins 80 mesures donnent toutes "116" à la précision du radar près, soit en gros 1 %, et que seulement 20 mesures donnent des valeurs très différentes (en général, pas loin de zéro parce que cette mesure-là a tout simplement raté), c'est la valeur de 116 qui sera retenue et si moyenne il y a, elle ne sera calculée que sur la base de ces 80 mesures admises comme correctes et non pas sur la totalité des mesures effectuées.
Je rappelle également que, pour que chaque mesure soit validée, la forme du signal de retour est comparée à la forme du signal émis pour s'assurer que ce que l'on reçoit est bien l'onde de retour et non pas un signal "venu d'ailleurs".
Et il y a encore quelques autres "goodies" qu'il serait trop long à expliquer.
Chaque mesure est, en réalité, un chronométrage à partir d'une base de temps à quartz, c'est-à-dire un comptage d'impulsions calibrées. C'est, en termes de métrologie, le principe le moins susceptible d'être perturbé par un signal parasite et le plus facile à protéger par des techniques connues depuis des lustres.
Pluloin a écrit : les constructeurs étant incapables de prévoir le niveau d'immunité de leurs appareils on recours a des essais de type, les appareil soumis etant identiques a la série, toutes les precaution que vous pourrez evoquer (par exemple moyenne) sont donc pris en compte par ces essais et n'apportent donc rien de plus .
Vous plaisantez, je suppose…
Vous imaginez qu'un industriel va construire un équipement sans savoir à l'avance comment il va se comporter ? D'où sortez-vous ? Sûrement pas de l'industrie ! Et en matière d'essais et de mesures d'essais, on ne fait jamais appel à la moyenne des mesures. Ce n'est pas parce qu'un appareil donnerait des mesures "bonnes en moyenne" qu'il serait un bon appareil. Tout ce que je peux dire, c'est si un responsable de production me disait ça, il se retrouverait vite fait à l'ANPE…
Pluloin a écrit : par ailleurs, si vous êtes capable de prédire comment se comporte un appareil en cas de depassement de ses limites d'immunité, faites breveter votre idée vous ête riche!
cela personne n'a jamais pu le faire d'ou l'existence des lois et normes permettant de prévenir le risque.
Le malheur, c'est que ça n'est pas brevetable. Et surtout, parce que tout le monde sait ce qui va se passer depuis belle lurette… C'est parer correctement à cette éventualité qui est déjà un peu plus délicat (mais, on y arrive, hein !)

En gros et sans entrer dans les détails des divers cas de figure possibles et imaginables…
Si c'est un appareil entièrement analogique, la valeur affichée ou la tension de sortie va se mettre à "batifoler" autour de la valeur théorique par superposition de l'onde parasite sur le signal utile. Si le signal perturbateur est permanent et stable, c'est un peu plus compliqué à déceler mais pas impossible, ne serait-ce que, dans les circonstances ou l'appareil devrait afficher zéro ou sortir une tension nulle, ce n'est pas ce qu'on observe…
Si c'est un appareil entièrement numérique, comme le signal perturbateur peut "attaquer" n'importe quel circuit au hasard et au petit bonheur, que ce soit ceux traitant le bit de poids fort ou ceux traitant le bit de poids faible ou de n'importe quel autre, l'appareil va se mettre à faire "n'importe quoi" et le programme informatique va rapidement planter. (au fait, avez-vous remarqué que quand vous téléphoniez avec votre portable à côté de votre PC, ça ne les perturbait pas particulièrement, ni l'un ni l'autre ?)

Si l'impulsion parasite est suffisamment puissante pour détruire un composant, le résultat sera encore plus spectaculaire…

Les appareils analogiques sont de moins en moins utilisés, dans l'industrie notamment, parce que ce sont les appareils les plus difficiles à protéger contre les perturbations électromagnétiques.
Pluloin a écrit : cela personne n'a jamais pu le faire d'ou l'existence des lois et normes permettant de prévenir le risque.
Certes, des lois basées sur certaines normes permettent d'améliorer la prévention des risques. Mais avez-vous remarqué que l'homme de l'art n'a pas attendu les lois et les normes pour commencer le travail ? Christophe Colomb a traversé l'Atlantique bien avant qu'on pense à légiférer sur la construction navale… Cela dit, c'est vrai qu'aujourd'hui, on traverse plus assurément l'Atlantique qu'à l'époque. Mais, ce n'est pas seulement grâce aux lois et aux normes…

P.S. : pour ceux à qui j'aurais pu donner des sueurs s'ils prennent l'avion demain, je précise que tous les appareils de sécurité d'un avion sont triplés et qu'on ne se considère dans un fonctionnement normal que lorsque les trois appareils fournissent exactement la même information… En cas de perturbations électromagnétiques, les trois appareils fourniraient trois informations différentes dont aucune ne serait donc prise en compte, donc pas de risque d'erreur d'informations (en principe…).
Mais bon… si c'est Pluloin qui a raison, moi à votre place, je resterais chez moi… :wink:

Ah, au fait, sur un des liens que vous indiquez, celui de Wikipédia, pourtant d'habitude une source plutôt fiable, j'ai lu attentivement le passage consacré aux réseaux d'énergie. Je ne sais pas qui l'a écrit, mais il m'a fait beaucoup rire…

Pluloin

Message par Pluloin »

Je confirme qu'un industriel construit un equipement sans savoir a l'avance le niveau de susceptibilité de son appareil cela est impossible en l'etat actuel des techniques de simulation , "des recettes" (par exemple reduire les longueurs de cables, utiliser des plan de masse )permettent d'ameliorer la susceptibilité mais ne permettent pas de connaitre le niveau.

Meme après des essais d'immunité au champs electromagnétiques rayonnées le constructeur ne connait pas le niveau de susceptibilité de ses appareils .

apres les essais le constructeur ne connait que le niveau d'immunité de son appareil par xemple 3V/m et ne connait toujours pas le niveau de susceptibilité ou l'appareil va dysfonctionner.

lisez une procedure d'essais et participez a l'essai d'un appareil et vous comprendrez.

pour les causes de dysfonctionnement il est quasiment impossible de les énumérer vous ne prouvez rien avec vos arguments tres incomplets .

"les goodies de vos algorithmes " combien de divisions? traduites en niveau d'immunité ( en V/m) ?

je ne vais pas m'etendre en utilisant des gros mots du genre 'slew rate" "rejection de mode commun" "produits d'intermodulation", "repliement de spectres" , "lach up".

Ce n'est pas utile pour le lecteurs de ce forum ,

je sais vaguement de quoi je parle, j'ai conçu des dizaines d'appareils electroniques a usage militaires indutriels civils et medicaux, j'ai aussi signé des certificats de comformité CE et ai participé aux mesures de compatibilité electromagnétique et en particuliers à celles de champs electromagnetiques rayonnés. (immunité et rayonnement)



considerez vous avoir prouvé qu'un appareil dont le niveau d'immunité est de 3V/m fonctionne normalement avec un niveau de 61V/m?

l

Aléa
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Message par Aléa »

Bonsoir,

Je crois que j'ai sommeil 8)

J'aurais pensé connaitre à quelle vitesse vous aviez été flashé, mais bon, peut-être qu'il n'en est rien :P

Je ne sais pas si vous n'avez pas parlé pour ne rien dire aux pôvres internautes qui viennent chercher du concret après leurs avatars ? :roll:

Et la tendresse, bordel * ?


* expression bien connue mais mot inusité habituellement

Camille
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Message par Camille »

Bonjour,
Pluloin a écrit :Je confirme qu'un industriel construit un equipement sans savoir a l'avance le niveau de susceptibilité de son appareil cela est impossible en l'etat actuel des techniques de simulation, "des recettes" (par exemple reduire les longueurs de cables, utiliser des plan de masse )permettent d'ameliorer la susceptibilité mais ne permettent pas de connaitre le niveau.

Meme après des essais d'immunité au champs electromagnétiques rayonnées le constructeur ne connait pas le niveau de susceptibilité de ses appareils .

apres les essais le constructeur ne connait que le niveau d'immunité de son appareil par xemple 3V/m et ne connait toujours pas le niveau de susceptibilité ou l'appareil va dysfonctionner.
Si vous voulez dire par là qu'au moment de concevoir et de fabriquer un équipement, un industriel ne sait pas jusqu'où son équipement serait capable d'aller au-delà du niveau qu'il s'est fixé, ça c'est bien possible, mais où est le problème ? Son problème, à lui, c'est que son équipement fonctionne correctement dans l'environnement pour lequel il est prévu, pas de participer à un concours…
Pluloin a écrit : lisez une procedure d'essais et participez a l'essai d'un appareil et vous comprendrez.
Déjà fait, merci.
Pluloin a écrit : pour les causes de dysfonctionnement il est quasiment impossible de les énumérer vous ne prouvez rien avec vos arguments tres incomplets .
Vous non plus, mais finalement, peu importe, la question n'est pas là.

Pluloin a écrit :
"les goodies de vos algorithmes " combien de divisions? traduites en niveau d'immunité ( en V/m) ?

je ne vais pas m'etendre en utilisant des gros mots du genre 'slew rate" "rejection de mode commun" "produits d'intermodulation", "repliement de spectres" , "lach up".

Ce n'est pas utile pour le lecteurs de ce forum ,
Je n'ai pas dit qu'un algorithme permettrait d'obtenir un appareil qui fonctionnerait correctement à des niveaux incompatibles, mais que, tant que le programme fonctionne correctement, un algorithme permet de détecter des erreurs dues à ces perturbations et éviter de fournir comme correcte une mesure qui a de bonnes chances d'être fausse, ce qui n'est pas tout à fait pareil. Et à partir du moment où le programme lui-même n'est plus en état de fonctionner correctement, le problème est réglé d'office.

Pluloin a écrit : je sais vaguement de quoi je parle, j'ai conçu des dizaines d'appareils electroniques a usage militaires indutriels civils et medicaux, j'ai aussi signé des certificats de comformité CE et ai participé aux mesures de compatibilité electromagnétique et en particuliers à celles de champs electromagnetiques rayonnés. (immunité et rayonnement)
Nous n'allons tout de même "échanger nos cartes de visite" sur ce forum…
Pluloin a écrit : considerez vous avoir prouvé qu'un appareil dont le niveau d'immunité est de 3V/m fonctionne normalement avec un niveau de 61V/m?
Je n'ai jamais dit ça, si vous lisez bien. Mais si un appareil commence à "dérailler" au-dessus de 3V/m, il est peu probable qu'à 61V/m, il ne fasse qu'afficher un résultat erroné tout en donnant l'impression à l'opérateur qu'il fonctionne toujours correctement. Et, en règle générale, il est rare que les forces de l'ordre installent un radar pile sous l'antenne d'un émetteur de radiodiffusion ou de télévision et non moins rarement sur le toit d'un immeuble.

D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi on discute encore, la solution de cette discussion est très simple et vous a été suggérée par Grincheux et Aléa.
Puisqu'il s'agit de savoir si …
Pluloin a écrit : la preuve juridique ne peut être que nulle
je suppose que vous n'attendez quand même pas que les autres internautes aillent "au casse-pipe" à votre place pour vérifier vos théories et, puisque vous voulez les aider - si j'ai bien compris le sens de vos messages - il vous suffit donc de prendre votre belle voiture, d'aller sur l'autoroute, de passer devant un radar à 190 ou 200 (histoire de faire bonne mesure)(sic). Et vous attendez tranquillement de passer au tribunal où vous pourrez exposer votre moyen de défense. Et revenez vite sur ce forum annoncer la bonne nouvelle de votre relaxe pour ce motif. :D

Pluloin

première relaxe due a la compatibilité électromagnétique

Message par Pluloin »

première relaxe due a la compatibilité électromagnétique

Ce n'est que le début d'une longue serie, les autorités n'ont aucun argument a opposer.

lire source AFP FR3 le 2 novembre extrait:

NANCY, 2 nov 2007 (AFP) -
« Radar: un automobiliste conteste un PV récolté près d'une borne SOS
Un automobiliste flashé à très vive allure mais relaxé parce que le radar se trouvait près d'une borne téléphonique pouvant perturber son fonctionnement a été entendu en appel par un tribunal de Nancy qui rendra sa décision le 21 novembre. Le parquet avait fait appel de la relaxe et l'affaire a été réexaminée le 17 octobre, a annoncé vendredi son avocat. »


les autorités avaient été prevenues sur le site de next up :

- 30 06 2007 EHS TV News : Radars et CEM, Constatation d'une grave dérive.

Les problèmes d'angle ne concerne semble t il pas les radars optiques mais ceux ci sont concerné par leur immunité aux champs électromagnétiques comme tout appareil électronique.

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